amarc a écrit :Bonjour
Je débute un accompagnement décidé (sans mon accord....) par PE.
cet accompagnement est nul, c'est indescriptible.
Au lieu de reconnaitre qu'il y a une crise, et que les rares offres recoivent énormément de candidatures, on m'accuse de tous les maux.
C'est toujours la même logique qui consiste à faire porter la responsabilité du problème sur ceux qui le subissent.
au nom de quoi un sous traitant de PE qui ignore tout de mon métier va décider dans quoi je vais travailler ? on nage en plein délire.
Il est surprenant qu'on vous ai traité de la sorte.
Mon projet professionnel est clair ce sont les offres qui manquent, comme pour tous les autres chomeurs. Je sais faire un CV, me vendre.
C'est souvent ainsi mais on vous dira qu'il faut persévérer, quitte à se présenter chez le premier employeur potentiel venu et mendier un poste, qu'il faut prendre n'importe quoi, faire des centaines de condidature spontanée et qu'au bout de la 150 vous aurez peut-être le saint graal.
Souvenez-vous de la règle : c'est le chômeur qui est responsable. Moi, je suis coupable notamment de ne pas savoir me "vendre". Rien que l'idée de me "vendre" me fait froid dans le dos et m'ennuie prodigieusement. Je suis obligée de faire énormément d'efforts pour dépasser ce problème mais la nécessité de posséder de l'argent vous amène à tout et n'importe quoi.
J'ai droit au respect et ce n'est pas négociable. J'aime faire mon métier, encore faut il qu'on me propose des offres. En aucun cas à mon age je retournerai à l'école, ou bien je me braderait pour que des vautours puissent rayer un nom d'une liste.
C'est tout à votre honneur. Mais on vous conseillera peut-être de vous réorienter. Je me souviens que lorsque j'étais plus jeune on nous y préparait. Il faudrait changer plusieurs fois de métiers au cours de sa vie, d'où la nécessité d'avoir les informations nécessaires quand il le faut.
J'ai compris avec le temps qu'on nous préparait à cela : à la précarisation des parcours, à la nécessité d'en faire toujours plus, d'accepter, de se résigner pour "évoluer", en tous cas, s'adapter si l'on ne considère pas cet état de fait comme une évolution mais comme une régression.
La seule chose qu'il a proposé c'est d'aller en chine bosser au salaire local

, de toute façon il n'y a que ça pour vous (je répète ce que cette personne a dit).
Il y aura probablement de plus en plus d'offre de ce genre, malheureusement.
les accompagnements pole emploi ne servent à rien. c'est un gaspillage d'argent public dans un contexte grave.
Cela sert probablement dans certains cas mais il est vrai qu'obtenir une aide réelle me semble assez difficile y compris quand on demande une formation.