Excellente nouvelle pour le parti d'Olivier Besancenot : Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que la crise du capitalisme financier n'était pas "la crise du capitalisme" et que l'anticapitalisme était "une impasse".
"La crise du capitalisme financier n'est pas la crise du capitalisme, (...) l'anticapitalisme, c'est une impasse, c'est la négation de tout ce qui a permis d'asseoir l'idée de progrès", a-t-il estimé devant la chancelière allemande Angela Merkel et l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, invités à la conférence internationale "Nouveau monde, nouveau capitalisme" qui avait lieu à Paris.
"On doit moraliser le capitalisme et pas le détruire, (...) il ne faut pas rompre avec le capitalisme, il faut le refonder", a insisté le président français, accusant ceux qui refusent cette "refondation" de "faire le lit de ceux qui veulent détruire la capitalisme". "Soit on refonde le capitalisme, soit on le détruit", a poursuivi Nicolas Sarkozy, se prononçant une nouvelle fois pour un capitalisme "d'entrepreneurs" que l'Etat devrait "animer, entraîner". "Il faut rééquilibrer les rôles respectifs de l'Etat et du marché", a-t-il dit, estimant que la crise actuelle signait "le retour de l'Etat (et) la fin de l'idéologie de l'impuissance publique".
C'est un signe : Nicolas Sarkozy fait dans son froc !!! Mieux : grâce à lui, le mot "anticapitaliste" n'est plus honteux et, au contraire, il se justifie !
