
J'ai bien intégré la mention de la nouvelle Convention qui précise que, lorsqu'il y a eu trois mois consécutifs de non-versement de l'ARE, Pôle Emploi en vérifie désormais la raison avant de faire une éventuelle reprise de droits.
Par contre, j'ai une question concernant cette phrase de l'Unedic : "Si l’allocataire dispose d’au moins 91 jours d’affiliation (ou 455 heures) de travail depuis son admission, la condition de chômage involontaire doit être vérifiée".
Mon admission (mon inscription à Pôle Emploi) a été faite en 2011. Durant ce laps de temps, j'ai effectué plusieurs CDD jusqu'à leur terme, tout en restant inscrite à Pôle Emploi (heures et salaires correctement indiqués lors de chaque actualisation). A la fin de chaque CDD, mes droits reprenaient.
Grâce à ces CDD, ma durée de travail (affiliation) a donc été supérieure à 91 jours depuis mon admission. Ce qui semble entrer dans le cadre de la phrase de l'Unedic en italiques.
Voici ma question : j'ai repris un nouveau travail début octobre, mais l'ambiance y est exécrable et beaucoup de pression liée au chiffre d'affaires de l'entreprise. Si je décide de rompre avant son terme ma période d'essai d'un mois (en gardant chez moi mon attestation Assedic mais en signalant bien évidemment cette période travaillée lors de ma prochaine actualisation), mes droits reprendront-ils ?
Ou bien n'y aurai-je plus droit au prétexte que j'ai travaillé plus de 91 jours depuis mon admission (2011) ?
Y aura-t-il vérification de la raison pour laquelle cette période d'essai a pris fin prématurément, et qui y a mis un terme (l'employeur ou le salarié) ?
Pour résumer : faut-il compter ces 91 jours minimum de travail à compter de ma date d'admission (2011) ou à compter du 1er octobre 2014, date à laquelle la nouvelle Convention prend effet ? Car c'est le terme depuis son admission qui me perturbe.
En vous remerciant pour vos réponses et vos conseils
