Pole emploi comdamné
Pole emploi comdamné
Fais ce que je dis mais pas ce que je fais
En quatre ans de contrats aidés dans une agence Pôle emploi de Seine-et-Marne, une ancienne salariée n'avait jamais bénéficié de l'accompagnement et de la formation professionnelle qui vont de pair. Le conseil de prud'hommes de Paris n'a guère apprécié : Pôle emploi a été condamné verser 23 373 euros cette ex-employée.
SUR LE MÊME SUJET
Le micmac des contrats aidés en Seine-Saint-Denis L'établissement public n'a pas souhaité faire de commentaire.
La plaignante, âgée de 59 ans, a travaillé en tant qu'agent administratif à l'agence Pôle emploi de Chelles du 1er novembre 2007 au 31 octobre 2011, en contrat d'avenir puis en contrat unique d'insertion (CUI). Dans son jugement prononcé le 10 avril dernier, révélé ce mardi par l'AFP, le conseil de prud'hommes de Paris a ordonné la «requalification» de ces contrats en contrat à durée indéterminée (CDI), «en l'absence de démonstration par l'employeur du respect des obligations (...) de formation et d'accompagnement professionnel». Il a requalifié la rupture de contrat en «licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse».
Deux numéro d'offres d'emploi lui parviennent le dernier jour de son contrat
Pour la défense de Pôle emploi, la directrice de l'agence de Chelles, tutrice de la salariée, avait fait valoir que la plaignante «avait accès aux propositions de postes» de Pôle emploi, selon le jugement. La directrice territoriale déléguée de Pôle emploi a pour sa part assuré avoir fait parvenir à l'ex-salariée deux numéros d'offre d'emploi à la plaignante le 31 octobre 2011, le dernier jour de son dernier contrat. «Ces faits ne peuvent être analysés comme des actions d'accompagnement personnalisé», leur oppose le jugement.
Bénéficiant d'aides publiques, les contrats aidés prévoient un accompagnement professionnel et des actions de formation professionnelle de la part de l'employeur. Ces contrats sont destinés à favoriser le retour à l'emploi des personnes rencontrant des difficultés d'insertion professionnelle. Le syndicat SNU Pôle emploi Ile-de-France, qui a accompagné les démarches de l'ex-salariée, a affirmé mardi dans un communiqué que ce «jugement a vocation à s'appliquer à tous les contrats aidés de Pôle emploi».
En quatre ans de contrats aidés dans une agence Pôle emploi de Seine-et-Marne, une ancienne salariée n'avait jamais bénéficié de l'accompagnement et de la formation professionnelle qui vont de pair. Le conseil de prud'hommes de Paris n'a guère apprécié : Pôle emploi a été condamné verser 23 373 euros cette ex-employée.
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Le micmac des contrats aidés en Seine-Saint-Denis L'établissement public n'a pas souhaité faire de commentaire.
La plaignante, âgée de 59 ans, a travaillé en tant qu'agent administratif à l'agence Pôle emploi de Chelles du 1er novembre 2007 au 31 octobre 2011, en contrat d'avenir puis en contrat unique d'insertion (CUI). Dans son jugement prononcé le 10 avril dernier, révélé ce mardi par l'AFP, le conseil de prud'hommes de Paris a ordonné la «requalification» de ces contrats en contrat à durée indéterminée (CDI), «en l'absence de démonstration par l'employeur du respect des obligations (...) de formation et d'accompagnement professionnel». Il a requalifié la rupture de contrat en «licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse».
Deux numéro d'offres d'emploi lui parviennent le dernier jour de son contrat
Pour la défense de Pôle emploi, la directrice de l'agence de Chelles, tutrice de la salariée, avait fait valoir que la plaignante «avait accès aux propositions de postes» de Pôle emploi, selon le jugement. La directrice territoriale déléguée de Pôle emploi a pour sa part assuré avoir fait parvenir à l'ex-salariée deux numéros d'offre d'emploi à la plaignante le 31 octobre 2011, le dernier jour de son dernier contrat. «Ces faits ne peuvent être analysés comme des actions d'accompagnement personnalisé», leur oppose le jugement.
Bénéficiant d'aides publiques, les contrats aidés prévoient un accompagnement professionnel et des actions de formation professionnelle de la part de l'employeur. Ces contrats sont destinés à favoriser le retour à l'emploi des personnes rencontrant des difficultés d'insertion professionnelle. Le syndicat SNU Pôle emploi Ile-de-France, qui a accompagné les démarches de l'ex-salariée, a affirmé mardi dans un communiqué que ce «jugement a vocation à s'appliquer à tous les contrats aidés de Pôle emploi».
Re: Pole emploi comdamné
Près de 4 ans de contrat aidé?La plaignante, âgée de 59 ans, a travaillé en tant qu'agent administratif à l'agence Pôle emploi de Chelles du 1er novembre 2007 au 31 octobre 2011, en contrat d'avenir puis en contrat unique d'insertion (CUI).
Comment est-ce possible?
Re: Pole emploi comdamné
Réponse plus haut : fais ce que je dis fais, pas ce que je fais. Mais tous les employeurs abusent de ces contrats kleenex ! 

Re: Pole emploi comdamné
Il y a dans cet article du journal Le Parisien un renvoi à un autre article:
http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 570715.php
http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 570715.php
Re: Pole emploi comdamné
tristesir a écrit :Près de 4 ans de contrat aidé?La plaignante, âgée de 59 ans, a travaillé en tant qu'agent administratif à l'agence Pôle emploi de Chelles du 1er novembre 2007 au 31 octobre 2011, en contrat d'avenir puis en contrat unique d'insertion (CUI).
Comment est-ce possible?
Parce qu'à partir de 50 ans, ton contrat aidé peut etre renouvelé pendant 5 ans (si la personne était au RSA au moment de sa prise de fonction)
Surement pour cela qu'à l'EN ils ne prennent que des jeunes (au bout de 5 ans , l'E.N. est obligée de te titulariser)!
En tout cas, plus besoin de contrat aidé pour cette personne! Quand tu sais qu'à la fin de ton contrat, c'est grosse galère pour regulariser tes dossiers: J'ai mis 6 mois entre la CAF et pole-emploi pour mettre mes dossiers à jours: baisse d'APL, fin de CMU, radiation pole-emploi et indus fabriqués par les administrations:et, tout cela pour la modique somme de 650 €, et encore, j'ai secoué : tribunal adminsitratif, conciliateur pole-emploi, conseil d'administration de la CAF et j'en passe (heureusement mon avocate était à AC dans sa jeunesse)En tout cas, m'y reprendront pas: vaut mieux rien faire, et assisté , je suis assisté je reste.....(et je le revendique, haut et fort...!)
Re: Pole emploi comdamné
Pas besoin de contrat aidé pour ça, je connais. Deux ans après avoir repris une activité régulière (il faut le dire vite) j'ai une hausse de 150% de mon loyer mais mes revenus sont inférieurs à ce qu'ils étaient il y a deux ans.baisse d'APL, fin de CMU
Re: Pole emploi comdamné
M'enfin, tout de suite des soupçons de fraude alors qu'il y a peut-être tout simplement eu une vague de quintuplés en Seine Saint-Denis, il y a quelques dizaines d'années.D'autres dossiers douteux ont été transmis à la justice, portant par dizaines une adresse ou une date de naissance rigoureusement identiques...

Enfin... des décuplés plutôt.

Re: Pole emploi comdamné
Il est évident que la plupart des employeurs ne remplissent par leurs obligations en terme d'accompagnement et de formation,( et d'ailleurs je crois que ça a empiré avec la disparition/transformation des CES ...) m'enfin il faut franchement manquer de décence pour mettre en avant ça :
C'est sûr que quant une institution sensée aider les demandeurs d'emploi a ce genre de personnage comme "directrice territoriale" elle est franchement mal barrée !!!!!La directrice territoriale déléguée de Pôle emploi a pour sa part assuré avoir fait parvenir à l'ex-salariée deux numéros d'offre d'emploi à la plaignante le 31 octobre 2011, le dernier jour de son dernier contrat. «Ces faits ne peuvent être analysés comme des actions d'accompagnement personnalisé»