Paulina a écrit :
Mais il y a pire, regardez en Grande Bretagne où ils ont instauré un contrat zéro heure. On vient tous les jours à l'entreprise sans savoir si on va avoir du travail, combien d'heures on va travailler et on est payé aux heures travaillées. Après on peut se glorifier en disant que le taux de chômage est d'environ de 7 %.
C'est bien le genre d'initiative dont le but est malheureusement de casser l'image d'un potentiel système de flexisécurité. Pas de plancher garanti et surtout aucune indemnisation des déplacements.
Rien qu'une obligation d'indemniser les déplacements limiterais sérieusement les abus en obligeant les employeurs à prévenir avant que les gens ne se déplacent car ce n'est pas rentable de payer les gens pour venir s'il n'y a rien à faire.
C'est un pas en avant, deux pas en arrière.
Paulina a écrit :
Il n'y a pas de miracle pour diminuer le chômage :
La seule manière d'éliminer le chômage est de répartir le travail et les contrats flexible sont nécessaire pour le faire car cela est impossible à faire avec des contrats à durée "fixe".
Le problème, c'est que si l'on met réellement en place une forme acceptable de flexi-sécurité et que cela entraine une quasi-absence de chômage, celle-ci entrainera une véritable concurrence entre patron dans les secteurs où les gens ont le moins envie de travailler ce qui fera grimper les salaires et cela, un certains nombre de personne ne le veulent pas parce que cela va rogner leurs bénéfices.
Pour cela, on va multiplier les tentatives volontairement "mal pensée" afin de décrédibiliser l'idée même de flexibilité.