Merci pour ta réponse, et bravo pour la pratique du n° 1 !
D'ailleurs c'est un peu ce que j'ai fait lors du 1er RV avec la prestataire, mais pas trop en version zen et modérée...
Ce ne sera sûrement pas facile, là je parlais de "théorie".
D'ailleurs, comment est-ce que les gens ont réagi à ta présentation ?
Je n'ai pas avancé ces idées juste "pour le fun" ou pour "faire du zèle", mais ce qui me révolte c'est le déséquilibre des pouvoirs de force que j'ai envie de remettre en question.
La version n°1 ne remet pas les forces d'égale à égale, mais au moins exprime clairement et a haute voix ce que beaucoup de gens aimeraient cacher par la langue de bois, un comportement faux cul et/ou un discours idéologique. Nous y sommes tellement habitués, nous ne rencontrons que ça : dans les médias, au travail, dans la famille ... et justement, dans ces "stages" et "formations", le fait que l'on refuse de perpétuer la langue de bois doit réveiller un peu. C'est ce que j'espérerais d'une telle présentation.
Peut-être cela encourage aussi ses compagnons d'infortune à réfléchir si eux, oui ou non, sont là parce qu'ils ont envie d'être là. Si il y a une personne qui dit je suis là par contrainte, cela pourrait déclencher d'autres "aveux", ensuite peut-être des discussions entre chômeurs, et pourquoi pas un débat avec le ou les "formateurs", s'ils ne sont pas trop abimés par le formatage.
La version 2 serait, en théorie, une tentative d'inverser le pouvoir et la peur. Normalement c'est le chômeur qui est observé, corrigé dans ce qu'il écrit, ce qu'il dit, dans son comportement etc, ces "exercices" et activités peuvent être de vraies techniques de déstabilisation. Dans la version 2 c'est le formateur et la formation toute entière qui sera observé par un participant qui ensuite, portera ses observations, découvertes et conclusions vers l'extérieur. Donc ce ne sera pas joli et pas une bonne pub si le formateur a un comportement cassant, si les activités qu'on fait faire sont infantilisantes, humiliantes, déstabilisantes. Ils ont intérêt à se tenir à carreau.
La politesse et la modération pour moi (toujours en théorie) serviraient de protection contre des accusations éventuelles ou probables de "perturber la formation", de "faire du zèle" ce qui pourrait se retourner contre l'individu qui se révolte par ce moyen. J'imagine que certains formateurs pourraient vivre cette déclaration d'observation comme une agression. Or, s'ils font un travail correct, s'ils ont un comportement correct, s'ils proposent une formation enrichissante, il n'y aurait pas de raison d'avoir peur. Dans le cas contraire, c'est effectivement une déclaration de guerre, mais une guerre qui "respecte les conventions de Genève".
Ensuite, sur le terrain, on se débrouille comme on peut.