Quand l'un de vos proches tiens un discours anti-chomeurs

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Modérateurs : superuser, Yves

maguy

Re: Quand l'un de vos proches tiens un discours anti-chomeurs

Message par maguy »

C''est bien résumé Sophie et Diety :wink:
Moi aussi, j'en ai connu des gens - hommes ou femmes - incapables de vivre seuls, indépendamment de leur situation financière
Il faut absolument reproduire le schéma social que l'on attend de vous. Le pater familias, le chef qui doit avoir l'impression de commander à sa tribu et sa femme, prolongation de l'autorité pour calmer les bobos des enfants et faire la bonne. Si en plus, elle ramène un peu de sous, tant mieux.

J'en ai aussi connu de ces gens incapables de vivre seuls, même s'ils souffrent avec leur conjoint, même si elles sont battues ou humiliées chaque jour, pour pouvoir dire "mon mari".

Le cas le plus incroyable à mes yeux est une amie allemande à moi. Son mari s'est tiré quand son fils avait à peine un an, un enfant très espéré (elle avait déjà 39 ans). Il participe encore à l'éducation et aux charges du gosse, il a 18 ans à présent et cette amie tient beaucoup à dire encore "mon mari", nous ne sommes pas séparés, nous vivons séparément. Ce qui n'empêche pas monsieur de donner des ordres à sa femme, de passer le doigt sur les meubles pour traquer la poussière, de critiquer tel agencement ou nouvelle deco chez elle, de tout décider. Je suis vraiment perplexe...
L'entendre geindre sur sa solitude et le voir faire des pieds et des mains pour séduire une remplaçante à tout prix
Oh, les geignards hommes ou femmes m'horripilent, c'est épidermique :evil: Chez ton pote, complètement assouvi à l'image virile qu'il doit renvoyer, il faut avoir un boulot et une femme, sinon il n'est pas un homme comme sa maman a dû lui apprendre, affligeant !

Pour les femmes c'est différent, elles sont amoureuses de l'Amour, une sorte de caution envers les autres pour se donner le droit de s'envoyer en l'air. Il est lourd, le poids de siècles et de siècles d'éducation judeo-chrétienne. J'ai connu un tas de femmes vivant seules, qui se disaient beaucoup mieux ainsi et qui ne pouvaient s'empêcher en présence d'un homme de minauder ou de fréquenter des bars pour célibataires :roll: Certains célibats sont très mal assumés.
Quand le tout est conforté par une société qui ne jure que par la cellule familiale et son sacro-saint couple,
Exact, il est plus valorisant de se dire "divorcé" que "célibataire sans enfant" surtout à mon âge sur un CV.
Quand on voit qu'un mariage sur deux, en ville du moins, se solde par un divorce avec toute la souffrance et les mesquineries possibles. Il suffit de regarder autour de soi pour ne pas avoir envie de reproduire ce schéma. Quand à ceux qui restent ensemble, c'est souvent pour de mauvaises raisons : les enfants, la maison, les dettes communes, l'habitude, brrrrrrr
le célibat est déclaré par une majorité de psys (surtout par des psychanalistes) comme une "pathologie", une "tare", surtout pour les célibataires de longue durée
Je n'aime pas les psy-machins surtout ceux de la TV :mrgreen: De plus, mettre absolument les gens dans des cases préétablies montre leur incurie et leur incompétence. Ils devraient être capables de savoir que tout le monde n'est pas pareil, n'a pas les mêmes aspirations ni les mêmes goûts.

Lors de ma dernière expérience de vie en couple qui remonte à ... 1984 (!) j'ai compris que je ne rentrerai jamais dans ce qu'on attendait de moi, en toute sérénité. Et même un appart de 250m2 pour deux peut s'avérer trop petit. Après tout le luxe, ce ne sont que des choses et avec mes complexes d'infériorité bien connus, j'ai pensé que je valais mieux que ça. :P

Comme disent les copains plus haut, il faut déjà s'aimer soi-même et s'é-qui-li-brer. Il y a d'autres plaisirs dans la vie et je n'ai pas envie de rajouter aux soucis présents les états d'esprit d'un autre, je n'ai pas de place ni de temps ni de patience pour cela.

Je refuse comme un vieux fauve une autre présence dans mon territoire.

Et vous savez le plus drôle, j'ai toujours été plus enviée que je n'ai inspiré la pitié :lol: :lol:
superuser
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Re: bed sweet bed

Message par superuser »

A l'opposé de toutes ces personnes qui ont du mal à dormir toutes seules et qui trouvent, pour utiliser une tournure poétique, que leur lit est trop grand, je me dis que mon lit n'est jamais assez grand pour moi... L'un de mes grands bonheurs, c'est de pouvoir m'étaler comme je veux chaque nuit dans mon 140x190 : un vrai luxe ! :lol:
superuser
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Re: Rions un peu...

Message par superuser »

Au Kenya, la grève du sexe force les politiques au dialogue

Des Kényanes ont fait la grève du sexe pendant une semaine pour pousser les politiques à assumer leurs responsabilités. Pour la coalition d'ONG féminines à l'origine de cette campagne, le but est atteint : le président et le premier ministre, qui ne se parlaient pas depuis des mois, se sont rencontrés trois fois. (...) Mais beaucoup reste à faire et les femmes s'apprêtent à présenter au président une feuille de route pour réconcilier le pays, toujours divisé selon des clivages ethniques, et s'attaquer au problème de la faim.

Une abstinente parle de grève "contre l'oppression, l'impunité et pour la bonne gouvernance". Pourquoi pas ?

J'ai toujours considéré que mon abstinence (volontaire depuis 6 ans, oui oui, et l'énergie que je ne dépense plus pour des relations soi-disant "amoureuses", je la garde pour ma cervelle) est une forme de résistance. Se moque-t-on du Dalaï Lama ou de son disciple français Matthieu Ricard, un type passionnant à écouter, qui ont fait vœu d'abstinence ? "La pression sexuelle, le désir sexuel, je pense, procurent une satisfaction de courte durée et souvent, conduisent à davantage de complications, tandis que la chasteté procure une plus grande indépendance et une tranquillité d'esprit", estime le chef spirituel des Tibétains.

Utopie ? Une grève du sexe d'ampleur (c'est-à-dire cesser totalement de procréer et menacer ainsi considérablement la natalité du pays) peut-être un bon moyen de pression pour obliger nos politiques à augmenter les salaires, créer des emplois, maintenir les services publics et respecter la protection sociale ainsi que ses revenus de transfert. Mais je rêve...
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