Pourquoi, Trinita ? Tu as bien le droit de faire de l'humour.Et je sens que ce commentaire peut sauter à tout moment.

Tu me prêtes de mauvaises intentions que je n'ai pas...

Cette pause était nécessaire. Peut-être faudra-t-il renouveler l'opération en cas de prochaine grosse fatigue...
Et que dirais-tu, Trinita, de filer un coup de main ? Nous sommes bien peu à assurer le service. Et quand celui-ci pèse toujours sur les mêmes, il est normal qu'un ras-le-bol surgisse.
En tout cas, cette reprise me rappelle mes jeunes années, quand je travaillais au guichet de la Société générale et "servait" des dizaines de clients chaque jour. Avoir affaire au public et être constamment sollicité est usant. Il m'arrivait d'en rêver la nuit : je cauchemardais que j'étais coincée derrière mon guichet à servir une queue de clients qui n'en finissait pas, et que les portes de l'agence restaient ouvertes alors que l'heure de la fermeture était largement passée. Les clients continuaient à entrer, à entrer, et moi, je voulais rentrer chez moi.
Le lendemain dans la vraie vie, revenue à mon poste, quand je les voyais trépigner dehors un quart d'heure avant l'ouverture et, à 9 heures, se jeter sur moi pour retirer leur chéquier ou effectuer leur retrait en nous faisant remarquer qu'on avait ouvert avec deux minutes de retard, alors je les haïssais tous pour la journée. Là aussi, la proportion de gens agréables était inférieure à celle des incorrects.
J'ai fait ce boulot pendant 8 ans. Seuil fatidique ?
Il est peut-être temps que je passe à autre chose...
