Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

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Modérateurs : superuser, Yves

Pili

La Ville en état de siége !!!

Message par Pili »

romain23 a écrit :Dans le siècle dernier , vers les années 40, ce genre d' " engagement " a derivé vers ce qu'on sait!
Et personne ne bouge!
exact Romain!

Cela s'appelle un état de siège!

Pourtant rien ne justifie ces mesures excessives décidées en étroite collaboration entre les gouvernements allemands, français et la CIA, et qui sont de graves atteintes à nos libertés fondamentales d'aller et venir et de manifester!
maguy

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par maguy »

Je viens de retrouver le lien dont je parlais plus haut
État UMP

Quand les militants du parti présidentiel jouent à la police
Par Agnès Rousseaux (27 mars 2009)

La visite de Nicolas Sarkozy le 17 mars, à Ornans en Franche-Comté, continue de faire des vagues. L’ampleur du dispositif de sécurité - 20 barrages et 500 militaires mobilisés - a suscité une polémique. Mais c’est surtout l’intervention sur ces barrages de militants UMP, qui ont délivré des autorisations de circuler dans le secteur qui provoque le plus de remous. En toute illégalité, ces militants d’un genre nouveau ont procédé à des contrôles d’identité .
Interviewé par l’Est Républicain, Michel Viennet, un des dirigeants de l’UMP du Doubs, a expliqué que les militaires étaient épaulés par une centaine de militants UMP et GP (Groupe de protection du parti), qui avaient pour seule consigne de demander la carte du parti à ceux qui voulaient passer sans invitation. Gérard Thibord, responsable de la CFDT, décrit pour sa part comment un homme portant un badge avec le logo du parti présidentiel lui a demandé de présenter sa carte d’identité… Radio Plein Air rapporte également que l’un de ses reporters, voulant accéder à la manifestation des salariés de Rivex, a été bloqué par un de ces militants.

Le PS local, dans un communiqué, s’interroge sur ces autorisations de circuler sur critères politiques : « Qu’à l’occasion d’une visite présidentielle, l’UMP convoque une brigade des applaudissements appelée à montrer à la télé que Monsieur Sarkozy est toujours populaire, c’est une chose. » Mais « que ce rassemblement de fans soit organisé au terme de filtrages de police officielle ou privée relève d’une discrimination contraire aux traditions républicaines ». Le PS pose également la question du rôle de ce groupe de protection du parti : est-il « l’héritier du fameux SAC (Service d’Action Civique) qui défraya la chronique » ?

Quand les militants du parti au pouvoir en viennent à jouer les auxiliaires de police, c’est l’état de droit qui vascille...

Agnès Rousseaux
source
foufouille

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par foufouille »

ca sent la chemise brune comme en 33
si en plus, ils sont referents de la police, ca va craindre
superuser
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Vous avez vu en Italie ?

Message par superuser »

foufouille a écrit :ca sent la chemise brune comme en 33
Berlusconi vient d'être élu à la tête d'un nouveau parti (le "Peuple de la liberté" :twisted: ) qui fusionne Forza Italia et le parti de Gianfranco Fini, la "post-fasciste" Alliance Nationale. Ça craint !!!
foufouille

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par foufouille »

http://94.23.41.50/spip/

un site sur le contre sommet
avec des controles de police delirants
tristesir

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par tristesir »

Les réactions aux violentes manifestations anti-Otan
(...)
Ce n'est pas en continuant de justifier en permanence les attitudes extrêmes comme ils le font, et en mettant leurs pas derrière la vitrine légale des casseurs, le NPA et M. Besancenot, qu'ils contribueront dans cette période de crise à unir les Français."
D'après le communiqué de Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... iotan.html

Pour discréditer un adversaire qui fait peur on essai de l'associer à des mouvements criminels.
renaud21

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par renaud21 »

http://www.lexpress.fr/actualites/2/vio ... 51668.html

Ca continue, le gouvernement et les médias recommencent à criminaliser les anarchistes. A part 1 bâtiment à moitié brulé car les pompiers ne pouvaient arriver tout de suite, il n'y a eu aucun autre dégât important, aucun mort, juste quelques blessés chez les policiers (et 3 fois + au minimum chez les manifestants. Si ça se trouve il y a même 1 mort ou 2 parmi eux mais on ne le saura jamais. Ca fait quelques années maintenant que comme par miracle, il n'y a plus aucun mort au cours de chaque émeute, bizarre). Mais on nous présente ça comme des évènements grave.
Et cette conne de buffet qui en rajoute en parlant "d'images de guerre" (si seulement elle avait juste rajouté : "dans les journaux des médias menteurs" ... peut-être qu'elle le sous-entendait mais elle a pas pensé que les médias eux n'allaient pas présenter les choses de la même manière).
Ceci dit ils sont pas malins les anar avec leurs méthodes, en plus de "perdre" temporairement quelques militants à cause de leurs blessures, ils vont finir par se faire interdire d'exister (et ils alimentent les arguments du gouvernement qui lui permettent d'étendre ses mesures dictatoriales).
http://www.dailymotion.pl/related/x8vuh ... -anti_news
Dernière modification par renaud21 le 06 avr. 2009, modifié 3 fois.
tristesir

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par tristesir »

Parmi ces prétendus anarchistes combien agissaient pour le compte du parti de l'ordre? Nous ne le saurons jamais.
Ces incidents ont eu lieu dans un quartier déshérités de la banlieue de Strasbourg sauf erreur:
Le message est clair pour le reste de la France, si vous voulez vous révolter voilà le chaos qui vous attend.

les médias ont tendu le micro à des habitants qui ont réclamé de la sécurité et demandé pourquoi la police n'a pas empêché cela.
Bref, une bonne pub pour justifier encore plus de mesures sécuritaires qui foulent aux pieds les libertés individuelles.
renaud21

des flics qui lancent des cailloux sur des manifestants calm

Message par renaud21 »

Récit d'un dijonnais (pas moi) qui était à strasbourg :

[...]
A 25 kilomètres de la capitale alsacienne, le car est dévié sur de petites routes. A chaque rond-point il faut négocier avec les policiers qui indiquent la route à suivre. La police est omniprésente, jusque sur les toits des châteaux d’eau et des silos, bloquant le moindre chemin. Le bus se retrouve à la frontière allemande, sur le Rhin, bloqué par la polizei. On nous renvoie d’où nous sommes venus. Là, un gradé nous bloque car la route est interdite au plus de 7,5T ! Plus loin, ce n’est pas autorisé. On se croirait dans un gag de Raymond Devos. Finalement, c’est un gendarme qui intervient auprès de l’officier pour lui dire de laisser passer le bus, aujourd’hui, on n’applique pas le code de la route…Nous finissons par arriver près du lieu de rassemblement, un immense terrain vague où il semble évident que tous les manifestants n’ont pas pu accéder. Beaucoup de jeunes vêtus de noirs et portant cagoules sont présents. Derrière un bouquet d’arbres s’élève une colonne de fumée. Des hélicoptères tournent dans le ciel. Quelque chose tombe de l’un d’eux. Aussitôt une nouvelle colonne de fumée noire, très épaisse, s’élève. On entend des détonations. De la fumée, des gaz, envahissent le lieu du rassemblement. Les rumeurs courent, c’est l’hôtel Ibis qui brûle.
Les haut-parleurs nous invitent à partir.
C’est un départ impromptu, avant que le meeting prévu ait pu se tenir.
Une première évidence :
beaucoup de manifestants pacifistes n’ont pas pu rejoindre le lieu de rassemblement qui était déjà investi par les anarchistes autonomes.
Des bus ont été égarés pour qu’ils ne puissent pas rejoindre Strasbourg.
Alors que nous avons déjà pu constater une présence d’une ampleur extraordinaire des forces de l’ordre, rien n’a été fait pour isoler les casseurs des manifestants pacifistes.
Pour sortir de la nasse, ce n’est pas évident, le passage est très étroit et rétréci encore par la présence de plusieurs véhicules de CRS qui barrent la moitié du chemin. Et aussitôt des cagoulés armés de grands bâtons attaquent les policiers, tapant sur les fourgons, jetant des pavés et des pierres. Les flics s’enfuient.
Cette violente agression était parfaitement inutile, mais prévisible. Que faisaient ces policiers sur la route d’évacuation du terrain ? Ils constituaient une véritable provocation. Pourquoi vouloir fermer la voie de dégagement du rassemblement ?
J’aperçois Francis Wurtz, député européen du PCF, qui répond à une interview de Léo, un dirigeant de la gauche autrichienne, du réseau de la Charte pour une autre Europe.
Tant bien que mal, la manifestation s’organise. Les militants se regroupent derrière leurs bannières et banderoles, défilent dans le calme, canalisés et dirigés vers un quartier périphérique de Strasbourg par les nombreux barrages policiers qui bloquent tous les accès. C’est une zone qui paraît vide, près du port fluvial, avec de nombreuses usines.
Nous passons devant un bureau de poste, une église et arrivons devant une voie ferrée et un tunnel. Là, nous sommes bloqués. Derrière, s’élève un panache de fumée. La sono nous informe qu’il faut attendre que les pompiers aient terminés d’éteindre l’incendie d’un immeuble. Des gens s’assoient sur la chaussée, d’autres circulent. On attend patiemment, dans le calme.
Je vais voir ce qui se passe au bout du tunnel qui est barré par un grillage derrière lequel sont stationnés deux cars de CRS. La grande échelle des pompiers s’élève au milieu de la route devant un immeuble où de la fumée s’échappe du dernier étage. Je ne vois pas de pompiers, seulement des policiers.
Réflexion : comment ce feu a-t-il pris au dernier étage ? Les casseurs ne sont tout de même pas montés là-haut pour mettre le feu comme ça !
Je rencontre Michel Soudais, de Politis, et une autre amie journaliste. Je me dis que l’on ne voit pas les grandes chaînes de la télé.
Au bout d’un long moment, la sono nous dit que suite à des négociations, nous allons pouvoir passer. Les policiers qui étaient sur la voie ferrée, au-dessus du pont, se retirent, mais en fait le tunnel est toujours barré. Les cagoulés en profitent pour grimper sur le ballast et aller attaquer les forces de police. Les policiers reviennent chassant les casseurs qui se mêlent aux pacifistes. On entend l’explosion des tirs de grenades lacrymogènes. Puis ce sont les gaz qui arrivent et des cailloux. Incroyable ! Les flics nous balancent des cailloux. Ils ne font pas le détail, ils arrosent la foule qui reflue. Mais derrière, sur l’avenue par laquelle nous sommes venus, la route est barrée et les policiers nous arrosent également. Panique générale. Le camion de la CGT et du Mouvement de la Paix nous demande de le suivre le long de la voie ferrée. C’est alors que de violents affrontements éclatent sur le remblai, car les CRS envoient à nouveau des bombes lacrymogènes sur le convoi. Des vagues de casseurs cagoulés vont à l’assaut, les tirs répondent. Les manifestants sont scindés. Beaucoup n’on pas pu suivre le camion. C’est un véritable piège, une souricière dans laquelle nous ont conduit les forces de police, sans possibilité d’évacuation. Je suis gazé, asphyxié, je pleure, comme beaucoup d’autres manifestants.
A nouveau je reflue vers la l’avenue et nous sommes à nouveau bombardés par la police, à tirs tendus, de grenades qui explosent au milieu de nous et de balles de flash-ball. Je suis coincé contre un mur, en larmes, étouffant, avec la présidente d’Attac 21. Nous sommes séparés de nos amis, dispersés. Un jeune militant libertaire de Dijon nous aide, il a du chlorure de sodium qu’il nous verse sur les pupilles. Soulagement. Nous nous réfugions dans la cour d’une usine. Nous profitons d’un instant de calme pour essayer de passer à nouveau le long de la voie ferrée avec deux amis dijonnais, puisque nous ne pouvons pas revenir sur nos pas. Cette fois le passage est dégagé.
Nous retrouvons la route, et d’autres manifestants qui reviennent également. Nous passons devant l’Eglise dont la porte a été défoncée, la porte vitrée de la poste a volé en éclats, les arrêts de bus, les cabines téléphoniques ont été détruites. Plus loin, des wagons ont été tirés au milieu de la route. Des tas de palettes ont été répandus sur la chaussée. Les panneaux de signalisation et de publicité, les feux tricolores, ont été arrachés. Tout cela s’est produit derrière nous. Par qui ? Alors que nous avions vu tant de forces de police déployées, partout, plus nombreuses que les manifestants …
Au pont, nous sommes dirigés le long de la voie d’eau par un barrage de police. Des groupes de manifestants pacifistes, très dispersés refluent calmement, pour revenir vers les bus. Regardant vers le pont, je vois deux canons à eau prendre position alors que d’autres groupes arrivent tranquillement. Ils arrosent. Pourquoi ? Il n’y avait aucun incident, les gens rentraient tranquillement. Comme pour me punir de cette pensée, nous sommes à nouveau bombardés de bombes lacrymogènes par les flics du pont. Pourquoi ? Il ne se passait rien !
Au pont de l’Europe, le camion du Mouvement de la Paix propose de le suivre pour aller au Jardin, lieu prévu pour le meeting de fin, ou de rentrer. L’immense majorité des troupes préfère revenir vers les cars. Et le camion finit par en faire autant.
Les Dijonnais se regroupent peu à peu et décident de rester ensemble, d’éviter la dispersion pour retrouver notre bus garé fort justement là où il nous avait déposé à midi. En face dans les fourrés, on distingue des casques noirs et des canons de fusils. Des petits groupes de CRS sont embusqués tout le long du parcours de retour.
Pendant plus d’une heure, les groupes de manifestants dispersés au fil des évènements, rentrent vers leurs véhicules.

Conclusion :

Il apparaît d’évidence que tout a été fait pour que cette manifestation autorisée ne puisse pas avoir lieu :
en empêchant le rassemblement, égarant les cars ; en changeant à la dernière minute le parcours autorisé par la préfecture ;
La manifestation n’a jamais pu s’organiser et se structurer, permettant ainsi aux casseurs de se mêler aux pacifistes.
Les forces de police ont tronçonné la manifestation en plusieurs groupes qui ont été l’objet d’attaques par des tirs de grenades lacrymogène et de flash-balls dont l’objectif évident était de faire peur, d’impressionner les manifestants pour les inciter à ne plus revenir manifester.
Les autorités ont laissé se rassembler et agir des groupes de Wlams-Blocks, d’autonomes anarchistes, arrivés dès jeudi. Le déploiement massif et inégalé des forces de l’ordre permettait d’interdire l’accès de ces casseurs à la manifestation et d’éviter les graves incidents et les destructions qu’ils ont causés.
Le but était manifestement de dénaturer le caractère pacifiste de la manifestation.
C’est un quartier populaire qui a subi ces dommages alors que le centre-ville était hyper protégé et inaccessible, souvent au mépris des droits des citoyens de Strasbourg.

Les plus hautes autorités de l’Etat portent une lourde responsabilité dans les incidents qui se sont produits et qui auraient pu être encore plus dramatiques sans la solidarité et la sagesse des forces militantes présentes.
[...]
renaud21

Re: Sommet de l'OTAN: la pression est à son comble

Message par renaud21 »

Ce qui est peut-être le + insupportable, c'est le fait que cet évènement soit récupéré par le gouvernement : habilement, il oriente les médias de manière à ce que ceux-ci "invente un autre problème". Laisser du vide aurait facilité la polémique sur les violences policières, alors pour empêcher cela, il valait mieux inventer l'histoire des pauvres habitants livrés sans défense à ces cannibales d'anarchistes.
A quand une histoire de viol mêlant des anar ? ...

Les médias veulent faire pleurer la population car des édifices d'un quartier pauvre ont été abimés ... alors que le reste du temps ils s'en foutent totalement de la population de ces quartiers. Ca me dégoute, et ce qui me dégoute encore +, ce sont ces pourris de gauche qui tiennent le même discours, simplement pour avoir l'occasion de critiquer le gouvernement ... quoique, expliquer à la population la complexité de cette histoire, c'est vrai que ce serait trop compliqué pour elle ...
renaud21

Nouvelle vidéo + discours d'impunité pour les flics

Message par renaud21 »

http://www.lepost.fr/article/2009/04/08 ... tor=AL-235

"Il semble que ces collègues CRS aient manqué de grenades lacrymogènes et que, sans doute sous l'effet du stress, ils se soient emparés de ce qu'ils avaient sous la main" nous disait un membre du syndicat de police Alliance mercredi.

"S'il est avéré que ces collègues ont jeté des pierres, c'est sanctionnable" nous répète-t-il ce jeudi, précisant que, "compte tenu du contexte particulier, il souhaite qu'ils ne soient pas sanctionnés." : :shock: incroyable ! comme si ces pauvres crs étaient tombés dans une embuscade mortelle, et qu'ils avaient tenté de survivre par tous les moyens !

"Ces images ont bien été tournées samedi à Strasbourg, à 500 m environ de l'hôtel Ibis" nous affirme un autre membre du syndicat Alliance ce jeudi, ajoutant "ne pas savoir non plus qui sont ces collègues." : comme part hasard.
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