J'ai renvoyé un courrier explicatif à Paris pour demander ma carte.
Parce que chaque fois, que se soit par mail ou autre me renvoie sur mon comité local qui , lui ne repond pas.
Vais bien finir par l'avoir, cette carte!

Il s'est auto-proclamé. Les comités locaux ont une grande indépendance pour s'organiser. Il est écrit nulle part, autant que je sache, qu'il faille qu'ils aient un dirigeant.Si le Npa local doit etre dirige par un ancien stalinien de la ville, effectivement, j'irai voir ailleurs.
Eh oui, justement, quels sont-ils, notamment en ce qui concerne les chômeurs ? Non, vraiment, le NPA, je ne suis pas très chaud…Et ce qui m'interesse ce sont les objectifs du NPA.
Le NPA demande la revalorisation des minimas sociaux à 300 € de plus par mois, le smig à 1500 €, la réquisition des logements vides et la construction de 10 000 logements par an. L'augmentation de L'APL.
Mais, c'est vrai, cela reste timide au niveau des chômeurs.
J'ignorais. Raison de plus pour l'oublier. Un minimum de cohérence, c'est demander l'impossible ? À quoi peuvent bien servir des élus otages des socio-collabos ou du Modem ?Sauf que Laguiller à certains endroits s'est associée a des listes PS et sur d'autres villes (en Bretagne, je crois, j'ai gardé un journal de LO sur les municipales avec les listes) elle a même fait une liste commune Modem.
À l'impossible, nul n'est tenu en politique.
Sur les élections:L'urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée de la domination de l’homme sur la nature.
Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. Au discours abstrait sur la « croissance nécessaire » ou « la décroissance » absolue, nous opposons une critique radicale du mode de production et de consommation, la redistribution des richesses, le développement de certains secteurs et la « décroissance » d'autres, énergétivores, inutiles, polluants et dangereux.
Nous participons aux élections pour défendre nos idées. Nous défendons la proportionnelle intégrale et réclamons d'avoir un nombre d'élus conforme au poids que nous avons dans la société.
Dans les institutions électives, nous soutiendrons toutes les mesures qui amélioreraient la situation des travailleurs et les droits démocratiques. Nous contribuerions à leur mise en œuvre si les électeurs nous en donnaient la responsabilité. Mais nous resterions fidèles à ce pourquoi nous luttons et ne participerions à aucune coalition contradictoire avec ce combat.
A l’échelle nationale, l’application d’un tel programme impliquerait la confrontation avec les classes dominantes, et exigerait une formidable mobilisation populaire, susceptible de faire émerger de nouvelles formes de pouvoir qui donneraient à un gouvernement anticapitaliste les moyens de sa politique.
Nos élus refusent de cogérer le système. Ils s'opposent avec ténacité aux mesures antisociales et défendent bec et ongles, en toute indépendance des majorités de droite ou social libérales, les intérêts des travailleurs et de la population.
Mais une domination de classe ne peut pas être éliminée par voie de réformes. Les luttes peuvent permettre de la contenir, de lui arracher des mesures progressistes pour les classes populaires, pas la supprimer. La domination de la classe privilégiée de l'Ancien Régime n'a pas été abolie par des réformes. Il a fallu une révolution pour l'éliminer. Il faudra une révolution sociale pour abattre le capitalisme.
@ TristesirL'urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée de la domination de l’homme sur la nature.
Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. Au discours abstrait sur la « croissance nécessaire » ou « la décroissance » absolue, nous opposons une critique radicale du mode de production et de consommation, la redistribution des richesses, le développement de certains secteurs et la « décroissance » d'autres, énergétivores, inutiles, polluants et dangereux.
Soit. Mais le productivisme n'exerce pas seulement ses ravages contre l'environnement et la bio-diversité, mais également, et surtout, contre l'homme et sa liberté. Et comment faire confiance à des gens dont les revendications mêmes démontrent qu'ils n'ont pas rompu avec cette vision de l'homme-caniche que l'on fait sauter après le su-sucre, qui doit "mériter" la promotion ou la petite augmentation ? Qui n'est – tout juste – suffisamment rémunéré que s'il accomplit son devoir de travailleur ? Car si l'on persiste, et c'est le cas, à exiger du travail – à l'exiger des pauvres, évidemment, les héritiers sont dispensés –, quel qu'il soit, pour une subsistance décente, il faudra bien "créer des emplois" ! Et nous revoici à la case départ :Si ce parti a vu ses effectifs multipliés par trois au moins, ce n'est pas pour défendre une politique productiviste qui se ferait au détriment de l'environnement et de la bio-diversité, j'en suis convaincu.
Je ne pense pas que cela soit la position dominante et tout ceci ne sont que des procès d'intentions.Et cela ne change rien au fait que les revendications du NPA concernant les chômeurs sont minimales ; je persiste : ce minimalisme est, consciemment ou non, une punition. Se lever chaque matin pour fabriquer des mines anti-personnel ou des écrans plats est respectable, et ça vaut bien 1 500 euros au minimum. N'en rien faire, volontairement ou non, ce sera – peut-être – 750 euros. C'est suffisant pour un chômeur… qui "vaut" la moitié d'un travailleur… On retrouve là, exactement, l'une des "valeurs" de ce libéralisme que l'on prétend combattre : le "mérite". Et quand ce ne seront plus les patrons qui en jugeront, de ce "mérite", ce sera qui ?
Nous défendons un programme d’urgence qui, pour répondre aux besoins immédiats, prend sur les profits afin d'augmenter les salaires, les pensions de retraites, les minima sociaux.
Le travail n’est pas une marchandise, les salarié-e-s ne sont pas des variables d’ajustement, les licenciements doivent être interdits sous peine de réquisition des entreprises qui licencient, le salaire doit être maintenu en maladie, comme au chômage grâce à une protection sociale intégrale. Pour nous la démocratie ne s’arrête pas à la porte des entreprises, c’est aux salariés de décider de ce qui les concerne en matière de conditions et d’organisation du travail.
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail jusqu’à abolition du chômage…
Pardon, il s'agit d'un constat. 300 euros pour les minima sociaux, c'est bien la revendication, non ? À la louche, ça nous fait dans les 750 euros.Je ne pense pas que cela soit la position dominante et tout ceci ne sont que des procès d'intention
Eh bien, dans cette différence de traitement ! 1 500 euros pour le travailleur, qui le mérite, et 750 pour le non-travailleur, parce que c'est tout ce qu'il mérite !Ceci dit, je ne vois pas où tu as vu que le NPA avait pour valeur le "mérite".
Mais justement ! C'est parce qu'ils sont volontairement maintenus dans la nécessité, dans le besoin, que les pauvres, les chômeurs se transforment en armée de réserve du capitalisme ! Ôtons aux maîtres chanteurs les moyens de leur chantage, et il n'y a plus de chantage ! Il serait bon de rappeler aux "camarades" qu'on ne s'enrôle pas volontairement dans l'armée de réserve du capital…Il faut aussi se rappeler que les chômeurs, les pauvres se transforment en armée de réserve du capitalisme. D'où une certaine méfiance envers eux.
Mais, nom d'un petit bonhomme, c'est le travail qu'il faut abolir ! Le travail au sens de gagner sa vie. Les moyens techniques actuels le permettent : le travail, c'est trois heures par jour en moyenne, si nécessaire.Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail jusqu’à abolition du chômage…
Ne serait-ce pas déjà un bon début? :Mais, nom d'un petit bonhomme, c'est le travail qu'il faut abolir !
Et puis, est ce que le mot "travail" peut désigner de la même façon celui qui est fait dans le cadre du salariat forcé par le capitalisme et celui qui est fait dans le cadre d'une société sans classe où les "travailleurs" décident de la production et des moyens à employer, entre autres, pour la production?.Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail (...)
Certes. Mais réduction jusqu'à quel point ? Et surtout, quand ? Les communistes – de toutes les boutiques – sont experts en lendemains qui chantent à la Saint-Glinglin… Opinion qui n'est pas prête, situation économique, internationale… Les prétextes ne leur ont jamais fait défaut. Toutes les conditions (techniques, financières…) sont réunies dès aujourd'hui pour décréter mort le travail. Il ne manque qu'une volonté politique, rien d'autre.Ne serait-ce pas déjà un bon début? :
Citation :
Le travail use et le chômage de masse ne profite qu’aux patrons : réduction et partage du temps de travail (...)
Évidemment non. Mais les "travailleurs" ne s'interrogent toujours pas sur la nature de la production, son utilité, sa durée… Ils revendiquent du travail, comme nous d'ailleurs, parce qu'on ne peut rien attendre d'autre d'une société productiviste (capitaliste ou communiste). Une société sans classe, rien à redire, mais sans travail, c'est-à-dire sans surconsommation maladive ?Et puis, est ce que le mot "travail" peut désigner de la même façon celui qui est fait dans le cadre du salariat forcé par le capitalisme et celui qui est fait dans le cadre d'une société sans classe où les "travailleurs" décident de la production et des moyens à employer, entre autres, pour la production?
La solution au problème des déchets, c'est de ne pas les produire ! Et la solution au problème de l'eau, c'est de ne pas la souiller. Et pour cela, il suffit de ne pas… travailler !"Production" devant s'entendre au sens large car il faudra bien s'occuper, par exemple de collecter les déchets, d'assainir l'eau etc.
Cela ne suffit pas : que l'on touche 700, 1000 ou 1500 euros, du moment qu'on est chômeur, on est très souvent mal vu. Alors en attendant de partager le travail en parfaites parts égales (ou équitables), il faut changer les mentalités sur le chômage.Travail ou non, instauration d'un revenu de vie, de la naissance à la mort. C'est vers le haut qu'il faut tirer la condition humaine !
: c'est faux, puisque la division des partis de gauche aux prochaines élections européennes va empecher le npa d'avoir le moindre élu."Nous défendons la proportionnelle intégrale et réclamons d'avoir un nombre d'élus conforme au poids que nous avons dans la société."