Encore deux banques européennes nationalisées
Encore deux banques européennes nationalisées
Encore deux banques européennes nationalisées.
Une banque en Angleterre Bradford & Bingley et la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg nationalisent la banque Fortis
Se goinfrer avec les profits et mutualiser les pertes, c'est la méthode capitaliste.
Une banque en Angleterre Bradford & Bingley et la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg nationalisent la banque Fortis
Se goinfrer avec les profits et mutualiser les pertes, c'est la méthode capitaliste.
Une troisième banque eurpéenne dans la tourmente?
Selon l'édition du jour du Figaro, le premier banquier des collectivités locales en France et en Belgique a convoqué dimanche par téléphone un conseil d'administration exceptionnel pour évaluer la situation créée par les déboires de Fortis. Selon certaines sources citées par le quotidien, une augmentation de capital pourrait être annoncée de manière imminente afin de reconstituer les fonds propres et rassurer les marchés. La banque a reconnu qu' « il y avait eu un conseil court dimanche par téléphone pour faire le point sur la situation créée par Fortis ». Dexia devrait solliciter ses principaux actionnaires, les communes belges et la Caisse des dépôts et consignations. Le ministre belge des Finances Didier Reynders a affirmé que l'Etat belge était prêt à soutenir également la banque franco-belge Dexia, comme elle l'a fait avec Fortis, en cas de difficultés.
L'action chute de plus 30% dans les premiers échanges. Le groupe a confirmé la tenue d'une réunion de crise dimanche.
Selon l'édition du jour du Figaro, le premier banquier des collectivités locales en France et en Belgique a convoqué dimanche par téléphone un conseil d'administration exceptionnel pour évaluer la situation créée par les déboires de Fortis. Selon certaines sources citées par le quotidien, une augmentation de capital pourrait être annoncée de manière imminente afin de reconstituer les fonds propres et rassurer les marchés. La banque a reconnu qu' « il y avait eu un conseil court dimanche par téléphone pour faire le point sur la situation créée par Fortis ». Dexia devrait solliciter ses principaux actionnaires, les communes belges et la Caisse des dépôts et consignations. Le ministre belge des Finances Didier Reynders a affirmé que l'Etat belge était prêt à soutenir également la banque franco-belge Dexia, comme elle l'a fait avec Fortis, en cas de difficultés.
L'action chute de plus 30% dans les premiers échanges. Le groupe a confirmé la tenue d'une réunion de crise dimanche.
Le premier ministre belge, Yves Leterme a annoncé, mardi matin 30 septembre, qu'un accord était intervenu entre gouvernements belge, français et luxembourgeois pour injecter 6,4 milliards d'euros dans le bancassureur Dexia, deuxième victime en Belgique de la crise financière après Fortis
(vous aurez compris d'où vient l'argent chargé de renflouer cette banque)
Une banque allemande,Hypo Real Estate, sauvée de la faillite.
(vous aurez compris d'où vient l'argent chargé de renflouer cette banque)
Une banque allemande,Hypo Real Estate, sauvée de la faillite.
Parachute doré pour l'(ex)administrateur délégué de Dexia?
Selon le rapport annuel de la banque franco-belge, le dirigeant démissionnaire a le droit de toucher 3,8 millions d'euros en cas de départ contraint.
Selon le rapport annuel de la banque franco-belge, le dirigeant démissionnaire a le droit de toucher 3,8 millions d'euros en cas de départ contraint.
Prime à l'incompétence
Pas grave, on les recycle les mauvais
Nicolas Mérindol, qui a démissionné dimanche de la direction générale des Caisses d'Epargne va prendre la tête du Crédit Foncier
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.08
Le Crédit Foncier "n'a pas vocation à être le refuge ou le parachute doré de dirigeants qui ont failli". L'intersyndicale de la banque est catégorique : elle ne veut pas de Nicolas Mérindol à la tête du Foncier. Démissionaire, dimanche, de la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), 48 heures après l'annonce d'une perte de 600 millions d'euros sur les marchés, Mérindol était annoncé dès lundi au Crédit Foncier, où il pourrait devenir président directeur général.
"Ce qui n'est pas bon pour les Caisses d'Epargne serait-il largement suffisant pour le Crédit Foncier ?", demandent dans un communiqué les syndicats CFDT, CFE-CFC, CFTC, FO, SUD et SU-SNA-UNSA, qui disent avoir appris la nouvelle "avec stupeur".
L'intersyndicale rappelle également que "M. Mérindol est celui qui a monté la prise de participation dans Nexity en cédant une part du Crédit Foncier, alors que le personnel du CFF et son intersyndicale avaient démontré que l'achat se faisait à un prix bien trop élevé et sans visibilité".
"Il est celui qui a exigé la rigueur pour les salariés du CFF, rigueur qu'il ne s'appliquait pas à lui-même, il est celui qui a défendu des projets dont le manque d'intérêt et l'opacité sautent aux yeux (...), il est celui qui a dit à l'ensemble de l'encadrement du CFF : si vous avez une remarque à faire sur les décisions que nous prenons, venez-nous le dire, nous vous réexpliquerons, ensuite vous appliquerez ou vous vous mettrez vous-mêmes en dehors de l'entreprise", ajoute l'intersyndicale.
Pour mémoire, outre M. Mérindol, les deux autres dirigeants démissionaires de la Caisse d'épargne ne sont pas restés bien longtemps désœuvrés. Julien Carmona reste directeur financier du groupe Caisse d'épargne. Quant à Charles Milhaud, il a quitté la présidence du directoire mais reste président du conseil de surveillance de NAtixis, filiale de l'Ecureuil.
Alors les grands discours de Lagarde et du Président sur les terribles sanctions qui menacent les dirigeants corrompus , c'était à l'insu de leur plein gré ?
Crédit Foncier : les syndicats dénoncent l'arrivée de Nicolas Merindol
source

Nicolas Mérindol, qui a démissionné dimanche de la direction générale des Caisses d'Epargne va prendre la tête du Crédit Foncier
LEMONDE.FR avec AFP | 21.10.08
Le Crédit Foncier "n'a pas vocation à être le refuge ou le parachute doré de dirigeants qui ont failli". L'intersyndicale de la banque est catégorique : elle ne veut pas de Nicolas Mérindol à la tête du Foncier. Démissionaire, dimanche, de la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), 48 heures après l'annonce d'une perte de 600 millions d'euros sur les marchés, Mérindol était annoncé dès lundi au Crédit Foncier, où il pourrait devenir président directeur général.
"Ce qui n'est pas bon pour les Caisses d'Epargne serait-il largement suffisant pour le Crédit Foncier ?", demandent dans un communiqué les syndicats CFDT, CFE-CFC, CFTC, FO, SUD et SU-SNA-UNSA, qui disent avoir appris la nouvelle "avec stupeur".
L'intersyndicale rappelle également que "M. Mérindol est celui qui a monté la prise de participation dans Nexity en cédant une part du Crédit Foncier, alors que le personnel du CFF et son intersyndicale avaient démontré que l'achat se faisait à un prix bien trop élevé et sans visibilité".
"Il est celui qui a exigé la rigueur pour les salariés du CFF, rigueur qu'il ne s'appliquait pas à lui-même, il est celui qui a défendu des projets dont le manque d'intérêt et l'opacité sautent aux yeux (...), il est celui qui a dit à l'ensemble de l'encadrement du CFF : si vous avez une remarque à faire sur les décisions que nous prenons, venez-nous le dire, nous vous réexpliquerons, ensuite vous appliquerez ou vous vous mettrez vous-mêmes en dehors de l'entreprise", ajoute l'intersyndicale.
Pour mémoire, outre M. Mérindol, les deux autres dirigeants démissionaires de la Caisse d'épargne ne sont pas restés bien longtemps désœuvrés. Julien Carmona reste directeur financier du groupe Caisse d'épargne. Quant à Charles Milhaud, il a quitté la présidence du directoire mais reste président du conseil de surveillance de NAtixis, filiale de l'Ecureuil.
Alors les grands discours de Lagarde et du Président sur les terribles sanctions qui menacent les dirigeants corrompus , c'était à l'insu de leur plein gré ?
Crédit Foncier : les syndicats dénoncent l'arrivée de Nicolas Merindol
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