Vous, le RSA, vous en pensez quoi ?
le rsa s'adresse aux bénéficiaires des minimas sociaux.(Mabulle)
Bénéficiaires des minimas sociaux , qui, au bout de 2 ans de RMI, ou autre minima n'est plus " employable" et, pour qui l'employeur ne prend meme pas la peine d'un entretien ou d'une réponse ,et, HOP, sortez du Chapeau, et, il devient subitement employable!
En secteur hospitalier ou socio-educatif dès que tu a été absent du milieu plus de2ans, on ne veut plus de toi, et, là subitement, sous prétexte de RSA , je deviendrai employable, bizarre, non?
Et curieusement, ils vont arriver à trouver des emplois pour 4 millions de personnes, jusqu'alors inembauchables ( comme disait zemour , chez ruquier samedi soir)
Bénéficiaires des minimas sociaux , qui, au bout de 2 ans de RMI, ou autre minima n'est plus " employable" et, pour qui l'employeur ne prend meme pas la peine d'un entretien ou d'une réponse ,et, HOP, sortez du Chapeau, et, il devient subitement employable!
En secteur hospitalier ou socio-educatif dès que tu a été absent du milieu plus de2ans, on ne veut plus de toi, et, là subitement, sous prétexte de RSA , je deviendrai employable, bizarre, non?
Et curieusement, ils vont arriver à trouver des emplois pour 4 millions de personnes, jusqu'alors inembauchables ( comme disait zemour , chez ruquier samedi soir)
nétoyage de WC public, entretien des rues, manutentionnaires ...(toit de chome)
Le nettoyage des rues ne se fait pas, les municipalités n'ont plus les moyens! Le nettoyage des wc publics sont des postes reservées aux benéficiaires des Centres d'aides par le travail ( ici, toujours, ailleurs, je ne sais pas)et les postes de manutentionnaires , quand ils restent une ou deux usines , non parties s'établir en Chine, sont reservées aux Roumains, polonais, et, sans papiers qui tentent de s'etablir dans le coin.!!!
Le nettoyage des rues ne se fait pas, les municipalités n'ont plus les moyens! Le nettoyage des wc publics sont des postes reservées aux benéficiaires des Centres d'aides par le travail ( ici, toujours, ailleurs, je ne sais pas)et les postes de manutentionnaires , quand ils restent une ou deux usines , non parties s'établir en Chine, sont reservées aux Roumains, polonais, et, sans papiers qui tentent de s'etablir dans le coin.!!!
Samedi 27 septembre 2008
Quand le RSA marche vers le totalitarisme...
http://www.survitualisme.info
La mise en place du Revenu de Solidarité Active répond bien à une
inversion de la logique de l'emploi. Il ne s'agit plus que les emplois
descents soient accibles à toutes et tous mais que chacune et chacun se
flagèlent pour trouver un emploi même inepte.
Est-ce en fait que cette inversion ne répond pas à la logique d'un
capitalisme social ? Peut-être pas. Le social vu par le capitaliste est
avant tout une succession de chiffres. Hors dans ce cas précis nous
sommes encore dans la pure logique des chiffres. Pourtant la véritable
raison d'être du RSA n'est même pas de modifier les chiffres mais de
faire peser les soupsons sur les chômeu-r-euse-s. En cela il constitue
une rupture avec le capitalisme social. Non le RSA ne changera pas les
chiffres, il y en aura toujours un à la place d'un autre, mais il
sigmatisera une partie de la population.
Comment affirmer cela après les discours endiablés de Nicolas Sarkozy.
Et bien parce qu'il est fort vraissemblable que cet habillage sakozyste
de gauche ne soit qu'une facade publicitaire pour calmer le bon peuple.
Ce n'est certainement pas par hasard si la mise en oeuvre du RSA fait
suite à une longue campagne de dénigrement à l'égard des personnes en
recherche d'emploi et qu'il est question dans le même temps de «
sanctions contre les chômeurs ».
C'est une longue marche vers le totalitarisme qui a pris la route. On
peut prévoir que les politiques seront impuissants pour faire face à
cette armée en marche.
Ne reste que la réactivité populaire pour faire face à l'avancée de ce
fascisme démocratique.
par Léopold Fidel Privares publié dans : Du 27/09/2008 au 10/10/2008
La Réactivité Populaire ??? On peut toujours rever!
_______________________________________________
Quand le RSA marche vers le totalitarisme...
http://www.survitualisme.info
La mise en place du Revenu de Solidarité Active répond bien à une
inversion de la logique de l'emploi. Il ne s'agit plus que les emplois
descents soient accibles à toutes et tous mais que chacune et chacun se
flagèlent pour trouver un emploi même inepte.
Est-ce en fait que cette inversion ne répond pas à la logique d'un
capitalisme social ? Peut-être pas. Le social vu par le capitaliste est
avant tout une succession de chiffres. Hors dans ce cas précis nous
sommes encore dans la pure logique des chiffres. Pourtant la véritable
raison d'être du RSA n'est même pas de modifier les chiffres mais de
faire peser les soupsons sur les chômeu-r-euse-s. En cela il constitue
une rupture avec le capitalisme social. Non le RSA ne changera pas les
chiffres, il y en aura toujours un à la place d'un autre, mais il
sigmatisera une partie de la population.
Comment affirmer cela après les discours endiablés de Nicolas Sarkozy.
Et bien parce qu'il est fort vraissemblable que cet habillage sakozyste
de gauche ne soit qu'une facade publicitaire pour calmer le bon peuple.
Ce n'est certainement pas par hasard si la mise en oeuvre du RSA fait
suite à une longue campagne de dénigrement à l'égard des personnes en
recherche d'emploi et qu'il est question dans le même temps de «
sanctions contre les chômeurs ».
C'est une longue marche vers le totalitarisme qui a pris la route. On
peut prévoir que les politiques seront impuissants pour faire face à
cette armée en marche.
Ne reste que la réactivité populaire pour faire face à l'avancée de ce
fascisme démocratique.
par Léopold Fidel Privares publié dans : Du 27/09/2008 au 10/10/2008
La Réactivité Populaire ??? On peut toujours rever!
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Eh bien voila, comment rendre une population docile en la fatiguant au travail pour presque rien en obligeant à travailler en lui faisant miroiter qu'elle aura mieux, que c'est un tremplin etc.... Pour stigmatiser d'autant plus celles et ceux qui n'ont pas d'emplois ("comment ? t'a pas de job ? C'est pas normal !").
Pourquoi aussi rajouter une taxe tout en sachant qu'une personne en RSA coutera moins cher qu'une personne en RMI : elle rapporte un peu de taxe sur le travail, consomera un peu plus (achats de vetements appropriés à l'emploi, repas du midi ou du soir selon les horaires, cafés entre collègues, transports s'ils ne sont pas gratuits). Si un "heureux bénéficiaire" du RSA se met à gagner plus qu'un SMIC avec de l'expérience, adieu les allocs et bonjour la galère du SMICard. En plus il pourra se plaindre des conditions de travail à son entourage !
Pourquoi aussi rajouter une taxe tout en sachant qu'une personne en RSA coutera moins cher qu'une personne en RMI : elle rapporte un peu de taxe sur le travail, consomera un peu plus (achats de vetements appropriés à l'emploi, repas du midi ou du soir selon les horaires, cafés entre collègues, transports s'ils ne sont pas gratuits). Si un "heureux bénéficiaire" du RSA se met à gagner plus qu'un SMIC avec de l'expérience, adieu les allocs et bonjour la galère du SMICard. En plus il pourra se plaindre des conditions de travail à son entourage !
LE RSA EST VOTE
DONC, voilà c'est fait!
Selon l'info dispensée sur le JT de FR2 ce soir , à 2Oh , le RSA rentre en application des le mois deJUIN2009.
Fini l'experimentation.
Seul le PC a voté contre , puisque le PS en se retirant du vote n'a pas pris partit et ne s'expose pas!Par contre, le PS a permit le vote à une large majorité par les élus de droite.
Rassurez vous, elus du PS, une raison de plus, qui ne me fera pas voter pour vous en 2012! Si le suffragge universel existe encore.
Selon l'info dispensée sur le JT de FR2 ce soir , à 2Oh , le RSA rentre en application des le mois deJUIN2009.
Fini l'experimentation.
Seul le PC a voté contre , puisque le PS en se retirant du vote n'a pas pris partit et ne s'expose pas!Par contre, le PS a permit le vote à une large majorité par les élus de droite.
Rassurez vous, elus du PS, une raison de plus, qui ne me fera pas voter pour vous en 2012! Si le suffragge universel existe encore.
J'ai assisté au débat sur le RSA qui s'est tenu le 9 octobre à la bourse du travail du 3ème arrondissement de Paris.
Les organisations de chômeurs habituelles étaient représentées.
Je ne vais pas faire un compte-rendu exhaustif ici.
Il a été rappelé que le RSA n'est pas un contrat de travail, qu'il n'est pas attaché à une personne, que les moins de 25 ans en seraient exclus ainsi que beaucoup d'étrangers résidant en France.
Et que le RSA risquait de créer un effet d'aubaine chez certains patrons.
Il a été question de savoir si le RSA allait aggraver la précarité et détériorer l'emploi. Il m'a semblé que sur ce sujet il y avait des divisions.
Il a été dit que le RSA allait participer à imposer le sous-emploi, le travail en miettes non-choisi comme quelque chose de normal.
Une économiste a mis en perspective le RSA et indiqué que cette réforme allait dans le sens de faire baisser le coût du travail pour les employeurs en faisant supporter à la collectivité entière cette baisse et permettant aux patrons de ne pas avoir à faire face pleinement à leur responsabilités sociales.
Taper sur les pauvres et les précaires pour faire baisser le coût du travail est la philosophie suivie.
Il a été aussi question de l'injustice de créer un impôt non progressif pour financer le RSA qui va concerner une bonne partie de la population (mais pas les très riches, qui sont protégés par le bouclier fiscal) et en particulier des retraités peu fortunés.
Il a aussi été question de la pression qui va s'exercer sur les futurs assujettis au RSA pour leur faire accepter n'importe quel emploi.
Et le libre choix de son emploi risque d'être bafoué.
Quelqu'un dénonçait le triangle infernal de l'ORE (offre raisonnable d'emploi), le PPAE (projet personnalisé d'accès à l'emploi) et le RSA
en ajoutant que la lutte devait porter sur l'ORE qui est le noeud du problème.
Quelqu'un rappelait que le PPAE était une monstruosité:
Le gouvernement, la force publique, décidant un projet pour quelqu'un.
Il a été évoqué par la représentante du SNU-ANPE le fait de savoir si les anciens érémistes obligés de s'inscrire à l'ANPE pour percevoir
de quoi survivre auront le choix de préciser qu'ils cherchent un plein-temps ou est ce que cela leur sera refusé.
Et je pense que dans le deuxième cas, la pression de l'ANPE sera infernale.
D'autant plus que le RSA risque de déculpabiliser certains agents ANPE en rendant acceptable et normal de proposer à quelqu'un de travailler rien qu'une heure par semaine.
Il a été fait constat du fait que les choses étaient encore globalement floues pour les assoc' de chômeurs et de la difficulté de mobiliser mais qu'il faudrait expliquer , encore et encore, pour parvenir à mobiliser.
Je pense qu'il faut bien sûr élargir la lutte et ne pas la cantonner aux précaires et chômeurs. Tous les salariés sont concernés:
Pour moi, Le RSA c'est la mort du SMIC. Et la mort du SMIC ne concerne pas que les chômeurs.
Il a été question de la manifestation "traditionnelle" des chômeurs qui devrait avoir lieu le 6 décembre cette année si j'ai bien compris.
Et que cette manif' pourrait être utilisée pour faire passer des messages sur le RSA et des revendications.
Les organisations de chômeurs habituelles étaient représentées.
Je ne vais pas faire un compte-rendu exhaustif ici.
Il a été rappelé que le RSA n'est pas un contrat de travail, qu'il n'est pas attaché à une personne, que les moins de 25 ans en seraient exclus ainsi que beaucoup d'étrangers résidant en France.
Et que le RSA risquait de créer un effet d'aubaine chez certains patrons.
Il a été question de savoir si le RSA allait aggraver la précarité et détériorer l'emploi. Il m'a semblé que sur ce sujet il y avait des divisions.
Il a été dit que le RSA allait participer à imposer le sous-emploi, le travail en miettes non-choisi comme quelque chose de normal.
Une économiste a mis en perspective le RSA et indiqué que cette réforme allait dans le sens de faire baisser le coût du travail pour les employeurs en faisant supporter à la collectivité entière cette baisse et permettant aux patrons de ne pas avoir à faire face pleinement à leur responsabilités sociales.
Taper sur les pauvres et les précaires pour faire baisser le coût du travail est la philosophie suivie.
Il a été aussi question de l'injustice de créer un impôt non progressif pour financer le RSA qui va concerner une bonne partie de la population (mais pas les très riches, qui sont protégés par le bouclier fiscal) et en particulier des retraités peu fortunés.
Il a aussi été question de la pression qui va s'exercer sur les futurs assujettis au RSA pour leur faire accepter n'importe quel emploi.
Et le libre choix de son emploi risque d'être bafoué.
Quelqu'un dénonçait le triangle infernal de l'ORE (offre raisonnable d'emploi), le PPAE (projet personnalisé d'accès à l'emploi) et le RSA
en ajoutant que la lutte devait porter sur l'ORE qui est le noeud du problème.
Quelqu'un rappelait que le PPAE était une monstruosité:
Le gouvernement, la force publique, décidant un projet pour quelqu'un.
Il a été évoqué par la représentante du SNU-ANPE le fait de savoir si les anciens érémistes obligés de s'inscrire à l'ANPE pour percevoir
de quoi survivre auront le choix de préciser qu'ils cherchent un plein-temps ou est ce que cela leur sera refusé.
Et je pense que dans le deuxième cas, la pression de l'ANPE sera infernale.
D'autant plus que le RSA risque de déculpabiliser certains agents ANPE en rendant acceptable et normal de proposer à quelqu'un de travailler rien qu'une heure par semaine.
Il a été fait constat du fait que les choses étaient encore globalement floues pour les assoc' de chômeurs et de la difficulté de mobiliser mais qu'il faudrait expliquer , encore et encore, pour parvenir à mobiliser.
Je pense qu'il faut bien sûr élargir la lutte et ne pas la cantonner aux précaires et chômeurs. Tous les salariés sont concernés:
Pour moi, Le RSA c'est la mort du SMIC. Et la mort du SMIC ne concerne pas que les chômeurs.
Il a été question de la manifestation "traditionnelle" des chômeurs qui devrait avoir lieu le 6 décembre cette année si j'ai bien compris.
Et que cette manif' pourrait être utilisée pour faire passer des messages sur le RSA et des revendications.

le rsa = mort définitive du salaire et du travail descend
l'état gagne plus évidemment à appauvrir la population, et aider le patronnat,
la machine est en route .... aux armes citoyens nous sommes bien en pleine guerre économique !!!!! et la France n'est pas seule touchée
RSA : Beaucoup vont y perdre !
Merci à Patdu49 et ses calculs pragmatiques, ainsi qu'au collectif RTO qui publie des actus croustillantes.
Merci à Patdu49 et ses calculs pragmatiques, ainsi qu'au collectif RTO qui publie des actus croustillantes.
Un extrait d'un entretien avec Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Le revenu de solidarité active (RSA) et la politique menée par le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, vont-elles changer la donne ?
Si l’on fait l’hypothèse qu’il n’y a, somme toute, que peu de désincitation financière pour les allocataires des minima sociaux, on ne peut pas attendre grand chose du RSA. Il servira peut être à améliorer la situation des bas revenus au travail mais, dans tous les cas, ce ne sera pas une révolution. Dans le fond, le RSA ne s’éloigne guère de la prime pour l’emploi ; il va financer des bas niveaux de qualification. La face du monde n’en sera pas changée et il n’y a, en tout état de cause, pas à trop s’en indigner. Aujourd’hui, il faudrait surtout combattre le temps partiel contraint et la précarité des statuts… Que fait-on pour permettre aux personnes qui en ont réellement besoin de travailler plus ? Au-delà, le RSA pose deux problèmes. Le premier, c’est de socialiser – comme avec la prime pour l’emploi – le revenu du travail, en faisant payer les salaires par la collectivité tout entière. Pourquoi pas ? Mais alors, on change profondément de système : c’est l’État qui paie les pauvres. Si les entreprises semblent se délester, il faudra en réalité toujours financer ces revenus avec la richesse créée. Or, pour moi, le revenu doit essentiellement rester distribué là où se créé la valeur. Le second problème du RSA, c’est de changer la responsabilité de la preuve : toute la thématique de l’incitation vise à faire comprendre aux pauvres qu’on en fait assez, qu’ils sont les seuls responsables de leur sort. Il existe bien sûr des « profiteurs » dans tous les milieux, mais l’immense majorité des plus démunis ne demande qu’à travailler !
Le revenu de solidarité active (RSA) et la politique menée par le haut-commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, vont-elles changer la donne ?
Si l’on fait l’hypothèse qu’il n’y a, somme toute, que peu de désincitation financière pour les allocataires des minima sociaux, on ne peut pas attendre grand chose du RSA. Il servira peut être à améliorer la situation des bas revenus au travail mais, dans tous les cas, ce ne sera pas une révolution. Dans le fond, le RSA ne s’éloigne guère de la prime pour l’emploi ; il va financer des bas niveaux de qualification. La face du monde n’en sera pas changée et il n’y a, en tout état de cause, pas à trop s’en indigner. Aujourd’hui, il faudrait surtout combattre le temps partiel contraint et la précarité des statuts… Que fait-on pour permettre aux personnes qui en ont réellement besoin de travailler plus ? Au-delà, le RSA pose deux problèmes. Le premier, c’est de socialiser – comme avec la prime pour l’emploi – le revenu du travail, en faisant payer les salaires par la collectivité tout entière. Pourquoi pas ? Mais alors, on change profondément de système : c’est l’État qui paie les pauvres. Si les entreprises semblent se délester, il faudra en réalité toujours financer ces revenus avec la richesse créée. Or, pour moi, le revenu doit essentiellement rester distribué là où se créé la valeur. Le second problème du RSA, c’est de changer la responsabilité de la preuve : toute la thématique de l’incitation vise à faire comprendre aux pauvres qu’on en fait assez, qu’ils sont les seuls responsables de leur sort. Il existe bien sûr des « profiteurs » dans tous les milieux, mais l’immense majorité des plus démunis ne demande qu’à travailler !