L'ANPE en province ? J'ai quelques questions...
Re: En parlant de marin pêcheur
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Dernière modification par Antoine le 18 avr. 2009, modifié 1 fois.
Quel courage, Antoine !!!
Cela peut être proposé dans le cadre d'un parcours sur un métier particulier (et donc imposé pour la poursuite du parcours car il y a des formations prévues par la suite, et qu'il n'est pas possible de payer des formations à des personnes qui se rendront compte finalement que le métier ne leur plait pas) ou dans le cadre de la découverte de plusieurs métiers, afin de choisir celui qui correspond le mieux.
Autant dire que le DE qui se retrouve dans l'entreprise est loin d'être opérationnel et productif, et est plutot un poids pour l'employeur.
De plus, l'EMT n'est pas forcement en vue d'embauche donc reste dans le cadre de l'approche d'un nouveau métier.
C'est ensuite au conseiller référent de tenir compte du souhait et des désirs du DE pour déterminer la formation qui lui conviendra, en cohérence avec le marché du travail.
Au contraire, c'est tellement plus facile quand le DE a déja réfléchi à sa situation et a fait au moins un début de diagnostic.
Mais s'il se trompe ou ne tient pas compte du marché de l'emploi, c'est le devoir du conseiller de l'en informer, et de trouver une autre orientation qui lui convienne.
Ce qui n'est pas normal, c'est que ces offres existent, mais ceci est un avis personnel. Cependant ce n'est pas à l'anpe de les bloquer pour d'autre critères que le cadre légal.
La première personne qui doit réfléchir au poste à viser, c'est le DE. Le conseiller a la connaissance du marché mais il n'est pas dans la tête du DE. Il n'y a qu'en entrant dans une vraie communication que l'on peut exploiter ces connaissances du marché pour les appliquer à son vecu et ses souhaits (même si ces données ne sont pas ce qu'on aimerait entendre, ce n'est pas le conseiller qui en est responsable).
Parfois le conseiller est assez fin psychologue pour trouver une bonne piste, parfois il ne l'est pas. Il faut alors prendre l'info et faire son propre diagnostic.
Parfois le DE est suffisament ouvert pour écouter, et parfois il ne l'est pas et considère avant même le début de l'entretien que le conseiller va lui raconter des conneries. Et là la situation ne peut que stagner.
Une EMT n'est pas proposée sans raison : lorsqu'il a été défini un projet professionnel avec un DE dans un nouveau domaine pour lui, il est tout à fait cohérent de passer quelques jours en entreprise pour prendre conscience de la validité du projet, d'abord pour ne pas avoir une fausse idée du métier, et pour avoir un début de validation les aptitudes du DE.A propos, peut-on être radié pour avoir refusé une EMT, c'est à dire un emploi non payé , pratique souvent employée pour remplacer un CDD, avec carotte au bout du bâton comme dans les manèges pour enfants mais dont on ne peut pas décrocher la carotte
Cela peut être proposé dans le cadre d'un parcours sur un métier particulier (et donc imposé pour la poursuite du parcours car il y a des formations prévues par la suite, et qu'il n'est pas possible de payer des formations à des personnes qui se rendront compte finalement que le métier ne leur plait pas) ou dans le cadre de la découverte de plusieurs métiers, afin de choisir celui qui correspond le mieux.
Autant dire que le DE qui se retrouve dans l'entreprise est loin d'être opérationnel et productif, et est plutot un poids pour l'employeur.
De plus, l'EMT n'est pas forcement en vue d'embauche donc reste dans le cadre de l'approche d'un nouveau métier.
C'est qu'il y a plusieurs postes, tout simplement.certaines offres que j'ai lu dans la rubrique CDI apparaissent également dans la rubrique CDD (le n° d'offre change, mais contenu identique )
C'est un peu ça. Les formations prises en charge le sont parce qu'elles ont des chances de déboucher sur une embauche : payer des formations qui ne mènent à rien à des DE c'est les envoyer au casse pipe en gaspillant l'argent public en plus. Ce qui fait qu'on peut effectivement en conclure que les formations ont adaptées aux besoins des entreprises, mais vu que ce sont elles qui recrutent, je ne vois pas trop comment procéder autrement.1) Les "formations" que l'Anpe propose, ne sont pas en fonction des besoins du DE mais des leurs. (formations subventionnées et deals avec certaines boîtes)
C'est ensuite au conseiller référent de tenir compte du souhait et des désirs du DE pour déterminer la formation qui lui conviendra, en cohérence avec le marché du travail.
2) La motivation du DE est exigé, et quand il en fait preuve, la première chose à faire c'est de la casser. On ne supporte pas que le DE soit un individu qui pense par lui-même, qu'il ait des idées et des projets, qu'il fasse des propositions qui sont en cohérence avec sa situation.
Au contraire, c'est tellement plus facile quand le DE a déja réfléchi à sa situation et a fait au moins un début de diagnostic.
Mais s'il se trompe ou ne tient pas compte du marché de l'emploi, c'est le devoir du conseiller de l'en informer, et de trouver une autre orientation qui lui convienne.
Est-il normal que l’ANPE contribue à publier des offres dont les conditions sont inacceptables (BAC +3/4 avec 5 ans d’expérience au SMIC) ?
Ce qui n'est pas normal, c'est que ces offres existent, mais ceci est un avis personnel. Cependant ce n'est pas à l'anpe de les bloquer pour d'autre critères que le cadre légal.
Est-il normal d’avoir le ressentiment comme quoi au final le seul poste pour lequel votre conseillère vous trouvera le bon profil est pour un poste de manœuvre (domaine le plus en tension de la région) ?
La première personne qui doit réfléchir au poste à viser, c'est le DE. Le conseiller a la connaissance du marché mais il n'est pas dans la tête du DE. Il n'y a qu'en entrant dans une vraie communication que l'on peut exploiter ces connaissances du marché pour les appliquer à son vecu et ses souhaits (même si ces données ne sont pas ce qu'on aimerait entendre, ce n'est pas le conseiller qui en est responsable).
Parfois le conseiller est assez fin psychologue pour trouver une bonne piste, parfois il ne l'est pas. Il faut alors prendre l'info et faire son propre diagnostic.
Parfois le DE est suffisament ouvert pour écouter, et parfois il ne l'est pas et considère avant même le début de l'entretien que le conseiller va lui raconter des conneries. Et là la situation ne peut que stagner.