http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... eudi.shtmlAlors que de nouvelles manifestations étudiantes ont lieu jeudi à Montréal, à Sherbrooke et en Outaouais, les étudiants et les policiers campent sur leurs positions quant aux affrontements qui ont marqué les rassemblements de mercredi.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) explique que pendant que des manifestants se dirigeaient vers l'édifice, des étudiants occupaient déjà les locaux de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). Le SPVM affirme avoir reçu une demande d'expulsion de la part des responsables de l'édifice.
« Pour procéder à une telle manoeuvre, il fallait enlever les manifestants qui étaient à l'extérieur pour pouvoir entrer en dedans et expulser les manifestants », explique Philippe Pichet, du SPVM.
Au total, mercredi, sept personnes ont été arrêtées par les forces policières. Ces dernières auraient été arrêtées en vertu de certains règlements municipaux, mais aussi pour ne pas avoir obtempéré aux directives des policiers. Une personne a été arrêtée pour agression armée.
Cinq arrestations ont eu lieu lors d'une première manifestation étudiante, tenue en après-midi devant le siège social de Loto-Québec et aussi à l'intérieur, où se trouvent également les bureaux de la CREPUQ.
Un force démesurée, selon les étudiants
De leur côté, les étudiants affirment que les policiers ont agi trop rapidement et avec une force disproportionnée. « Hier, un appel de dispersion qui a été fait alors que la manifestation n'était commencée que depuis quelques minutes : appeler un appel de dispersion aussi rapidement, c'est non seulement jeter de l'huile sur le feu, parce c'est bien évident que les manifestants et manifestantes ne quitteront pas après 15 minutes de manifestation, mais c'est également une manière détournée de nous empêcher de manifester », soutient le porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois.(...)
La brutalité des forces de répression des capitalistes est la même partout où sont dénoncés, au moins, les dysfonctionnements d'une société capitaliste.
Ils se mobilisent contre l'augmentation du prix de la scolarité à l'université si j'ai bien compris.
Partout les capitalistes essaient de faire payer leur crise à la population.