Nous avons tous un style et échangeons, bien sûr, sur ce qui nous tient le plus à coeur ! Rien de dramatique à cela.

Très juste.jeremi62 a écrit :nous sommes toujours dans une société qui valorise la réussite, et notamment la réussite scolaire, et le diplôme. Il est intéressant, d'ailleurs, de constater que c'est une politique appliquée par Pôle-Emploi, qui finance justement des formations - et constitue un plébiscite assez fort envers les jeunes demandeurs d'emploi et les moins jeunes: les formations professionnelles et diplômantes, notamment celles concernant l'artisanat et les licences professionnelles. Ce sont des métiers "sous-tension" où il existerait une demande du point de vue des recruteurs. Pôle-Emploi n'est pas "anti-formation" il est juste intéressé par les formations rapides qui débouchent sur un emploi, pas toujours bien rémunéré, mais suffisant pour amoindrir les statistiques du chômage.
Pause Détente a écrit :Les pros passionnés ont ici la parole !
portrait agent d'entretien et de nettoyage
« Si on travaille bien, tout est possible » Khalid, 38 ans, agent de propreté
Khalid, 38 ans, est agent de service dans une grande entreprise de propreté en région parisienne. Il nous raconte son expérience.
Comment êtes-vous devenu agent de propreté ?
Quand je suis arrivé du Maroc, j’ai trouvé du travail dans une entreprise de propreté puis j’ai intégré le groupe Onet il y a trois ans. J’ai notamment été agent de service dans les bureaux de clients du marché de Rungis, mais aussi dans l’hôpital de Villeneuve Saint-Georges. Et maintenant je fais exclusivement des stations services.…
http://www.meteojob.com/fiches-metiers/ ... oyage.html
Si ! bien sûrjeremi62 a écrit :L'idée de l'artisanat leur plaisait bien, ils s'inscrivent tous les deux en CAP/BEP Boulangerie-Pâtisserie, leur formation complète est payée mais ils sortent donc diplômés mais sans pognon pour ouvrir leur boulangerie, enfin, sans perspective de financement, ou d'aide à l'installation. L'Etat leur arrange, comme à tous les artisants ou commerçants je suppose, une fiscalité allégée pendant quelques temps, mais absolument aucune aide pour l'achat des outils etc. Cette aide aurait été possible s'ils avaient décidé de s'installer en Zone Urbaine ... je ne sais plus quoi, bref, s'ils avaient décidé de s'installer sur un territoire ciblé par l'Etat en termes de pauvreté, de niveau de vie des habitants, en termes aussi de décrochage scolaire, de délinquance, etc. Il y a bien une cause à effet : une aide à l'investissement pour les petites entreprises si elles intègrent un territoire défini institutionnellement et critérisé en termes de pauvreté, de décrochages de diverses natures... Sinon, rien, aucune aide
Ce n'est pas tant qu'elle refuse d'écouter les "pauvres", mais plutot qu'elle est persuadée que les "pauvres" souhaitent uniquement intégrer leur modèle. Le pauvre doit rêver de consomation. A la CAF, le crédit pour La Télé est gratuit.jeremi62 a écrit :En ce qui me concerne, je pense aussi que l'institution peut la créer en refusant d'écouter les "pauvres" qui ont aussi des idées, des projets de vie...
C'est pourquoi, il est vivement conseillé de se cultiver, par tous les moyens qui "nous" restent de pouvoir échanger, s'enrichir...Mentor a écrit :...Mais il est vrai aussi qu'en fonction de son pôle d'intérêt pour le sujet ou la situation, chacun(e) peut partager une réflexion plus approfondie...
Comme toi, je me plais à souligner que les études faites (et les diplômes éventuellement obtenus...) ne sont pas forcément synonymes de compétences ou d'expertises monopolistiques...Pour preuve dans le domaine social, certaines personnes sont plus psychologues ou pédagogues que des "professionnel(les)" dument diplômés...
PS : Quelle impolitesse quand même que ne citer ni nulle part le titre de ministre de la justice, garde des sceaux qui convient à M MERCIER.Le 16 janvier 2012, Michel MERCIER et Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, ont signé à l'Hôtel du Département la convention relative aux contrats uniques d'insertion (CUI) et les premiers contrats de 7 heures hebdomadaires dans le Rhône...
Article et source
Au détour de ces articles, on peut chiffrer le coût individuel des aides investies :Le Rhône pilote en la matière
.../...« Depuis 14 mois, tout a changé, explique-il. Grâce à l'association Rhône Insertion Environnement je bénéficie d'un contrat unique d'insertion de 30 heures par semaine et travaille dans les espaces verts. C'est indispensable pour se relancer dans la vie »..../...
.../...« Ces contrats [de 7 heures] s'adressent aux allocataires du RSA les plus fragilisés et les plus éloignés de l'emploi », résume le conseil général. Il s'agit par exemple de personnes qui n'ont pas de permis de conduire, de diplômes ou qui n'ont pas travaillé depuis 15 ans. « Ces contrats doivent leur permettre d'avoir une activité aménagée et de leur redonner confiance », précise Roselyne Bachelot.
Soit :Près de 200 CUI devraient être passés d'ici la fin 2012 dans le Rhône, le Département s'engageant pour 160 contrats et les employeurs extérieurs du secteur non marchand à hauteur de 40. Les communes et associations ont été informées et sollicitées ; la mairie de Cours-la-Ville a déjà recruté une personne.
Le coût pour le Département s'élèverait ainsi à 354 120 € : soit 256 440 € pour les contrats passés au sein de la collectivité, et 97 680 € d'aides pour les contrats auprès d'employeurs extérieurs.
J'adooooore !Essayez de financer un permis de conduire autre que celui d'une brosse mécanique, c'est impossible.
Genre celle où tu finis à poil, mort, les pieds accrochés à une chaîne, la tête en bas, façon poulet qu'on vient d'égorger?Jean S. qui fait de l'insertion de chômeur, c'est marrant, non ?
Le fils Sarkozy ? Mouii, y a déjà le tonton Guillaume qui profite de la situation pour remporter le marché des employés de Pôle emploi et de la Sécu avec sa mutuelle-employeur...D'un autre côté... cela permettra à certain de travailler !
serabeth a écrit :Le fils Sarkozy ? Mouii, y a déjà le tonton Guillaume qui profite de la situation pour remporter le marché des employés de Pôle emploi et de la Sécu avec sa mutuelle-employeur...D'un autre côté... cela permettra à certain de travailler !
C'est une affirmation un peu rapide. Je ne suis pas sûr que les "pauvres" gémissent tous sur leur condition. Certains, peut-être la partie la plus nombreuse, se résignent, sans se plaindre, de cet état de fait qui leur est imposé et tentent de s'adapter.Et si les pauvres devenaient moins cons en ayant une fierté, celle d'arrêter de gémir sur leur condition.
Dire cela, c’est non seulement admettre mais affirmer que « les pauvres » sont cons par nature. Je trouve cela grave parce que cela renforce le discours de notre soi-disant élite qui n’utilise pas forcément ce qualificatif mais des métaphores qui ne valorisent guère les pauvres, voire pas du tout. Cet état d’esprit justifie donc parfaitement le discours du « veau quiet » qui assimile l’assistanat (pour moi la solidarité) au cancer de la société.Et si les pauvres devenaient moins cons…