Devedjian veut organiser... des manifs de droite !
Les riches sont actuellement les seuls à avoir une vraie conscience de classe. Et ils sont prêts à la défendre, eux !
Grèves !!!
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tristesir
"charges sociales","prise d'otages des usagers"...
La TV est vraiment surpuissante et la propagande terriblement efficace!
Prendre en otage quelqu'un c'est le sequestrer et menacer de lui enlever la vie si on n'obtient pas ce que l'on a demandé.
Pendant l'occupation, les otages étaient des personnes qu'on fusillait pour punir la population d'actes de résistance , voir le cas de Guy Moquet et de ses 26 camarades.
Y'a t il un rapport avec la situation liée aux grèves aujourd'hui?
L'idée que les salariés seraient pris en otage par des grévistes n'est ce pas une façon insidieuse d'affirmer que celui qui ne travaille pas (peu en importe la raison) ne mérite pas de vivre et doit donc être exécuté pour ce crime?
Et que celui qui prend en otage est un terroriste, un criminel lui aussi.
La TV est vraiment surpuissante et la propagande terriblement efficace!
Prendre en otage quelqu'un c'est le sequestrer et menacer de lui enlever la vie si on n'obtient pas ce que l'on a demandé.
Pendant l'occupation, les otages étaient des personnes qu'on fusillait pour punir la population d'actes de résistance , voir le cas de Guy Moquet et de ses 26 camarades.
Y'a t il un rapport avec la situation liée aux grèves aujourd'hui?
L'idée que les salariés seraient pris en otage par des grévistes n'est ce pas une façon insidieuse d'affirmer que celui qui ne travaille pas (peu en importe la raison) ne mérite pas de vivre et doit donc être exécuté pour ce crime?
Et que celui qui prend en otage est un terroriste, un criminel lui aussi.
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St-Dumortier
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tristesir
Propos de Devedjian:
«Je pense que l'on devrait pouvoir éviter cela mais l'exagération des usagers monte très fort».
Si ce n'est pas un erreur de retranscription c'est peut être un lapsus révélateur?
Les usagers exagèrent de vouloir un vrai service public accessible à tous?
«Je pense que l'on devrait pouvoir éviter cela mais l'exagération des usagers monte très fort».
Si ce n'est pas un erreur de retranscription c'est peut être un lapsus révélateur?
Les usagers exagèrent de vouloir un vrai service public accessible à tous?
@Did
SUD a raison, ce n'est pas une question de solidarité ! La CFDT, comme tu le sais, est devenue un syndicat pro-patronal. Comme tu l'as peut-être lu ici, elle ose même porter plainte contre des chômeurs et des précaires ! Et à l'Unedic, elle vote des dispositions qui pénalisent toujours plus les privés d'emploi.
Si tu veux te re-syndiquer, je ne te conseille pas de prendre ta carte chez eux...
Quant à l'inéluctable "droitisation" des Français, elle a fait son lit dans le consumérisme (et le petit égoïsme ordinaire qui en découle…) et la résignation qui transpire, d'ailleurs, dans les propos de certain(e)s - dont toi - sur cette file....
Si la lutte des classes a changé de camp, c'est parce que les salariés (et les chômeurs) ont renoncé à s'identifier en tant que tels et à se battre. A l'issue des Trente glorieuses, tout le monde continue de s'imaginer qu'il sera riche un jour, qu'il vaut mieux que les autres, et qu'il ne risque rien... C'est de l'inconscience générale, ou du déni de réalité. Pour illustrer mon propos, je prendrais l'exemple de ces nombreuses jeunes femmes "modernes" qui crachent aujourd'hui sur le féminisme alors qu'elles bénéficient des luttes de leurs aïeules, et qu'il y a encore tant à faire (car là aussi, en ce qui concerne la cause des femmes, on régresse dangereusement).
Au fait, en ce deuxième jour de grève, comment as-tu ressenti de ton côté l'atmosphère dans les transports aujourd'hui ?
SUD a raison, ce n'est pas une question de solidarité ! La CFDT, comme tu le sais, est devenue un syndicat pro-patronal. Comme tu l'as peut-être lu ici, elle ose même porter plainte contre des chômeurs et des précaires ! Et à l'Unedic, elle vote des dispositions qui pénalisent toujours plus les privés d'emploi.
Si tu veux te re-syndiquer, je ne te conseille pas de prendre ta carte chez eux...
Quant à l'inéluctable "droitisation" des Français, elle a fait son lit dans le consumérisme (et le petit égoïsme ordinaire qui en découle…) et la résignation qui transpire, d'ailleurs, dans les propos de certain(e)s - dont toi - sur cette file....
Si la lutte des classes a changé de camp, c'est parce que les salariés (et les chômeurs) ont renoncé à s'identifier en tant que tels et à se battre. A l'issue des Trente glorieuses, tout le monde continue de s'imaginer qu'il sera riche un jour, qu'il vaut mieux que les autres, et qu'il ne risque rien... C'est de l'inconscience générale, ou du déni de réalité. Pour illustrer mon propos, je prendrais l'exemple de ces nombreuses jeunes femmes "modernes" qui crachent aujourd'hui sur le féminisme alors qu'elles bénéficient des luttes de leurs aïeules, et qu'il y a encore tant à faire (car là aussi, en ce qui concerne la cause des femmes, on régresse dangereusement).
Au fait, en ce deuxième jour de grève, comment as-tu ressenti de ton côté l'atmosphère dans les transports aujourd'hui ?
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did
"Au fait, en ce deuxième jour de grève, comment as-tu ressenti de ton côté l'atmosphère dans les transports aujourd'hui ?"
C'était plutot cool!
j'ai pu me rendre au boulot avec un train tous les quart d'heures, ça me va!
je pense que c'est ça qui a detendu l'atmosphere, il y avait des trains et des metros, on peut quand meme bouger, c'est plus long mais on y arrive.
cdt
did
C'était plutot cool!
j'ai pu me rendre au boulot avec un train tous les quart d'heures, ça me va!
je pense que c'est ça qui a detendu l'atmosphere, il y avait des trains et des metros, on peut quand meme bouger, c'est plus long mais on y arrive.
cdt
did
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did
Oui je le savais, mais bon, c'était un bon exemple ça !superuser a écrit :Ils le font toute l'année et à l'aveuglette :Did a écrit :Imaginons que les ASSEDIC se mettent en grève et que pour faire pression sur le gouvernement, ils décident de bloquer le versement de vos allocations, tu ne serais pas énervé ?
• des erreurs qu'on ne peut même plus régler par téléphone ou de visu (on ne reçoit plus les chômeurs dans les antennes Assedic, il n'y a plus que des bornes informatiques), erreurs qui traînent pendant des semaines et ne se règlent qu'à coups de recommandés...
• des convocations à entretien jamais reçues (radiation = plus d'alloc) ou bien reçues mais excusées/reportées et qui donnent droit quand même à sanction/radiation pendant 2 mois minimum...
Si c'était une vraie grève, on le saurait, au moins !
Mais là, on peut dire que c'est une grève du zèle toute l'année et n'importe quand pour beaucoup d'entre nous qui viennent en témoigner sur ces forums.
J'ai besoin de mes sous et du train pour les gagner.
cdt
did
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carl
Copain comme cochon !
Le pari de Thibault
Nicolas Sarkozy n'est pas Maurice Thorez. A la manière du dirigeant communiste qui, en 1936, proclamait qu'"il faut savoir terminer une grève" - "dès que satisfaction a été obtenue", ajoutait-il -, le président de la République a estimé, mercredi 14 novembre dans la soirée, que le conflit de la SNCF sur les retraites des régimes spéciaux "doit s'arrêter le plus vite possible, dans l'intérêt des usagers". Une fois lancée, une grève des cheminots ne s'arrête pas d'un simple claquement de doigts. Mais, à l'évidence, en donnant un délai d'un mois aux entreprises publiques et aux syndicats pour négocier, "dans le respect des principes d'harmonisation" et avec la participation de l'Etat, des propositions visant à "améliorer la situation des agents", Xavier Bertrand, le ministre du travail, a mis sur la table les cartes d'une sortie de crise.
En guise d'amuse-gueule, la SNCF a donné à trois syndicats des assurances sur un complément de salaire pour les années supplémentaires de cotisation qui conduisent François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, à recommander de "suspendre la grève". Cette ouverture de négociations peut permettre d'éloigner le spectre d'un remake de 1995 et d'arrêter vite la grève reconductible des cheminots - sans exclure, en cours de route, de nouvelles journées d'action. Le mérite en reviendrait à la souplesse de M. Sarkozy, soucieux de réussir sa réforme, et à l'habileté stratégique de Bernard Thibault, désireux d'éviter un piège mortifère pour la mue qu'il veut imprimer à la CGT.
M. Thibault aurait volontiers fait l'économie de ce conflit. Plus que jamais arc-bouté sur la posture interprofessionnelle, le secrétaire général de la CGT a la double obsession de ne pas incarner un immobilisme syndical accroché à ses "places fortes" du secteur public et de ne pas se couper des salariés du privé. On oublie un peu vite qu'au niveau confédéral la CGT n'a jamais repris à son compte l'abrogation de la loi Fillon de 2003 et le retour aux 37,5 annuités. "La question n'est pas de défendre "sa'' retraite, mais notre système de retraite solidaire", soulignait, dès 2003, Jean-Christophe Le Duigou, le "M. Retraites" de la CGT, qui donne la priorité, comme la CFDT, à la prochaine étape de la réforme, en 2008, qui s'annonce très délicate.
Le pari de M. Thibault est courageux et risqué. Pour la première fois, un secrétaire général de la CGT a proposé et obtenu des négociations d'entreprise sans préalables avant même le début d'un conflit. Si sa tactique réussit, il pourra enfin imposer, huit ans après son élection, sa mutation réformiste. S'il échoue, sa fédération des cheminots, opposée à sa stratégie, n'hésitera pas à jouer la base et à multiplier les embûches. Dans ce cas, sa stratégie serait condamnée. M. Sarkozy a tout intérêt à ce qu'il réussisse.
Source : Le Monde.fr
A quand Bernard Thibault ministre du gouvernement Sarkozy ?
le VRAI problème
Régimes spéciaux : un peu d’équité n’aurait pas nui ! (Alternatives Economiques)
Non seulement, au nom de l'équité entre salariés, la réforme des régimes spéciaux ne s'accompagne pas d'une remise à plat complète de la pénibilité au travail, mais en plus elle entend faire travailler plus longtemps des salariés qui, du fait de leur âge et de leur santé, sont écartés de leur emploi (et de l'emploi en général).
A ce stade, la réforme des régimes spéciaux donne dans l'injustice et dans l'hypocrisie les plus complètes.
A lire aussi l'analyse de Jean-Jacques Chavigné : pourquoi, en s’attaquant aux régimes spéciaux de retraites, on s'attaque à tout le salariat.
Non seulement, au nom de l'équité entre salariés, la réforme des régimes spéciaux ne s'accompagne pas d'une remise à plat complète de la pénibilité au travail, mais en plus elle entend faire travailler plus longtemps des salariés qui, du fait de leur âge et de leur santé, sont écartés de leur emploi (et de l'emploi en général).
A ce stade, la réforme des régimes spéciaux donne dans l'injustice et dans l'hypocrisie les plus complètes.
A lire aussi l'analyse de Jean-Jacques Chavigné : pourquoi, en s’attaquant aux régimes spéciaux de retraites, on s'attaque à tout le salariat.
A nouveau, soirée spéciale grèves au JT de TF1... Et en conclusion d'un reportage, ils viennent tout juste de dire que, "contrairement aux idées reçues, les jours de grève ne sont pas payés".did a écrit :RATP : ces grévistes pas comme les autres…
Un autre article qui me met tres en colere!
Pendant que la majorité des usagers est pris en otage, que des interimaires sont virés, que des salariés perdent des journées de salaires, de RTT ou de congés, des syndicalistes de la RATP sont payés pendant la grève. Une honte !
Entre Sarko l'Americain et les Kim Jong-Il de la CGT, on est vraiment mal barré!
Très en colère là, le did
Merci pour cette précision à heure de grande écoute !
Que pensent les associations d'usagers ?
A lire et visionner sur @si : Louis Gomez, usager en colère, ignoré 17 ans par les télés, propulsé star du 20h de TF1 à l'occasion des grèves…
Depuis 17 ans, son association se plaint régulièrement des mauvaises conditions de transport, en dénonçant notamment les retards chroniques des trains de banlieue, des retards qui empoisonnent leur vie tous les jours, toute l’année. Grève ou pas grève.
«On nous utilise, nous autres usagers. En nous montrant en colère, on laisse penser aux gens qu’on est contre la réforme, et avec le gouvernement. Du coup, ça influence l’opinion. Si les JT donnent la parole aux usagers, c’est parce que c’est du temps en moins pour développer sur le fond de la réforme, les enjeux. Donc ça les arrange.»
La plupart des associations d'usagers dénonce le manque de personnel, la vétusté du matériel, l’entretien confié au moins cher... Bref : l’usager n'est pas l'otage du personnel des entreprises de transports en commun qui se met en grève, mais de la pénurie organisée jour après jour par leurs dirigeants. Et ce qu'elles veulent, c'est du service public à 100%.
Depuis 17 ans, son association se plaint régulièrement des mauvaises conditions de transport, en dénonçant notamment les retards chroniques des trains de banlieue, des retards qui empoisonnent leur vie tous les jours, toute l’année. Grève ou pas grève.
«On nous utilise, nous autres usagers. En nous montrant en colère, on laisse penser aux gens qu’on est contre la réforme, et avec le gouvernement. Du coup, ça influence l’opinion. Si les JT donnent la parole aux usagers, c’est parce que c’est du temps en moins pour développer sur le fond de la réforme, les enjeux. Donc ça les arrange.»
La plupart des associations d'usagers dénonce le manque de personnel, la vétusté du matériel, l’entretien confié au moins cher... Bref : l’usager n'est pas l'otage du personnel des entreprises de transports en commun qui se met en grève, mais de la pénurie organisée jour après jour par leurs dirigeants. Et ce qu'elles veulent, c'est du service public à 100%.
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did
Re: Que pensent les associations d'usagers ?
bien sur Superuser, je ne dis pas le contraire, je ne parle meme pas de ça!superuser a écrit :A lire et visionner sur @si : Louis Gomez, usager en colère, ignoré 17 ans par les télés, propulsé star du 20h de TF1 à l'occasion des grèves…
Depuis 17 ans, son association se plaint régulièrement des mauvaises conditions de transport, en dénonçant notamment les retards chroniques des trains de banlieue, des retards qui empoisonnent leur vie tous les jours, toute l’année. Grève ou pas grève.
«On nous utilise, nous autres usagers. En nous montrant en colère, on laisse penser aux gens qu’on est contre la réforme, et avec le gouvernement. Du coup, ça influence l’opinion. Si les JT donnent la parole aux usagers, c’est parce que c’est du temps en moins pour développer sur le fond de la réforme, les enjeux. Donc ça les arrange.»
La plupart des associations d'usagers dénonce le manque de personnel, la vétusté du matériel, l’entretien confié au moins cher... Bref : l’usager n'est pas l'otage du personnel des entreprises de transports en commun qui se met en grève, mais de la pénurie organisée jour après jour par leurs dirigeants. Et ce qu'elles veulent, c'est du service public à 100%.
je ne me sens pas otage en tant normal, je le vois bien que les cheminots ont des problemes, que les trains ont des problemes.
Mon probleme est juste au niveau de l'organisation de la grève.
cdt
did
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did
Oui pour la majorité des grévistes. J'en suis certain ils perdent des jours de salaires ou RTT ou RC.superuser a écrit :A nouveau, soirée spéciale grèves au JT de TF1... Et en conclusion d'un reportage, ils viennent tout juste de dire que, "contrairement aux idées reçues, les jours de grève ne sont pas payés".did a écrit :RATP : ces grévistes pas comme les autres…
Un autre article qui me met très en colère!
Pendant que la majorité des usagers est pris en otage, que des intérimaires sont virés, que des salariés perdent des journées de salaires, de RTT ou de congés, des syndicalistes de la RATP sont payés pendant la grève. Une honte !
Entre Sarko l'Americain et les Kim Jong-Il de la CGT, on est vraiment mal barré!
Très en colère là, le did
Merci pour cette précision à heure de grande écoute !
Par contre, je ne crois pas que le Figaro s'amuserait à raconter n'importe quoi. On verra si SUD et la RATP portent plainte pour diffamation.
Cdt
did
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did
Re: le VRAI problème
C'est effectivement le vrai probleme. On est d'accord.superuser a écrit :Régimes spéciaux : un peu d’équité n’aurait pas nui ! (Alternatives Economiques)
Non seulement, au nom de l'équité entre salariés, la réforme des régimes spéciaux ne s'accompagne pas d'une remise à plat complète de la pénibilité au travail, mais en plus elle entend faire travailler plus longtemps des salariés qui, du fait de leur âge et de leur santé, sont écartés de leur emploi (et de l'emploi en général).
A ce stade, la réforme des régimes spéciaux donne dans l'injustice et dans l'hypocrisie les plus complètes.
A lire aussi l'analyse de Jean-Jacques Chavigné : pourquoi, en s’attaquant aux régimes spéciaux de retraites, on s'attaque à tout le salariat.
cdt
did