Oui, je l'ai prévenu vendredi soir, puisque ma voiture n'était plus roulante et ne serait forcément pas réparée pendant le week-end. (Sans même savoir si elle est réparable d'ailleurs...)
Je ne voulais pas attendre la dernière minute, tergiverser, et le planter lundi matin.
Cela ne change pas grand chose vu que je me retrouve honteusement incapable de tenir parole (bien que je le rappelle: il n'y avait rien du tout de signé ou d'écrit), et cela m'a projetée direct au fin fond d'un joli rebond dépressif. Parce que, mine de rien, j'y ai cru... Je commençais à me faire à l'idée de retravailler, malgré l'inquiétude face à la nouveauté.
C'est pour cela que je dis que c'est foutu, et que je ne peux pas revenir en arrière. Je n'en suis pas capable, moralement.
Ici, c'est l'isolement social, et comme partout ailleurs c'est "chacun sa merde". Les voisins c'est bonjour-bonsoir, comme en ville. Pas d'amis, personne sur qui compter.
En dehors de la poisse imprévue de cette panne de bagnole, je me retrouve face à ma fragilité psychologique, mon incapacité à faire face à la énième goutte d'eau de trop. C'est un énorme échec. Je m'en veux...! Et j'en veux à ma voiture, mais grave!

Je sais que ça ne sert à rien d'être superstitieuse ou fataliste, mais quand on a la poisse...!
