Euh... presque 11 ansMonolecte a écrit :Héhé! Battue! J'ai tenu 18 moismaguy a écrit : J'ai eu un an en Chambre de Commerce, il y a de quoi partir en courant...


Euh... presque 11 ansMonolecte a écrit :Héhé! Battue! J'ai tenu 18 moismaguy a écrit : J'ai eu un an en Chambre de Commerce, il y a de quoi partir en courant...
Faut pas pleurer Gérard, c'est peut-être différent en province...Euh... presque 11 ans
Oui, Mallo, c'est aussi assez typique chez les fonctionnaires.C'est terrible ce comportement hiérarchique ...
Edifiant, non ? (je lui ai répondu…)Dans le Nord, les contrats d'avenir sont suspendus par décision du Président du Conseil Général, Bernard Derosier (PS), depuis juillet 2006, bientôt 8 mois. L'Etat n'ayant pas versé le dû des contrats d'avenir (ni le solde antérieur du RMI depuis la décentralisation), le Conseil général a ainsi décidé de ne pas continuer à avancer le versement de l'aide et accroître un déficit grossissant.
Ce blocage avait pour but selon M. Derosier de créer un appel d'air et d'ouvrir les vannes de l'Etat. Des missives lapidaires ont été échangées entre B. Derosier et JL Borloo, ancien maire de Valenciennes, mais rien ne bouge. Des associations ont interpellé la presse et obtenu une couverture plus qu'honorable. En vain. Un collectif de créatifs en colère (C cube: ) a édité une carte postale adressée à la commission parlementaire l'invitant à dénouer ce blocage, insupportable pour les Rmistes en quête d'emploi, ET pour les associations (le contrat d'avenir et le CAE étant les seuls contrats aidés accessibles). Toujours en vain.
S'il est lamentable d'en arriver à réclamer une misère de contrat "aidé", à 20 h semaine maximum, il n'empêche que cette aumône est devenu un "'luxe" que le Département ne peut offrir à ses chômeurs. Tel est le sort d'un Nord qui affiche le record français de bénéficiaires du providentiel RMI (76 000 en 2006).
C'est alors que d'autres départements envisagent de suivre l'exemple... Ce moyen de pression était-il le seul envisageable ? En tout cas, vu le peu de résultats, on peut se le demander.
Oui alors làJ'aurais préféré que le président de ce Conseil général refuse de se faire le pourvoyeur de ces contrats de travail pourris pour d'autres raisons.
Faut pas oublier que la précarité, dans le Nord, c'est pas seulement une affaire politique. C'est dans la culture, et p't'être bien dans les gènes, depuis le temps !