Salut Maguy,
Suite à une protestation officielle, ils ont corrigé le formulaire avec les données (c'est la bonne nouvelle). La mauvaise, c'est que les nouveaux formulaires ne dont pas disponibles !!
Oui, même si la limite du supportable en Allemagne semble beaucoup plus haute qu'en France, il y a quand-même des groupes qui luttent, et le "big brother awards" a maintenant une attention médiatique qui fait que l'on ne peu plus l'ignorer. Preuve que ça vaut toujours la peine de lutter.
J'ai bien fait de me barrer, quoique...
J'aurais pu écrire la même chose, et j'ai régulièrement des accès d'envie d'y retourner. Ce n'est pas le climat politico-social qui est plutôt détestable et qui atteint même le cercle de certains anciens amis qui ont réussi et ne voient qu'eux et leur confort. Non plus l'envie de me retrouver chômeur dans ce climat de travail forcé, des sous-salaires, l'absence du SMIC, l'exigence de l'ANPE envers les handicapés souvent complètement dépassés et en grande souffrance, ce n'est pas envisageable. C'est une envie de retrouver certains amis, une certaine mentalité, des paysages, quelques villes...
Quand j'entends discuter des rédacteurs en chef de grands cotidiens sur "la relance" ou "la croissance", la conjoncture qui a démarré, les grosses entreprises qui ont d'exéllents résultats, et en même temps une partie de la population qui sera exclue de la richesse montante: ce sont les chômeurs de longue durée, les chômeurs agées (> 50 ans), les retraités, et les travailleurs précaires, ces parties de la population sont exclues des avancés et richesses économiques, et
c'est un choix politique délibéré partagé avec la majorité de la population! C'est comme cela que s'expriment ces rédacteurs en chef. Il y a aussi un consensus que l'on "doit" faire une croix sur cette partie de la population. Ce ne serait que pour la prochaine génération que ça vaudrait la peine d'investir. Tout ce que l'on pourait faire pour cette partie de la population est de leur "offrir" des jobs d'appoints d'intérêt général (forcé) même si cela coute plus cher que de leur verser l'allocation de chômage. Effrayant quand on voit ça avec la distance kilométrique et mentale.
Cela signifie aussi qu'ils s'accrochent à la sacré-sainte valeur de travail même si la valeur réélle est quasiment nulle ou "négative" (coute de l'argent au lieu d'en apporter). Je me rends compte que le concept de travail est élevé à une sorte de religion à laquelle faut croire coute que coute. (et il ne faut surtout pas permettre la survie sans travailler - je dirais qu'on retrouve presque les mêmes attitudes comme pendant la première révolution industrielle quand il y avait l'apauvrissement de masse des artisans)
Merci pour les précisions, St-Dumortier.
Malgré le fait que vous n'ayez pas de boule de cristal, pensez-vous que je risque d'avoir des propositions de ce type de "formation" sachant que je travaille déjà conformément à mon projet professionnel (peu d'heures, mais après tout)?