D'accord, RaoulPiconBière, nous ne pouvons vivre autrement qu'en prédatant notre environnement, et cela vaut pour tout ce qui vit. C'est le principe même de ce que nous appelons la Vie, qui est de nature cyclique vie-mort-vie. Hugo disait que "la mort est à la vie ce que le refrain est à la chanson".
Le simple prélèvement, la prédation a toute sa place dans ce système qui s'auto-régule ainsi. L'ennui, c'est que l'animal humain, on ne sait pourquoi, n'accepte pas ce système, ou plutôt, il en accepte une partie mais rejette l'autre. Peut-être ne sommes nous pas si terriens que ça...Il existe des légendes qui parlent d'êtres qui vivent sans ce système de prédation, c'est troublant, mais après tout, on ne sait pas ce qui se passe une fois qu'ils sont dans leurs pénates.
La conséquence de ce rejet, c'est l'exploitation des ressources, y compris la ressource humaine, et leur transformation en monnaie. Parce qu'ainsi nous entretenons l'illusion de devenir assez puissants pour tenir la mort à distance, sans nous rendre compte qu'ainsi nous tuons la vie et sa diversité.
Quand je parle d'énergies disponibles dans une maison écolo, je parle de solaire, éolien, géothermique..le principe étant d'avoir plusieurs sources d'énergie à disposition pour éviter la panne et le stockage. Ce ne sont pas des solutions parfaites, loin s'en faut comme vous semblez le souligner, mais comment faire alors? Baisser les bras comme nos parents l'ont fait? Se flinguer parce que nous ne serions finalement qu'un genre de cancer de la planète?
Je pense que nous sommes aussi capables de tirer des leçons du passé - pas tout le monde, c'est clair -

, et franchement, j'ai bon espoir quand je vois mon fils qui à 17 ans est déjà bien plus conscient que moi.
camomille a écrit :Faudra revenir au slogan d'antant : pas de pétrole, mais des idées.
C'est avec ce slogan que nous sommes passés au nucléaire...