A priori, je vais répondre à ses questions, de la même manière que je remplis scrupuleusement les sondages des 3 instituts qui me sondent régulièrement. Pas pour les cadeaux pourris que tu mets 200 ans à "gagner". Mais pour mes idées.
Les gens qui pensent comme moi conchient la société de consommation. Et donc ne répondent pas aux sondages markéteux. Qui ignorent donc qu'il existe des gens qui les conchient.
Quand je parle de mes consommations à un institut, c'est comme si 20 000 personnes identiques à moi le faisaient. En répondant, j'influe sur les représentations sociales et je fais en sorte que les machins de la consommation ne puissent ignorer notre existence.
Le pire, c'est qu'il y en a plein d'entre nous qui vont voter mais ne répondent pas aux sondages. Un vote = une voix. Un sondage = 20 000 voix. Le compte est vite fait!
Femi-9 est un petit magazine.... moi, j'écris de grandes choses dans un petit journal. Ce qui compte, c'est que mes écrits soient lus. Même un peu.
En plus, ça veut dire qu'on ne répond qu'à Elle...
Ou à rien!
Comme ça les gens qui lisent ce type de magazines continueront à ignorer notre existence et nos préoccupations.
Même quand c'est tronqué, y a toujours quelque chose qui finit par passer. C'est ce que fait Sophie, qui va au tas, mais qui y va!
Communiquons, communiquons, communiquons!
Recherche témoignages de couples "chomage-proof"
Et la parenthèse est fermée…
Revenons au sujet.
Que celles et ceux qui veulent répondre à la journaliste qui a ouvert ce sujet (lire l'entame) le fassent.
Que celles et ceux qui ne veulent pas… s'abstiennent (logique !).
Les discussions d'Actuchomage ont été animées aujourd'hui… Certaines pour pas grand-chose (lire le sujet "Censure", récemment verrouillé).
Franchement, évitons les polémiques stériles. Dans 6 mois il y a des élections présidentielles… et dans huit mois des législatives.
Que celles et ceux qui veulent répondre à la journaliste qui a ouvert ce sujet (lire l'entame) le fassent.
Que celles et ceux qui ne veulent pas… s'abstiennent (logique !).
Les discussions d'Actuchomage ont été animées aujourd'hui… Certaines pour pas grand-chose (lire le sujet "Censure", récemment verrouillé).
Franchement, évitons les polémiques stériles. Dans 6 mois il y a des élections présidentielles… et dans huit mois des législatives.

Bonjour,
Dans l'ensemble, il me semble que le chômage ne fait que "transcender" (catalyser) des situations latentes et donc que tous les cas de figure dans l'évolution d'un couple peuvent se retrouver.
Cette catalyse peut également et de la même manière se produire lors d'une promotion sociale ou un important changement de train de vie.
Un conjoint qui se tire dès qu'il en a la possibilité financière ce n'est pas rare .....
Le conjoint qui n'en peux plus de "pé..r plus haut que sont c.l" depuis qu'il est passé chef de service, non plus ....
et je vous parle pas des conjoints délaissés pour cause de "wifi " jusque dans le plumard .....
Sans compter que c'est souvent en retrouvant un boulot qu'on rencontre de nouvelles têtes ....
mais,
pour être en situation de "pouvoir rencontrer" une nouvelle tête, faut déjà en avoir marre de l'ancienne ...
Alors, le chômage qui influence la vie d'un couple ...
Et bien oui, comme tous les événements majeurs de notre existence .....
Dans l'ensemble, il me semble que le chômage ne fait que "transcender" (catalyser) des situations latentes et donc que tous les cas de figure dans l'évolution d'un couple peuvent se retrouver.
Cette catalyse peut également et de la même manière se produire lors d'une promotion sociale ou un important changement de train de vie.
Un conjoint qui se tire dès qu'il en a la possibilité financière ce n'est pas rare .....
Le conjoint qui n'en peux plus de "pé..r plus haut que sont c.l" depuis qu'il est passé chef de service, non plus ....
et je vous parle pas des conjoints délaissés pour cause de "wifi " jusque dans le plumard .....
Sans compter que c'est souvent en retrouvant un boulot qu'on rencontre de nouvelles têtes ....
mais,
pour être en situation de "pouvoir rencontrer" une nouvelle tête, faut déjà en avoir marre de l'ancienne ...
Alors, le chômage qui influence la vie d'un couple ...
Et bien oui, comme tous les événements majeurs de notre existence .....
Gérard a écrit :
Audrey m'a jointe en MP et tu as entièrement raison Gérard !
La position d'Audrey Plessis est très exactement celle à laquelle j'ai immédiatement pensé en lisant son message initial. Merci à elle, en tout cas, de l'avoir confirmé.
J'ai voulu lui proposer de prendre du recul par rapport à cette position dont j'espérais qu'elle ne résisterait pas à une (très courte) réflexion.
Hélas ! L'atteinte me semble plus grave !
Audrey m'a jointe en MP et tu as entièrement raison Gérard !
Toutefois...
... je souhaite ajouter un commentaire de gravure, en forme d'excuses auprès d'Yves et Sophie pour m'être insuffisamment essuyé les pieds avant d'entrer dans cette file, hier.Ca va être un peu long, mais je voudrais faire un peu dans le pédagogique, justement.
Les chômeurs et précaires doivent faire entendre leurs voix dans les médias. Pour ce qui me concerne, vous conviendrez que j'ai du reste largement "donné" (tiens, au passage, les interviews, c'est toujours "donné"...).
Ceci suppose - normalement - qu'il s'agisse bien de leurs propres voix, et non de qq chose qui ressemblerait à la lecture d'un message déjà écrit.
C'est bien grâce à une (petite) expérience que je peux flairer ce genre de dérive.
Peut-être à tort, j'en conviens, j'ai mal senti la question qui nous était posée hier. J'ai donc simplement demandé "pourquoi ?" - assez vivement, j'en conviens aussi.
Après, ça s'est gâté. Quand je demande "pourquoi ?", j'ai horreur qu'on me réponde "parce que !", avec en fort sous-entendu : "ça ne te regarde pas !". En l'occurence, cette non-réponse m'a semblé confirmer clairement mes craintes.
Voilà maintenant le topo pédagogique :
Il se trouve que j'ai reçu hier après-midi (après mes messages sur cette file) un appel d'une journaliste d'un des tous premiers médias français (un appel comme Sophie, Yves et d'autres qui "ouvrent leur gueule" en reçoivent assez souvent) :
" - Pouvez-vous m'indiquer les coordonnées de groupes de "seniors" qui travaillent à les aider à retrouver un emploi ?
- Je m'intéresse peu à tout ce qui semble considérer que le problème vient des "seniors" eux-mêmes ; pour tout dire, alors qu'il s'agit pourtant du coeur de mon dernier métier, je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à affuter des recherches d'emploi, tant qu'elles s'adresseront à des recruteurs sourds et aveugles.
- Ah ben alors, connaissez-vous des collectifs de vieux qui agissent pour défendre les "seniors"
- Euh... j'en connais qui agissent en justice...
- Oui, mais plutôt des groupes qui occupent des entreprises ou qq chose comme ça ?
- ... Vous cherchez quoi, au juste ?
- Ben, on voudrait sortir des témoignages personnels
- Bravo, c'est une excellent idée !
- Merci. C'est pour ça qu'on voudrait montrer des collectifs.
- Vous savez, il peut exister un moyen terme, dans ce sens que des chômeurs (de tous âges, d'ailleurs) peuvent vous parler du chômage (et bien plus) largement au-delà de la simple description de leur propre histoire. Beaucoup sont convaincus d'ailleurs que ça ne sert pas à grand chose de raconter sa petite histoire ; c'est bien pour ça que je vous ai félicitée.
- Ouais... 'vous connaîtriez pas un avocat ?
- Aucun avocat n'a voulu nous accompagner dans nos plaintes. Par contre nous, plaignants, nous pouvons parfaitement vous faire un topo sur l'état du droit en la matière.
-... Bon, je vais vous laisser ; 'faut que je retourne travailler, là (sic).
- Oui, moi aussi ! "
Voilà, je ne vous en explique pas plus. La leçon de choses me semble suffisante pour que chacun ai compris ce que je veux dire par "pré-formatage" de la parole qu'on prétend donner au chômeur.
Des interviews, j'en ai données. Et pas que des bonnes...
J'en ai refusées, aussi, en particulier quand il fallait faire le pantin comme illustration introductive à un débat auquel on me refusait de participer.
Ma voix ne servira pas de fond sonore dans leur centres commerciaux ! (mais tout ceci n'est que mon opinion...)
Les chômeurs et précaires doivent faire entendre leurs voix dans les médias. Pour ce qui me concerne, vous conviendrez que j'ai du reste largement "donné" (tiens, au passage, les interviews, c'est toujours "donné"...).
Ceci suppose - normalement - qu'il s'agisse bien de leurs propres voix, et non de qq chose qui ressemblerait à la lecture d'un message déjà écrit.
C'est bien grâce à une (petite) expérience que je peux flairer ce genre de dérive.
Peut-être à tort, j'en conviens, j'ai mal senti la question qui nous était posée hier. J'ai donc simplement demandé "pourquoi ?" - assez vivement, j'en conviens aussi.
Après, ça s'est gâté. Quand je demande "pourquoi ?", j'ai horreur qu'on me réponde "parce que !", avec en fort sous-entendu : "ça ne te regarde pas !". En l'occurence, cette non-réponse m'a semblé confirmer clairement mes craintes.
Voilà maintenant le topo pédagogique :
Il se trouve que j'ai reçu hier après-midi (après mes messages sur cette file) un appel d'une journaliste d'un des tous premiers médias français (un appel comme Sophie, Yves et d'autres qui "ouvrent leur gueule" en reçoivent assez souvent) :
" - Pouvez-vous m'indiquer les coordonnées de groupes de "seniors" qui travaillent à les aider à retrouver un emploi ?
- Je m'intéresse peu à tout ce qui semble considérer que le problème vient des "seniors" eux-mêmes ; pour tout dire, alors qu'il s'agit pourtant du coeur de mon dernier métier, je ne vois pas l'intérêt qu'il y a à affuter des recherches d'emploi, tant qu'elles s'adresseront à des recruteurs sourds et aveugles.
- Ah ben alors, connaissez-vous des collectifs de vieux qui agissent pour défendre les "seniors"
- Euh... j'en connais qui agissent en justice...
- Oui, mais plutôt des groupes qui occupent des entreprises ou qq chose comme ça ?
- ... Vous cherchez quoi, au juste ?
- Ben, on voudrait sortir des témoignages personnels
- Bravo, c'est une excellent idée !
- Merci. C'est pour ça qu'on voudrait montrer des collectifs.
- Vous savez, il peut exister un moyen terme, dans ce sens que des chômeurs (de tous âges, d'ailleurs) peuvent vous parler du chômage (et bien plus) largement au-delà de la simple description de leur propre histoire. Beaucoup sont convaincus d'ailleurs que ça ne sert pas à grand chose de raconter sa petite histoire ; c'est bien pour ça que je vous ai félicitée.
- Ouais... 'vous connaîtriez pas un avocat ?
- Aucun avocat n'a voulu nous accompagner dans nos plaintes. Par contre nous, plaignants, nous pouvons parfaitement vous faire un topo sur l'état du droit en la matière.
-... Bon, je vais vous laisser ; 'faut que je retourne travailler, là (sic).
- Oui, moi aussi ! "
Voilà, je ne vous en explique pas plus. La leçon de choses me semble suffisante pour que chacun ai compris ce que je veux dire par "pré-formatage" de la parole qu'on prétend donner au chômeur.
Des interviews, j'en ai données. Et pas que des bonnes...
J'en ai refusées, aussi, en particulier quand il fallait faire le pantin comme illustration introductive à un débat auquel on me refusait de participer.
Ma voix ne servira pas de fond sonore dans leur centres commerciaux ! (mais tout ceci n'est que mon opinion...)