Fais-lui découvrir Marilyn Manson !!!
Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Tous les ados ont au moins une passion.
Fais-lui découvrir Marilyn Manson !!!
Fais-lui découvrir Marilyn Manson !!!
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diety
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
On peut même le découvrir à + de 50 balais, je ne connaissais pas ce garçon..
Je viens de voir quelques clips sur youtube, de vraies œvres d'art.
Je viens de voir quelques clips sur youtube, de vraies œvres d'art.
wikipedia a écrit :../..Marilyn Manson est certainement l'un des artistes contemporains les plus controversés, utilisant la provocation et le blasphème dans une grande partie de ses albums et de ses concerts. Sa musique et son attitude lui ont valu beaucoup d'ennuis avec des mouvements religieux et politiques, lui reprochant de pousser la jeunesse à la violence et la perversion[1].
../..
Ses premiers spectacles étaient d'une extrême provocation idéologique et religieuse.
../..
Quand Manson fut nommé Révérend de l'Église de Satan par Anton Lavey, son fondateur, il s'est attiré les foudres de certains croyants et puritains : interdiction de faire ses représentations dans certaines villes des États-Unis et du monde, militants religieux priant pour sa rédemption devant ses concerts, tracts, procès, etc. ../..
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
C'est grâce à lui que j'ai lu Nietzsche ! C'était il y a 13 ans (vieux motard que jamais…). 
Derrière les apparences, même s'il a pompé sur d'autres, Manson est en réalité un pur intello qui a ouvert des portes à son public.
Aujourd'hui, c'est un peu une loque
mais ce qu'il a fait reste marquant et convient toujours à un ado en révolte qui cherche une voie dans ce monde. Contrairement à ce qu'on a véhiculé sur Manson, c'est un artiste humaniste, stimulant et relativement "inoffensif".
Derrière les apparences, même s'il a pompé sur d'autres, Manson est en réalité un pur intello qui a ouvert des portes à son public.
Aujourd'hui, c'est un peu une loque
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jym
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
La situation qui est faite à tous les gens de tous ages et de tous niveaux est le résultat de la dévalorisation du travail par la recherche du profit maximal, comme ds notre société c'est le salaire qui coute le plus cher avec le rendement le plus faible...
La pression devient énorme sur toutes les générations, la plus jeune prend un double coup de ciseau ds la figure:
la dévalorisation totale de l'effort et l'hyperspécialisation nécessaire pour mettre éventuellement et provisoirement un orteil ds le monde impitoyable de l'emploi.
Sans vouloir casser davantage le moral de ceux qui ont des rejetons en "Grande Ecole", une anecdote perso vécue lors de ma scolarité ds une école d'application de l'X: je croise des agents d'entretien ds l'école, l'un demande à l'autre "as tu verrouillé les acces au toit? c'est l'époque des éxamens et faut éviter les suicides!"
Ce monde est sans pitié meme pour les plus méritants
N'accablons pas et soutenons ceux qui luttent
La pression devient énorme sur toutes les générations, la plus jeune prend un double coup de ciseau ds la figure:
la dévalorisation totale de l'effort et l'hyperspécialisation nécessaire pour mettre éventuellement et provisoirement un orteil ds le monde impitoyable de l'emploi.
Sans vouloir casser davantage le moral de ceux qui ont des rejetons en "Grande Ecole", une anecdote perso vécue lors de ma scolarité ds une école d'application de l'X: je croise des agents d'entretien ds l'école, l'un demande à l'autre "as tu verrouillé les acces au toit? c'est l'époque des éxamens et faut éviter les suicides!"
Ce monde est sans pitié meme pour les plus méritants
N'accablons pas et soutenons ceux qui luttent
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Comme disent Bernard Friot et André Gorz, ce qui tue le travail, c'est l'emploi, qui appartient à ses pourvoyeurs et non à ceux qui l'effectuent. Via l'emploi, plus ça va, plus on nous oblige au mauvais travail.
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tristesir
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Un aphorisme de Nietzsche:
<<ce qui ne te tue pas, te rend encore plus fou>>

<<ce qui ne te tue pas, te rend encore plus fou>>
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romain23
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
ans vouloir casser davantage le moral de ceux qui ont des rejetons en "Grande Ecole", une anecdote perso vécue lors de ma scolarité ds une école d'application de l'X: je croise des agents d'entretien ds l'école, l'un demande à l'autre "as tu verrouillé les acces au toit? c'est l'époque des éxamens et faut éviter les suicides(Jym)
Si l'on en juges par les delais d'attente pour obtenir un rendez vous avec un psychologue universitaire , dans les centres de medecine universitaire, et, ce, mème sur les petits campus de petites villes moyenne, il semblerait effectivement que notre jeunesse aille mal et ait besoin de soutien (3 mois en moyenne pour un entretien d'accueil) ou bien faudra t-il effectivement changer la représentation du monde dans leur tète et ne plus cultiver le culte de l'apparence et de la performance mais le remplacer par de l'empathie et de l'enthousiasme pour autre chose que la reussite à tout crin...
Si l'on en juges par les delais d'attente pour obtenir un rendez vous avec un psychologue universitaire , dans les centres de medecine universitaire, et, ce, mème sur les petits campus de petites villes moyenne, il semblerait effectivement que notre jeunesse aille mal et ait besoin de soutien (3 mois en moyenne pour un entretien d'accueil) ou bien faudra t-il effectivement changer la représentation du monde dans leur tète et ne plus cultiver le culte de l'apparence et de la performance mais le remplacer par de l'empathie et de l'enthousiasme pour autre chose que la reussite à tout crin...
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conundrum
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
La suite :
Le cafard des trentenaires dorés est-il indécent ? http://eco.rue89.com/2010/12/09/le-cafa ... ent-179873
Le cafard des trentenaires dorés est-il indécent ? http://eco.rue89.com/2010/12/09/le-cafa ... ent-179873
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jym
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Monter ceux qui vivent les mauvaises conditions de travail et de chomage les uns contre les autres est tout bénéfice pour l'équipe de vrais privilégiés incompétents de Nicolas le Flop, il ressort que meme ceux qui devraient s'estimer heureux ne le sont pas
Economiser sur tout et n'importe quoi rend l'indispensable inopérant: 5cm de neige et des automobilistes passent la nuit ds leur bagnole à 10 Km de chez eux, les parisiens réfugiés climatiques!
toute l'europe de l'est ricane 
Economiser sur tout et n'importe quoi rend l'indispensable inopérant: 5cm de neige et des automobilistes passent la nuit ds leur bagnole à 10 Km de chez eux, les parisiens réfugiés climatiques!
Des jeunes réalistes face au monde du travail
Les adolescents ont une vision plutôt négative du monde de l'entreprise, selon une enquête de l'Observatoire de la parentalité en entreprise.
Quelque 56% des jeunes de 14 à 17 ans perçoivent ainsi le travail de leurs parents comme «stressant», «fatiguant», voire «dur». Certes, ils sont moins pessimistes que l'an dernier où 63% en avaient une vision négative. Il n'empêche : le principal lien avec le monde de l'entreprise, à savoir leurs parents, n'est pas très attirant. En face, seuls 20% considèrent le travail de leurs parents comme épanouissant.
Dans ce contexte, les jeunes sont nombreux à considérer le piston comme indispensable dans une société en crise. À l'instar de Baptiste, en terminale ES, qui dit souhaiter travailler dans la finance et estime que «même si on a fait de bonnes études, avoir des relations est essentiel». Hélène, 14 ans, serait pourtant «fière de se débrouiller toute seule», mais elle dit que «cela va être dur…». Pour Thibault, en seconde, «c'est plus honorable de réussir sans, mais maintenant, il faut souvent être pistonné pour entrer dans une entreprise».
Désabusés, les ados ? Selon le psychanalyste François Richard, spécialiste de l'adolescence, «les jeunes d'aujourd'hui vivent dans une dépendance économique mais aussi psychique plus grande vis-à-vis de leurs parents». Surtout, «de nombreux parents mettent leurs enfants sur un pied d'égalité et déversent sur eux leurs angoisses professionnelles, les craintes ou l'énervement liés à leur travail, générant un stress chez les jeunes». Dans une société où les rapports entre générations ont tendance à devenir de plus en plus horizontaux, certains ados entretiennent des relations directes avec des amis et connaissances de leurs parents, usant et abusant du système D pour trouver un stage ou décrocher un entretien, sans tabou aucun.
«Ils ont mieux intégré les codes sociaux»
Bertrand Pointeau, auteur de L'entreprise enfin expliquée aux ados et aux autres, ne diabolise pas ces nouveaux comportements, au contraire. «Les jeunes sont plus réalistes et moins naïfs qu'auparavant sur le monde du travail, explique ce consultant de Bain & Cie. Ils ont mieux intégré les codes sociaux et les rapports de force que leurs aînés.» Il estime que «les jeunes ont bien intégré que les entreprises ne les accueillent pas forcément à bras ouverts…»
Reste que pour améliorer la connaissance qu'ils ont des entreprises, les ados ne peuvent souvent compter que sur leur entourage. En juin dernier, le Medef a signé un accord-cadre avec le ministère de l'Éducation nationale et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour développer les passerelles. Certes, un stage d'une semaine est obligatoire en classe de troisième. Mais il est souvent réalisé dans l'entreprise d'un membre de leur famille ou de leur environnement proche.
Paradoxalement, alors que dans la réforme du lycée deux modules sont proposés, l'un de découverte des entreprises, l'autre, plus théorique, selon le ministère de l'Éducation nationale, la grande majorité des élèves ont choisi le second. Preuve qu'il y a encore du chemin à faire…
http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/12/1 ... ravail.php

Quelque 56% des jeunes de 14 à 17 ans perçoivent ainsi le travail de leurs parents comme «stressant», «fatiguant», voire «dur». Certes, ils sont moins pessimistes que l'an dernier où 63% en avaient une vision négative. Il n'empêche : le principal lien avec le monde de l'entreprise, à savoir leurs parents, n'est pas très attirant. En face, seuls 20% considèrent le travail de leurs parents comme épanouissant.
Dans ce contexte, les jeunes sont nombreux à considérer le piston comme indispensable dans une société en crise. À l'instar de Baptiste, en terminale ES, qui dit souhaiter travailler dans la finance et estime que «même si on a fait de bonnes études, avoir des relations est essentiel». Hélène, 14 ans, serait pourtant «fière de se débrouiller toute seule», mais elle dit que «cela va être dur…». Pour Thibault, en seconde, «c'est plus honorable de réussir sans, mais maintenant, il faut souvent être pistonné pour entrer dans une entreprise».
Désabusés, les ados ? Selon le psychanalyste François Richard, spécialiste de l'adolescence, «les jeunes d'aujourd'hui vivent dans une dépendance économique mais aussi psychique plus grande vis-à-vis de leurs parents». Surtout, «de nombreux parents mettent leurs enfants sur un pied d'égalité et déversent sur eux leurs angoisses professionnelles, les craintes ou l'énervement liés à leur travail, générant un stress chez les jeunes». Dans une société où les rapports entre générations ont tendance à devenir de plus en plus horizontaux, certains ados entretiennent des relations directes avec des amis et connaissances de leurs parents, usant et abusant du système D pour trouver un stage ou décrocher un entretien, sans tabou aucun.
«Ils ont mieux intégré les codes sociaux»
Bertrand Pointeau, auteur de L'entreprise enfin expliquée aux ados et aux autres, ne diabolise pas ces nouveaux comportements, au contraire. «Les jeunes sont plus réalistes et moins naïfs qu'auparavant sur le monde du travail, explique ce consultant de Bain & Cie. Ils ont mieux intégré les codes sociaux et les rapports de force que leurs aînés.» Il estime que «les jeunes ont bien intégré que les entreprises ne les accueillent pas forcément à bras ouverts…»
Reste que pour améliorer la connaissance qu'ils ont des entreprises, les ados ne peuvent souvent compter que sur leur entourage. En juin dernier, le Medef a signé un accord-cadre avec le ministère de l'Éducation nationale et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour développer les passerelles. Certes, un stage d'une semaine est obligatoire en classe de troisième. Mais il est souvent réalisé dans l'entreprise d'un membre de leur famille ou de leur environnement proche.
Paradoxalement, alors que dans la réforme du lycée deux modules sont proposés, l'un de découverte des entreprises, l'autre, plus théorique, selon le ministère de l'Éducation nationale, la grande majorité des élèves ont choisi le second. Preuve qu'il y a encore du chemin à faire…
http://www.lefigaro.fr/emploi/2010/12/1 ... ravail.php
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jym
Re: Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever...
Oui les "jeunes" ont bien intégré l'importance des "réseaux sociaux" ou le piston dans la novlangue tout ça avec l'image que ramène les parents du "stress" ou pressage de citron dans l'univers du travail morcelé avec tres peu de perspective si ce n'est de ne pas faire partie de la prochaine charette
Un salaire de vie devient une perspective d'urgence, mais n'était-ce pas ce qui existait un peu avec le statut de "chercheur" il y a un demi-siecle? des gens payés(moyen) pour travaillerà leur rythme sans stress et faire profiter la société de leurs résultats
Un salaire de vie devient une perspective d'urgence, mais n'était-ce pas ce qui existait un peu avec le statut de "chercheur" il y a un demi-siecle? des gens payés(moyen) pour travaillerà leur rythme sans stress et faire profiter la société de leurs résultats