



Je ne crois pas que les entreprises rêvent de revenir aux taux de prélèvements d'il y a 20 ans...
Ces dernières années, on n'a cessé de baisser la part patronale de cotisations (pas celle des salariés, je vous rassure!) et on y a ajouter des tas de dispositifs d'exonérations totales ou partielles. Les "charges" qui étranglent, ça me fait bien rire, surtout qu'un bon gestionnaire les provisionne au fur et à mesure des entrées d'argent et peut donc se faire un peu de gras en les plaçant (perso, c'est ce que je fais... à ma modeste échelle!).
En plus, faut pas perdre de vu que les fameuses charges, sont en fait les cotisations qui financent précisément les caisses de retraite, santé, famille et chômage. Et donc, plus on réduit les prélèvements, plus on réduit les recettes de ces organismes, les mettant en danger!
Ces organismes ne sont pas des vampires, mais les vecteurs d'une répartition sociale des richesses et d'une assurance des risques de la vie collective... ce à quoi, les assureurs privés aimeraient bien se substituer... pour se goinfrer en laissant crever les plus faibles.
On résume :
Le système de répartition actuel, c'est chacun cotise en fonction de ses moyens et chacun reçoit en fonction de ses besoins.
Le système d'assurance privé qui aimerait bien se substituer à cela, c'est, cotise qui peut et ceux qui n'ont pas de thunes peuvent crever plus loin!