Au debut, c'est sur, on se sent rejetée et exclu. surtout, si l'on a eu une vie professionnelle trépidente, ou l'on était dans une fuite en avant et dans une fuite à l'argent.
Et, puis, ensuite , petit à petit, dès lors que l'on ne vit plus dans l'apparence, et que l'on a plus la voiture dernier cri, la dernière paire de patins à roulette à la mode,le bar bien garni, les gens s'eloignent.
C'est alors, le repli sur soi, où l'on decouvre aussi sa propre interiorité. on commence a redecouvrir sa propre créativite: peinture , bricolage,
à reflechir: philosophie,
à apprendre: lire,
et, là, on essaie aussi de faire quelque chose, de vouloir temoigner, de demontrer que l'on est pas la " bete de gevaudan" et que si l'on est au chomage, c'est un phénomène économique!
Et c'est là, qu'on rejoins des associations de lutte et de solidarité, mouvement de chomeurs, autres associations!
On peut aussi s'aerer la tete, et rejoindre les jardins de la solidarité, ou les jardins de cocagne:
http://www.reseaucocagne.asso.fr/adherer.php
Bref, on se fait de nouveaux amis, avec de nouvelles valeurs , peut -etre les vrais, car , tant pis, si le jean pour becher n'est pas de la dernière marque.
Et c'est à ce moment là, qu'on s'aperçoit qu'on se sent moins vide qu'avant, qu'on a acquis de nouvelles richesses qui ne sont pas en dollars.
Après on a appris a resister aux lieux communs, à la bètise quotidienne et aux reflexions idiotes de tout ce qui court sans arrèt.
On apprend à changer de vie, a moins consommer , à faire son pain ( n'est ce pas, triste sir!

à ralentir , à vivre avec peu d'argent.
dans le monde qui s'annonce, nous serons peut etre les sages, parce qu'on a su resister , et la decroissance on est rodée.
C'est vrai qu'un tout petit plus en argent , nous eviterais de nous sentir en insecurité, en fin de mois! Mais, sinon, on apprend à se recentrer sur des choses essentielles.
Tout ceci, vient avec le temps.
Bon Courage.