Si vous n'êtes pas supporter de Madame Royale, eh bien ça vous dira rien Royale présidente et Hollande Premier Ministre? Ils vont nous imposer le modèle social hollandais

Michel
Tout de même, pour être crédible, il est, à mon sens, indispensable que le porteur d'un programme soit en adéquation avec celui-ci.Au final, le candidat retenu l'est pour défendre un programme
qu'il n'aura pas obligatoirement élaboré sans doute. Ils se fichent du programme pourvu qu'il (elle) soit le candidat choisi par leur parti (c'est à dire les militants)
Voilà qui confirme ce que je disais juste avant...En quatre ans, le paysage politique a évolué, et la gauche a fait son retour électoral en 2004, raflant 20 des 22 régions métropolitaines.
Mais les raisons avancées pour expliquer le séisme de 2002 --multiplication des candidats de gauche, volatilité de l'électorat, abstention, vote protestataire-- ont-elles disparu?
.../...
Pourtant, ajoute M. Braud, "une inconnue subsiste côté PS, si excessivement riche en présidentiables autoproclamés, et encore divisé par les conséquences du référendum" sur la constitution européenne.
Le refus des barons du parti de se laisser doubler par une nouvelle venue telle que Ségolène Royal "pourrait conduire certains à prendre des risques", ajoute-t-il, sans citer de nom.
Source
suis pas sur qu'il ait toujours vraiment le choixOui, mais... c'est quand-même le Président qui nomme le Premier ministre qui lui-même compose son gouvernement.
ben oui mais j'ai fort peur que ca reste dans le domaine du reve ,bisounounoursBon, on peut rêver, non
Ca rejoint ce que je disais en partie plus haut alors que je n'avais pas encore lu l'interview d'Arnaud Montebourg.« L’audace n’est pas encore au rendez-vous »
Entretien avec Arnaud Montebourg, Le Parisien, 11 avril 2006
12 avril
Le turbulent Arnaud Montebourg, une fois n’est pas coutume, donne un satisfecit au PS. Mais pense qu’il y a encore du chemin à parcourir pour que le parti soit vraiment crédible.
Avec le retrait du CPE, la gauche a-t-elle marqué un avantage décisif en vue de 2007 ?
Arnaud Montebourg. La gauche s’est regroupée par-delà les anciennes frontières de ses désaccords. A l’unité politique a répondu l’unité syndicale. Il reste maintenant à travailler au débouché politique.
Le rejet de la droite suffira-t-il à faire gagner la gauche ?
Il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires ni se surestimer soi-même : c’est ce qui nous a frappés, avec Lionel Jospin en 2002. Dans la continuité du non au référendum, il est nécessaires de prendre la mesure de la profondeur du rejet des politiques libérales et de construire des éléments d’alternative de nos projets en France et en Europe.
Vos électeurs rejettent le libéralisme tout en plébiscitant Ségolène Royal, qui n’a pas choisi le positionnement le plus à gauche...
Le soutien à Ségolène Royal n’a été jusqu’à présent mesuré par aucun vote. Il s’agit d’une sympathie parce qu’elle a l’avantage d’apporter le renouvellement d’un système politique verrouillé depuis tant d’années. Mais la question du projet, de la vision et des choix politiques dans une société en crise (21 avril 2002, émeutes des banlieues, CPE) ne vont pas tarder à frapper au portillon de sa candidature.
Le PS est-il prêt aujourd’hui à gouverner ?
Il est en meilleure position pour le faire qu’il y a quelques années, même si l’audace n’est pas encore au rendez-vous.
Le sera-t-il en 2007 ?
Il n’a pas d’autre choix que d’être prêt. Il devra, d’ici là, avoir tranché un certain nombre de questions fondamentales comme notre positionnement dans la mondialisation, l’Europe et les suites à donner au non français, la place de la fiscalité, la réforme de notre modèle social. La question démocratique est aussi redevenue une question centrale. La gauche ne peut faire comme s’il ne s’était rien passé et se dire prête à gouverner dans un système aussi contaminé par le discrédit. Elle ne pourra échapper à la réorganisation de la démocratie dans le pays.
La personnalité du futur candidat du PS à la présidentielle a-t-elle, au fond, tant d’importance ?
Il y a des profils politiques différents : certains correspondront plus à la société, à son trouble profond et à ses espérances. Toute la question pour les socialistes, c’est de ne pas se tromper dans leur choix.
Nicolas Sarkozy est-il le candidat idéal pour la gauche ?
C’est de toute évidence un candidat extrémiste et dangereux pour la tradition républicaine, pour les libertés et le vivre-ensemble. Il doit être pris au sérieux et combattu avec fermeté et imagination.
Source