http://www.nouvelobs.com/articles/p2151/a293276.html
Le patron du café le Bon Vivant, Claude Tugler, a été interviewé dans le quotidien local, « l'Alsace ». Il défend le maire, ce qui est le moins pour un conseiller municipal : « Ce qui est arrivé est une satisfaction pour les gens. S'il devait y avoir une pétition, tout le monde la signerait. » D'autres préfèrent attiser la haine. « C'étaient des clandestins qui exploitent les jeunes filles et les mettent sur le trottoir », affirme un retraité. Brûler ou non est devenu un débat de société à Ensisheim.
Le sort du campement avait été arrêté le 21 décembre dernier au cours d'une réunion à la mairie, en présence du sous-préfet de Guebwiller. Une réunion de police. Pas pour trouver une solution de relogement. Ce jour-là, la procédure à suivre pour détruire le campement avait été clairement indiquée au maire. Michel Habig ne pouvait agir que dans le cadre d'un référé auprès du tribunal compétent, en l'occurrence celui de Colmar. Or Pascal Schultz, le procureur de Colmar, est catégorique : le tribunal n'a été saisi d'aucune demande de référé. C'est pour cette raison que Pascal Schultz a ouvert dès le 16 janvier une enquête pour « destruction de biens par le feu ». Faute d'avoir respecté la loi, Michel Habig pourrait se voir poursuivi comme auteur ou coauteur d'un délit passible de dix ans de prison et de 150 000 euros d'amende. Pour le Code pénal, une caravane est un domicile, comme une maison. Sale affaire.
EXCLURE DE L'EXCLUSION
On a bien compris que sans caravane, sans misèreux le paysage est plus beau...
ça me rappelle cette histoire :
les jo d'atlanta
tout un quartier de " pauvres" rasé
http://www.humanite.presse.fr/journal/1 ... -13-756398