Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Les commentaire sur libé sont à vomir !
Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Communiqué après la manif régionale des chômeurs et précaires le 5 décembre à Rennes (Mcpl)
Antoine
http://www.ac.eu.org/
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce
soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches
régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé
d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs
semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de
manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à
rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de
police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider,
de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des
arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle
qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous
avons été pris dans un guet-apens entre la responsable des lieux qui,
sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et
plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti-criminalité. Ceux
ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête
(traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous
n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre
personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun
observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un
autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité
dans le tumulte du lynchage.
Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une
démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance
à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires,
sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à
l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest
du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er
décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le
gouvernement, pour tuer dans l'œuf les mouvements de résistance
actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en
extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les
plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se
réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de
Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de
tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la
moindre annonce de rassemblement.
Nous tenons également à ne pas passer sous silence l'attitude
particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui
prétend soutenir d'une main les chômeurs et de l'autre recourt aux
mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie
le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des
associations permettant les arrestations par la BAC).
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à
amplifier les mouvements de résistance actuels :
Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le
commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d'Auvergne) pour
obtenir la libération des personnes interpellées et l'abandon de
toutes les charges retenues contre elles.
Contact: mcpl2008@gmail.com
Antoine
http://www.ac.eu.org/
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce
soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches
régionales, dénonce l'attitude de la préfecture qui a décidé
d'interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs
semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de
manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à
rejoindre le centre ville pour se faire entendre; mais les forces de
police, en nombre impressionnant, n'ont pas cessé de nous intimider,
de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des
arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle
qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous
avons été pris dans un guet-apens entre la responsable des lieux qui,
sous l'ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l'accès, et
plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti-criminalité. Ceux
ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête
(traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous
n'avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre
personnes sous le prétexte aberrant de « jet d'essence » (ce qu'aucun
observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un
autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité
dans le tumulte du lynchage.
Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s'inscrivent dans une
démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d'impuissance
à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires,
sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à
l'interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l'ouest
du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er
décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le
gouvernement, pour tuer dans l'œuf les mouvements de résistance
actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en
extension aujourd'hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les
plus élémentaires libertés publiques: celles de manifester et de se
réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de
Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de
tous les Pôle Emploi d'une ville, comme à Quimper récemment, à la
moindre annonce de rassemblement.
Nous tenons également à ne pas passer sous silence l'attitude
particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui
prétend soutenir d'une main les chômeurs et de l'autre recourt aux
mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie
le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des
associations permettant les arrestations par la BAC).
L'assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à
amplifier les mouvements de résistance actuels :
Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le
commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d'Auvergne) pour
obtenir la libération des personnes interpellées et l'abandon de
toutes les charges retenues contre elles.
Contact: mcpl2008@gmail.com
A RENNES : DROIT DE MANIFESTER BAFOUE
En complément d'info de celle de Naejem
=====================]A RENNES, LE DROIT DE MANIFESTER BAFOUE ![/b]
Communique unitaire : A RENNES, LE DROIT DE MANIFESTER BAFOUE samedi 5 décembre 2009 (20h47) Rennes, samedi 5 décembre 2009
Communiqué unitaire
Alternative libertaire , Breizhistance-PSB, Nouveau Parti Anticapitaliste , le Parti de Gauche, Les Verts
LE DROIT DE MANIFESTER BAFOUE !
Plusieurs centaines de manifestant-es ont répondu à l’appel national des mouvements de chômeurs et précaires ce samedi à Rennes. Nos organisations politiques soutenaient cette initiative, pour des emplois stables et de qualité.
Par leurs attitudes particulièrement menaçantes et un déploiement totalement disproportionné, les forces de police ont tout fait pour empêcher le bon déroulement de cette manifestation. Qu’ils soient en uniforme ou en civil, les policiers n’ont eu de cesse de provoquer les manifestants en bloquant l’avancée du défilé. Il aura fallu tout notre sans froid pour empêcher que cela ne dégénère au cours de la manifestation.
Cependant, une fois les organisations politiques parties, les forces de l’ordre ont appréhendé violemment quelques manifestants qui se rendaient à l’assemblée générale des chômeurs et précaires en lutte, qui, dès lors, n’a pu se tenir.
Quelques soient les prétextes avancés pour ce déploiement de force, il est inacceptable. Le droit à manifester ne saurait être limité de la sorte. C’est encore, une fois de plus un exemple probant de la volonté de criminaliser toute opposition à la politique gouvernementale, que nous tenons à dénoncer.
COMMUNIQUE du MCPL L’assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l’attitude de la préfecture qui adécidé d’interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre ; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n’ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations.
Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l’ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l’accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n’avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d’essence » (ce qu’aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.
Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s’inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d’impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l’interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l’ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l’oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd’hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques : celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d’une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.
Nous tenons également à ne pas passer sous silence l’attitude particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui prétend soutenir d’une main les chômeurs et de l’autre recourt aux mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des associations permettant les arrestations par la BAC).
L’assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à amplifier les mouvements de résistance actuels :
Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d’Auvergne) pour obtenir la libération des personnes interpellées et l’abandon de toutes les charges retenues contre elles.
Contact : mcpl2008@gmail.com
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Exemple de commentaire lu sur le site de libé:
Le FN a commencé à coller ses affiches pour les Régionales dans mon quartier.Ils n'ont rien à faire d'autre que de manifester, ils n'ont qu'à se bouger et chercher du boulot au lieu de se plaindre et vider les caisses des cotisants.
Du travail il y en a car des employeurs sont acculés à embaucher des clandestins. Je donne donc raison au bon maire de Gussainville qui a blâmé ces millions de personnes payées à rien foutre.
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Tiens, lors de la dernière manif, j'étais avec Yves et en entrant dans un bistro, j'ai entendu le même genre de commentaires de la part d'une femme d'un âge certain (oui, je suis gentille c'est la st-nicolas) à la retraite, très prout prout ma chère, et qui à mon avis, n'avait jamais dû se lever tôt, sauf pour la manucure ou houspiller le petit personnel !
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Autre contribution qui me semble venir d'un lecteur d'Actu' :
Le happy slapping du chômeur
Les commentaires assez nombreux de ceux qui vomissent sur les chômeurs sont navrants, mais témoignent d'une peur certaine de pouvoir être un jour chômeur à son tour. Pour écarter cette angoisse, on se valorise en tapant sur celui qui est dans la fragilité. C'est la facilité, et cela dispense de toute réflexion sérieuse. Et c'est efficace, la haine du chômeur fait toujours mal (ou du bien, c'est selon) et donne l'impression d'appartenir aux "forts" et non aux "perdants". Objectif atteint, mais l'objectif n'est d'aucune utilité politique ou sociale.
165.000 "offres d'emploi" sur le site de pole-emploi, contre 4 millions de chômeur et 7 millions précaires ou travailleurs pauvres, ça devrait faire réfléchir. Mais nous ne changeons pas les égoistes et ceux qui ne veulent rien comprendre, alors qu'ils passent leur chemin. C'est peine perdue de vouloir leur faire comprendre quoique ce soit. Concentrons-nous de nous rassembler et d'être solidaires.
Les offres d'emploi chez police emploi sont en grande parti du travail en miette, des missions de quelques heures par semaine, par mois, des CDD de 3 jours. L'être humain avec une intelligence (du coeur) très moyenne malheureusement ne comprend que ce qu'il vit personnellement, incapable de se mettre à la place de l'autre. La "valeur travail" pronée par l'équipe Sarkozy frise le zéro absolu. C'est vrai, du travail il y en aurait, mais plus personne ne veut le payer ni le partager. Nous sommes entrés dans l'ère du salarié jetable.
Pourquoi "police emploi" ? Car c'est le contrôle social aux pouvoirs inégaux et aux méthodes musclées. Le controleur du chômeur est désormais le payeur ce qui lui donne le pouvoir au chantage vital. Heureusement il y a des conseillers qui résistent, mais cela devient de plus en plus difficile. Ceux qui résistent sont à leur tour harcelés à faire du chiffre, il y a de l'absentéisme, congé de maladie et mal-être.
Il y a plus d'un demi million de radiations par an. Une majorité sont des radiations pour une absence à une convocation qui n'a jamais été envoyée. La radiation est automatique, informatiquement programmée, et l'institution est sourde à tout argument oral. Cela veut dire que pole emploi prive, le plus souvent injustement, ceux qui sont déjà dans la plus grande précarité. N'avoir plus aucun revenu de subsistance enfonce la personne qui est déjà à terre. Cet état de fait est voulu et organisé par le gouvernement.
Le chômeur est physiquement tenu à l'écart de pole emploi, il doit se battre avec un serveur téléphonique dont les menus ressemblent à un labyrinthe. Les cases prévus souvent ne correspondent pas à la situation réelle du nouveau chômeur qui découvre le refus d'être reçu par un être vivant. Finis les longues queues dans l'ex-Anpe, chaqu'un reste seul devant son téléphone où personne ne décroche, ou sur le site internet de pole emploi qui en ce moment rencontre des problèmes sérieux.
L'écartement physique du chômeur est important. Primo, il y a trop de chômeurs, et une longue queue de demandeurs d'emploi pas contents pourrait s'énerver ou se solidariser. Secundo, il y a manque de volonté d'embaucher le nombre suffisant d'agents, il faut donc inventer un système automatisé, informatisé qui gère l'afflux des nouveaux chômeurs. Le gouvernement fait d'une pierre deux coups, même trois : minimiser les coûts, rendre invisible le nombre de chômeurs et empêcher la colère et la formation de solidarité.
Oui, la mobilisation est infime, les raisons pour cela sont multiples. Les syndicats s'intéressent très peu à ceux qui ne sont plus des salariés, un sans emploi n'est plus leur "clientèle". Le chômeur est socialement stigmatisé et n'a pas très envie de s'afficher au grand jour. D'autres sont découragés, isolés et n'ont plus l'énergie pour sortir. Il y a une tendance à criminaliser la contestation sociale. Cela se voit très clairement quand des salariés, menacés de licenciement, se trouvent devant un mur de silence. Aucune grève ne débouche sur la moindre négotiation. Exaspérés, certains font des actions un peu plus fermes, mais pas pour le plaisir de la violence, seulement pour être entendu, pour parler avec des dirigeants. Et voilà la situation qui permet la criminalisation.
Tout ce système déstructeur marche avec une précision d'une horloge suisse. Mais dans ce dessin noir il reste un petit espoir. Il y aura un moment où la coupe sera pleine. Le gouvernement en est conscient et en a peur. Il a raison d'avoir peur.
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Le point du vue du Figaro sur les manif' de Rennes:
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/ ... rennes.php
Autre point de vue:
http://www.lemensuelderennes.fr/article ... de-rennes/
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/ ... rennes.php
Autre point de vue:
http://www.lemensuelderennes.fr/article ... de-rennes/
UNE VIDEO DU RAPPORT DE FORCE ENTRE MANIFESTANTS ET POLICE
http://juralibertaire.over-blog.com/art ... 39257.html
Un service si quelqu'un peu recupérer que le clip, je suis preneuse! lerci d'avance
Un service si quelqu'un peu recupérer que le clip, je suis preneuse! lerci d'avance
Les images de la manif à Paris
Avec beaucoup de retard, voici la clip de la manif de samedi à paris, un peu plus cool qu'à Rennes
http://www.dailymotion.com/video/xbejbw ... 5-dec_news
http://www.dailymotion.com/video/xbejbw ... 5-dec_news
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Sur cette page, il y a une vidéo de la manifestation de Rennes (en haut à droite)
http://ouest.france3.fr/info/bretagne/C ... 47186.html
http://ouest.france3.fr/info/bretagne/C ... 47186.html
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Sur le lien qu'avait mis Tristesir plus haut "le mensuel de Rennes", au vu des témoignages de pères de famille se rendant à la manif, il est clair que les manifestants ont été "coincés" et chargés, alors même qu'ils chantaient avec l'autre manif, sans aucune agression.
Au lieu de manifester pour les emplois non remplacés et les heures supp non payées, ils devraient s'interroger sur leur mission.
Je me sens un peu triste pour les flics qui ont encore de l'éthique, comme ceux de popaul,qui doivent combattre jusqu'à leurs propres rangs. 'T'ain, ils y seront un jour, sinon eux, leurs enfants, ou fratrie ou amis !
Au lieu de manifester pour les emplois non remplacés et les heures supp non payées, ils devraient s'interroger sur leur mission.
Je me sens un peu triste pour les flics qui ont encore de l'éthique, comme ceux de popaul,qui doivent combattre jusqu'à leurs propres rangs. 'T'ain, ils y seront un jour, sinon eux, leurs enfants, ou fratrie ou amis !
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
Après plusieurs semaines d’information sur les Marches, notre présence bi-hebdomadaire devant Pôle-emploi et notamment les 25/11 et 02/12 une présence renforcée avec la participation des organisations signataires du communiqué de presse ci-dessous paru dans le canard local le 05/12….
France bleu Besançon
Bon, un peu de baume au cœur vu les résultats « ailleurs ».
Mais j’y suis, j’avais oublié un peu trop vite que la chaîne télé d’un grand bâtisseur avait fait savoir dans la semaine du 23 au 30 novembre aux DE que du travail il y en avait et qu’il suffisait de le savoir. C’est fait et ceci explique donc cela. Voilà le résultat quand on a la vocation. Et dire que je les prenais pour des cons. J'aurai du regarder et aujourd'hui j'aurai du boulot. Na ! Bien fait pour moi. Bon, tiens, voilà que je culpabilise. Ils ont atteint leur but ?....pas tout à fait.
….le résultat suivant relaté d’une manière objective par le même canard à l’exception de la petite quarantaine indiquée dans le chapeau. Il n’était pas forcément utile de minimiser un chiffre proche de la réalité sinon très légèrement supérieur. Il est vrai que le journaliste ne connaissait pas les quelques chômeurs présents et ne prenait en compte que les figures connues de la place.Rassemblement contre le chômage à Besançon
Réunissant une quinzaine d'organisations nationales, le collectif Droits Nouveaux organise aujourd'hui à Besançon (15 h, place de la Révolution) un rassemblement « contre le chômage, les précarités et pour la justice sociale ». Localement, la manifestation est soutenue par AC !, les Alternatifs, les Verts, la FSU, le NPA, la PCF, le PG et Solidaires.
Dénonçant le chômage, les précarités et les licenciements, le collectif appelle dans un communiqué à « faire entendre la voix des chômeurs, précaires, salariés en lutte, mal logés, sans-papier... Premiers touchés par la crise, ils sont inaudibles et aucune mesure gouverne¬mentale ne répond à leurs attentes. Ce n'est pas le RSA, placebo et encouragement à des emplois en miettes, qui apportera une réponse à la hauteur de la situation ».
Droits Nouveaux réclame un « statut de vie sociale et professionnelle », des « emplois convenables, un reve¬nu décent, des emplois socialement utiles et écologiquement soutenables... ». Il revendique la suppression du 39.49 et l'arrêt des radiations de Pôle-Emploi.
Sur France bleu un petit reportage qui débute 5 mn 15 après le début du journal :Soutien à peine visible aux chômeurs
Le rassemblement à l’initiative de l’association AC ! agir ensemble contre le chômage a réuni hier une petite quarantaine de personnes.
Trésorier d'AC !, Philippe y donne gratuitement des cours d'informatique. Hier, pour la déclinaison locale de la manifestation nationale des chômeurs et des précaires, il était parmi la petite quarantaine de militants rassemblés place de la Révolution. Deux fois par semai¬ne, il est devant Pôle-Emploi à Planoise : « Je distribue le journal d'AC !, discute avec les chômeurs, par¬fois avec le personnel... Nous, au moins, on soutient les chômeurs », lâche-t-il. Pas pour dénoncer les salariés de Pôle-Emploi, non, mais pour déplorer les absents d'un combat qui lui semble essentiel. «Il y a des gens qui travaillent et luttent contre le chômage », dit-il en désignant les quelques syndicalistes CGT, SUD ou FSU qui sont venus. « II y a aussi les syndicats qui ne sont pas dans le coup pour aider les chômeurs. Au moment de l'affaire des recalculés, un ancien copain de la CFDT m'avait dit : 'Vous ne savez pas où vous les emmenez'... En 1930-31, les syndicats organisaient les chômeurs, au point de vue culturel, de la solidarité, dans les manifs... Aujourd'hui, il n'y a plus rien...» Hormis, peut-être, quelques restes d'un bouclier social peau de chagrin, qui permet à une partie des personnes sans emploi de continuer à consommer un peu.
Entre les militants parmi lesquels on croise l'infatigable Charles Piaget. un jeune homme timide parle douce¬ment. « Ce n'est pas anecdotique d'être chômeur, je suis comme des millions de citoyens... J'ai eu un concours de la fonction publique territoriale il y a bientôt trois ans, mais je n'ai pas trouvé de poste. Il est valide jus¬qu'au 13 décembre... Il y a une chose aberrante, depuis deux semaines, on ne peut plus avoir accès, à Pôle-Emploi, aux offres d'emploi de la fonction publique territoriale... Bon, je suis les cours d'informatique d'AC ! Cela m'apporte, j'étudie à mon rythme traitement de texte, tableur, PAO
Entre le marché de Noël et les animations du Téléthon, le rassemblement des chômeurs est à peine visible. Deux panneaux écrits à la main donnent quelques chiffres sur le « coût des privatisations : 4,4% de la masse salariale totale aux actionnaires en 1987, 12,4% en 2007... » L'un compare la « liste des cadeaux » en six mois : « 539 milliards pour les nantis, 6 milliards pour les plus en difficultés ». Auraient-ils moins de besoins ?
D.B.
France bleu Besançon
Bon, un peu de baume au cœur vu les résultats « ailleurs ».
Mais j’y suis, j’avais oublié un peu trop vite que la chaîne télé d’un grand bâtisseur avait fait savoir dans la semaine du 23 au 30 novembre aux DE que du travail il y en avait et qu’il suffisait de le savoir. C’est fait et ceci explique donc cela. Voilà le résultat quand on a la vocation. Et dire que je les prenais pour des cons. J'aurai du regarder et aujourd'hui j'aurai du boulot. Na ! Bien fait pour moi. Bon, tiens, voilà que je culpabilise. Ils ont atteint leur but ?....pas tout à fait.
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
"La mobilisation se poursuivra au-delà du 5 décembre par un appel aux partis politiques, dans le cadre de la campagne des régionales, pour obtenir une législation créant ce statut de vie sociale et professionnelle."
Lu sur http://lafederation.org/index.php?optio ... &Itemid=46
Lu sur http://lafederation.org/index.php?optio ... &Itemid=46
Re: Marches Régionales des chômeurs du 20 novembre au 5 décembre
A Dijon a eu lieu le vendredi 4 décembre un petit rassemblement (+ symbolique qu'autre chose) devant le pole emploi de la toison d'or (pas le meilleur coin pour trouver du monde ...), avec petite ditribution de tract en guise de spectacle pour les passants. A l'appel de moi-même au sein du parti de gauche 21, repris par lui (en fait uniquement le responsable du comité, tous mes autres camarades locaux ne s'y sont pas vraiment intéressé), qui a invité tous les syndicats progressistes et partis de gauche locaux à essayer de faire un truc. Ont répondu quelques petites organisations locales + le NPA local. (j'en déduit un petit conseil de ma part : pour toute prochaine mobilisation locale, inviter le NPA, PG, et les petites orgas locales tendance NPA) : Voici le texte du tract :
Chômage, misère, précarité :
Ce n’est pas une fatalité, mais un choix politique !
Quand Laurence Parisot, la patronne du MEDEF dit : " la vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?" c'est pour banaliser la politique des inégalités.
Chômage, emplois précaires : la norme?
Considérés comme "masse salariale", les travailleurs-ses sont gérés en simple variable d'ajustement ;
Ce sont toujours les travailleur-ses qui paient la crise : 300 000 suppressions de postes dans le privé entre juillet 2008 et juillet 2009 ;
Le nombre de chômeurs croît : près de 2 000 nouveaux inscrits par jour, sans compter les non-indemnisés ;
Le recours abusif à l'intérim maintient une main d'œuvre fragilisée ;
La désastreuse fusion Assedic-ANPE, en dégradant les conditions de travail des employé-es de Pôle Emploi, ne permet pas de remplir les tâches de service public d'accompagnement des chômeurs : un agent peut avoir jusqu'à 400 chômeurs à suivre (rien à voir avec les promesses de 30 chômeurs par agent). Les risques psycho-sociaux se développent aussi dans les Pôles Emploi.
Les salaires stagnent, le partage des richesses se fait en faveur du capital et les conditions de travail se dégradent, avec heures sup et travail du dimanche ;
Les attaques contre le statut des fonctionnaires et les employés des service publics (suppressions massives de postes, mobilités forcées, individualisation des carrières et des rémunérations) s'inscrivent dans une offensive de libéralisation au détriment de l'intérêt général
L'Etat devient ainsi le premier employeur de précaires, et aussi le premier destructeur d'emplois.
Les femmes et les jeunes particulièrement touchés
Les salaires féminins sont toujours inférieurs de 20% à ceux des hommes, et le temps partiel subi touche particulièrement les femmes ;
Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement victime du chômage ;
Les conditions de vie des étudiant-es se dégradent toujours plus ;
Les droits sociaux élémentaires des travailleur-ses sans papier sont déniés ;
Retraité-es dans la misère, immigré-es « boucs émissaires »
Heureusement, diverses luttes sociales viennent combattre cette situation.
Ainsi, les travailleur-ses et les usagers de La Poste se battent contre la privatisation ;
Les travailleur-ses sans papier en grève, en revendiquant leur régularisation, luttent pour leur dignité ;
Les lycéens et les étudiants en colère dénoncent l'école du « tri social », la logique de "professionnalisation" des diplômes qui instrumentalise l'éducation et la formation pour les besoins immédiats de main d'œuvre ;
Un emploi stable décent pour toutes et tous, c'est ce que nous revendiquons dans chaque région avec le collectif Droits Nouveaux, qui organise du 20 novembre au 5 décembre des marches régionales pour exiger :
l’arrêt des licenciements et une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé ;
un revenu décent avec ou sans emploi pour tous et toutes, par une indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité ;
un grand plan de création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables ; l’arrêt de toute suppression d’emploi et la résorption de la précarité dans les services publics ;
une véritable réduction du temps de travail permettant à chacun-e de travailler moins et de vivre mieux ;
pas de diplômes au rabais : reconnaissance des diplômes au niveau national;
l’interdiction des stages non rémunérés et l’augmentation en nombre et montant des prestations sociales (Bourses, logements…) pour permettre un réel accès à l’éducation pour tous.
des moyens pour l'accueil personnalisé des chômeurs et la suppression du 39 49, service téléphonique « au rabais ».
Collectif dijonnais contre la précarité (Alternatifs 21, Collectif Anti-précarité de l’UB, FASE 21, FSU 21, Nouveau Souffle l’Anti-Chômage, NPA 21, PG 21, SNU Pôle Emploi 21, Solidaires 21, Solidarités 21, UGED-FSE 21)
Chômage, misère, précarité :
Ce n’est pas une fatalité, mais un choix politique !
Quand Laurence Parisot, la patronne du MEDEF dit : " la vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?" c'est pour banaliser la politique des inégalités.
Chômage, emplois précaires : la norme?
Considérés comme "masse salariale", les travailleurs-ses sont gérés en simple variable d'ajustement ;
Ce sont toujours les travailleur-ses qui paient la crise : 300 000 suppressions de postes dans le privé entre juillet 2008 et juillet 2009 ;
Le nombre de chômeurs croît : près de 2 000 nouveaux inscrits par jour, sans compter les non-indemnisés ;
Le recours abusif à l'intérim maintient une main d'œuvre fragilisée ;
La désastreuse fusion Assedic-ANPE, en dégradant les conditions de travail des employé-es de Pôle Emploi, ne permet pas de remplir les tâches de service public d'accompagnement des chômeurs : un agent peut avoir jusqu'à 400 chômeurs à suivre (rien à voir avec les promesses de 30 chômeurs par agent). Les risques psycho-sociaux se développent aussi dans les Pôles Emploi.
Les salaires stagnent, le partage des richesses se fait en faveur du capital et les conditions de travail se dégradent, avec heures sup et travail du dimanche ;
Les attaques contre le statut des fonctionnaires et les employés des service publics (suppressions massives de postes, mobilités forcées, individualisation des carrières et des rémunérations) s'inscrivent dans une offensive de libéralisation au détriment de l'intérêt général
L'Etat devient ainsi le premier employeur de précaires, et aussi le premier destructeur d'emplois.
Les femmes et les jeunes particulièrement touchés
Les salaires féminins sont toujours inférieurs de 20% à ceux des hommes, et le temps partiel subi touche particulièrement les femmes ;
Les jeunes de moins de 25 ans sont particulièrement victime du chômage ;
Les conditions de vie des étudiant-es se dégradent toujours plus ;
Les droits sociaux élémentaires des travailleur-ses sans papier sont déniés ;
Retraité-es dans la misère, immigré-es « boucs émissaires »
Heureusement, diverses luttes sociales viennent combattre cette situation.
Ainsi, les travailleur-ses et les usagers de La Poste se battent contre la privatisation ;
Les travailleur-ses sans papier en grève, en revendiquant leur régularisation, luttent pour leur dignité ;
Les lycéens et les étudiants en colère dénoncent l'école du « tri social », la logique de "professionnalisation" des diplômes qui instrumentalise l'éducation et la formation pour les besoins immédiats de main d'œuvre ;
Un emploi stable décent pour toutes et tous, c'est ce que nous revendiquons dans chaque région avec le collectif Droits Nouveaux, qui organise du 20 novembre au 5 décembre des marches régionales pour exiger :
l’arrêt des licenciements et une nouvelle législation sociale qui rende le droit à l’emploi effectif et soit fondée sur la continuité des droits : contrat de travail, obligation de reclassement, et financée par un fonds patronal mutualisé ;
un revenu décent avec ou sans emploi pour tous et toutes, par une indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité ;
un grand plan de création d’emplois socialement utiles et écologiquement soutenables ; l’arrêt de toute suppression d’emploi et la résorption de la précarité dans les services publics ;
une véritable réduction du temps de travail permettant à chacun-e de travailler moins et de vivre mieux ;
pas de diplômes au rabais : reconnaissance des diplômes au niveau national;
l’interdiction des stages non rémunérés et l’augmentation en nombre et montant des prestations sociales (Bourses, logements…) pour permettre un réel accès à l’éducation pour tous.
des moyens pour l'accueil personnalisé des chômeurs et la suppression du 39 49, service téléphonique « au rabais ».
Collectif dijonnais contre la précarité (Alternatifs 21, Collectif Anti-précarité de l’UB, FASE 21, FSU 21, Nouveau Souffle l’Anti-Chômage, NPA 21, PG 21, SNU Pôle Emploi 21, Solidaires 21, Solidarités 21, UGED-FSE 21)