Vous soulevez ici une vraie question.
Sont-ce les "étrangers" qui paient les droits sociaux des "autochtones" (gens installés en France depuis un moment) ou sont-ce les "autochtones" qui paient les droits sociaux des "étrangers" ?
Vous me répondrez : Les deux mon Général.

Il n'en demeure pas moins qu'un "étranger", avant de financer les droits sociaux des "autochtones" en bénéficie le plus souvent sans JAMAIS AVOIR COTISÉ.
Toute personne présente sur le territoire français, en activité professionnelle ou au chômage, seul ou en famille, dispose de la Sécurité sociale.
Donc l'étranger, quel que soit son statut, bénéficie de droits. Beaucoup d'entre eux, avant même d'avoir commencé à cotiser, vivent dans un logement social (ou un hébergement d'urgence) et touchent des allocations. C'est UN PRINCIPE DU DROIT FRANÇAIS.
Donc que les "étrangers" paient l'ASS de Carl est possible, mais ces "étrangers" ont bénéficié dès leur arrivée en France d'une couverture sociale et santé sans JAMAIS avoir contribué à leur financement.
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Sur le fond, on assiste à une "communautarisation du monde du travail" (le sujet de ce post) qui accompagne la communautarisation de la société française.
Il suffit de prendre un avion à Roissy pour constater que 80% des emplois "accompagnement et contrôle des voyageurs" sont exercés par des gens d'origines africaines (Afrique noire et Maghreb). C'est un peu surréaliste de voir ces files de "blancs" se faire contrôler par des noirs et des arabes. Imagine-t-on le contraire ? Des files de noirs se faire contrôler par des blancs à l'aéroport international de Dakar ou des files d'Algériens se faire palper par des blancs à l'aéroport international d'Alger ?

Il est aujourd'hui très difficile pour un "blanc" d'être embauché à Roissy. De nombreux témoignages en attestent. Et ce pour deux raisons :
• Ces emplois sont principalement "réservés" aux habitants de Seine-Saint-Denis (un des départements français les plus touchés par le chômage, où les "autochtones" sont maintenant minoritaires).
• Les recrutements se font aussi par "réseaux", par "relations". Si un membre de votre famille, de votre communauté, de votre immeuble… est dans la place, il fera en sorte de favoriser l'embauche d'un proche. Cela n'a rien de répréhensible évidemment. Mais aujourd'hui, c'est visible !
Avant, un blanc favorisait l'embauche d'un blanc. Et comme quasiment tout le monde était blanc, on ne faisait pas la différence.
Aujourd'hui, un noir franco-malien va favoriser l'embauche d'un proche franco-malien, un franco-algérien va faire de même, un franco-chinois itou…
Tout cela est très logique, très humain. Globalement, les gens préfèrent vivre et travailler avec ceux dont ils partagent la langue, la culture, les traditions… C'est vieux comme le monde. Ça se retrouve partout, même dans les pays qui se sont construits sur des brassages de populations diverses. Les noirs américains préfèrent toujours vivre entre noirs américains. Même chose pour les blancs, les asiatiques, les hispaniques…
Sauf que pour un pays comme la France, cette "communautarisation" est très récente et qu'elle se fait au détriment des intérêts des classes sociales blanches les plus précaires et les plus fragiles.
Raison pour laquelle l'électorat traditionnel du Front National (époque Le Pen père) étaient les ouvriers, les petits artisans, les chômeurs… des gens "concurrencés" par les "étrangers" dans l'accès à l'emploi, au logement social… C'est une réalité sociologique.
Aujourd'hui encore, on sait qu'un mineur isolé étranger (en situation irrégulière donc) coûte à la collectivité entre 40.000 et 50.000 euros par an selon les sources.
https://www.cnews.fr/videos/france/2024 ... mineur-non
Un ASS ou un RSaste beaucoup moins évidemment.
À titre personnel, je préfèrerais financer 5 ASS ou RSA qu'1 mineur isolé qui n'a rien à foutre sur le territoire. C'est un avis qui n'engage que moi.

Dans ce cas précis, ce ne sont certainement ces mineurs isolés étrangers qui paient l'ASS de Carl.

==> Tout est résumé dans cet extrait de "La Crise" de Coline Serreau (1992). Derrière l'humour et le second degré, une réalité.
https://www.youtube.com/watch?v=_FerAaiXO54