Olivier Andriès, patron du géant aéronautique Safran, a jeté un pavé dans la mare : fini les investissements dans les villes dirigées par des majorités écologistes.
Dans une déclaration cinglante, il dénonce des politiques « punitives » et un climat hostile à l’industrie. De quoi faire grincer des dents à Lyon, où la mairie EELV de Grégory Doucet multiplie les obstacles. Sans oublier Rennes qui renonce à une usine Safran de 500 salariés bien payés.
Le groupe Safran (23 milliards de chiffre d'affaires et 92.000 salariés) va finalement ouvrir ses nouvelles unités de production aux USA et au Canada.
Moi franchement ça ne me choque pas, car tout simplement les administrés de ces villes les ont élu, ces maires écolo, donc doivent en subir également les conséquences !!!
Bien sûr. Ça ne me choque pas non plus ! Mais ça me désole…
Les gens ont ce qu'ils méritent. Sauf que ce sont le plus souvent les bobos qui votent écolo, pas les classes populaires. Ces bobos, professions libérales, artistes, rentiers, cadres supérieurs… ne sont pas directement impactés par les problématiques de chômage et d'implantations industrielles.
Safran est un groupe français qui va donc créer des emplois aux USA et au Canada parce qu'en France c'est trop compliqué.
Yves a écrit : ↑17 avr. 2025
Olivier Andriès, patron du géant aéronautique Safran, a jeté un pavé dans la mare : fini les investissements dans les villes dirigées par des majorités écologistes.
[...]
Le groupe Safran (23 milliards de chiffre d'affaires et 92.000 salariés) va finalement ouvrir ses nouvelles unités de production aux USA et au Canada.
Ça ressemble surtout à une fausse excuse. Il doit y avoir des milliers de petites communes bien placées géographiquement et avec du terrain disponible qui seraient prête à accueillir ce genre d'usines.
Il faut pas compter dessus pour obtenir des subventions et c'est sans doute le vrai soucis.
Comprendre, c'est avoir une épée à triple tranchant.
Yves a écrit : ↑17 avr. 2025
Bien sûr. Ça ne me choque pas non plus ! Mais ça me désole…
Les gens ont ce qu'ils méritent. Sauf que ce sont le plus souvent les bobos qui votent écolo, pas les classes populaires. Ces bobos, professions libérales, artistes, rentiers, cadres supérieurs… ne sont pas directement impactés par les problématiques de chômage et d'implantations industrielles.
Safran est un groupe français qui va donc créer des emplois aux USA et au Canada parce qu'en France c'est trop compliqué.
Tout à fait
Le problème vient tout simplement que le »p’tit français » ne se déplace même plus pour aller voter! les seuls encore qui le font ce sont les électeurs privilégiés, les retraités et autres férus d’écologismes…
Voilà le résultat !
Statovore a écrit : ↑17 avr. 2025
Ça ressemble surtout à une fausse excuse.
Je ne pense pas. J'ai suivi le dossier par l'intermédiaire de Ouest-France et du Télégramme (mes parents habitent Rennes). Le projet était sur le point d'aboutir avec la maire socialiste de la ville, après des mois (années ?) de tractations.
L'usine Safran devait investir de vastes friches industrielles, anciennement Peugeot ou Citroën.
Il était convenu entre la mairie et Safran de ne pas "bétonner" d'autres espaces pour satisfaire les revendications écolos.
Malheureusement ces derniers (qui font partie de la majorité municipale) ont fait capoter l'affaire par leur radicalité.
Safran n'a pas besoin d'excuses pour renoncer à une implantation. L'entreprise reste libre de s'installer où elle veut. Ou y renoncer.
C’est un signal fort, et pas franchement rassurant pour l’avenir industriel du pays… Quand un groupe comme Safran, fleuron de notre industrie, préfère aller produire à l’étranger à cause d’un climat local trop hostile, c’est qu’on a un vrai problème d’attractivité – au dela des slogans politiques. certaines décisions semblent tourner le dos à l’emploi et à l’innovation industrielle.
Refuser une usine de 500 emplois qualifiés dans le contexte actuel, c’est difficilement compréhensible, même au nom de l'écologie. Il ne s’agit pas de sacrifier l’environnement, bien sûr, mais d’éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain. Industrie et écologie ne doivent pas être ennemies, sinon c’est toute l’économie qui en pâtit… et les emplois avec.
C’est ici, dans le présent, que se construisent les plus grands rêves de demain.