Les mairies écolos refusent les usines de Safran et gardent leurs chômeurs !

[Yves]

Olivier Andriès, patron du géant aéronautique Safran, a jeté un pavé dans la mare : fini les investissements dans les villes dirigées par des majorités écologistes.

Dans une déclaration cinglante, il dénonce des politiques « punitives » et un climat hostile à l’industrie. De quoi faire grincer des dents à Lyon, où la mairie EELV de Grégory Doucet multiplie les obstacles. Sans oublier Rennes qui renonce à une usine Safran de 500 salariés bien payés.

Le groupe Safran (23 milliards de chiffre d'affaires et 92.000 salariés) va finalement ouvrir ses nouvelles unités de production aux USA et au Canada.

La France s'enfonce !

https://lemediaen442.fr/olivier-andries ... es-ecolos/

[Eric]

Moi franchement ça ne me choque pas, car tout simplement les administrés de ces villes les ont élu, ces maires écolo, donc doivent en subir également les conséquences !!!

[Yves]

Bien sûr. Ça ne me choque pas non plus ! Mais ça me désole… 

Les gens ont ce qu'ils méritent. Sauf que ce sont le plus souvent les bobos qui votent écolo, pas les classes populaires. Ces bobos, professions libérales, artistes, rentiers, cadres supérieurs… ne sont pas directement impactés par les problématiques de chômage et d'implantations industrielles.

Safran est un groupe français qui va donc créer des emplois aux USA et au Canada parce qu'en France c'est trop compliqué.

[Statovore]

Olivier Andriès, patron du géant aéronautique Safran, a jeté un pavé dans la mare : fini les investissements dans les villes dirigées par des majorités écologistes.
[...]
Le groupe Safran (23 milliards de chiffre d'affaires et 92.000 salariés) va finalement ouvrir ses nouvelles unités de production aux USA et au Canada.

Ça ressemble surtout à une fausse excuse. Il doit y avoir des milliers de petites communes bien placées géographiquement et avec du terrain disponible qui seraient prête à accueillir ce genre d'usines.
Il faut pas compter dessus pour obtenir des subventions et c'est sans doute le vrai soucis.

[Eric]

Bien sûr. Ça ne me choque pas non plus ! Mais ça me désole… 

Les gens ont ce qu'ils méritent. Sauf que ce sont le plus souvent les bobos qui votent écolo, pas les classes populaires. Ces bobos, professions libérales, artistes, rentiers, cadres supérieurs… ne sont pas directement impactés par les problématiques de chômage et d'implantations industrielles.

Safran est un groupe français qui va donc créer des emplois aux USA et au Canada parce qu'en France c'est trop compliqué.

Tout à fait
Le problème vient tout simplement que le »p’tit français » ne se déplace même plus pour aller voter! les seuls encore qui le font ce sont les électeurs privilégiés, les retraités et autres férus d’écologismes…
Voilà le résultat !

[Yves]

Ça ressemble surtout à une fausse excuse.

Je ne pense pas. J'ai suivi le dossier par l'intermédiaire de Ouest-France et du Télégramme (mes parents habitent Rennes). Le projet était sur le point d'aboutir avec la maire socialiste de la ville, après des mois (années ?) de tractations.

L'usine Safran devait investir de vastes friches industrielles, anciennement Peugeot ou Citroën.

Il était convenu entre la mairie et Safran de ne pas "bétonner" d'autres espaces pour satisfaire les revendications écolos.

Malheureusement ces derniers (qui font partie de la majorité municipale) ont fait capoter l'affaire par leur radicalité.

Safran n'a pas besoin d'excuses pour renoncer à une implantation. L'entreprise reste libre de s'installer où elle veut. Ou y renoncer.

[N0el]

C’est un signal fort, et pas franchement rassurant pour l’avenir industriel du pays… Quand un groupe comme Safran, fleuron de notre industrie, préfère aller produire à l’étranger à cause d’un climat local trop hostile, c’est qu’on a un vrai problème d’attractivité – au dela des slogans politiques. certaines décisions semblent tourner le dos à l’emploi et à l’innovation industrielle.

Refuser une usine de 500 emplois qualifiés dans le contexte actuel, c’est difficilement compréhensible, même au nom de l'écologie. Il ne s’agit pas de sacrifier l’environnement, bien sûr, mais d’éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain. Industrie et écologie ne doivent pas être ennemies, sinon c’est toute l’économie qui en pâtit… et les emplois avec.

[Audrey]

Hello!
C’est vraiment dommage que des projets créateurs d’emplois soient sacrifiés à cause d’un refus politique. On pourrait trouver un équilibre entre développement industriel et respect de l’environnement, mais là ça bloque tout. Résultat : on perd des emplois au profit de l’étranger, et c’est la France qui trinque…

[Statovore]

Nos politiques sont restés sur des logiques vieilles de deux siècles.

La première chose que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est qu'une industrie optimise la consommation énergétique grâce au facteur d'échelle.

Un "écolo" va voir qu'une usine consomme énormément d'eau, d'énergie, de matière première ...
En réalité, un industriel va chercher à rapporter sa consommation au nombre de pièce produite et il va chercher à l'optimiser afin de gagner plus d'argent en vendant au même prix tout en consommant moins.

Exemple avec des véhicules :
Une petite voiture type Clio, c'est environ 500kg de charge utile pour une consommation mixte de 3.4L/100km soit 6.8L/100km/Tonne
Un fourgon type master, c'est 1600kg de charge utile pour une consommation mixte de 8L/100 soit 5L/100km/Tonne
Un poids-lourd 44T, c'est environ 29T de charge utile pour 40L/100km soit 1.4L/100km/Tonne


La seconde chose, c'est l'illusion de la "destruction créatrice" qui veut que tout gain de productivité détruit des emplois d'un côté pour en créer d'autre.
En réalité, le gain de productivité ne fait que libérer de la main d’œuvre qui est alors disponible pour d'autres tâches. Le souci actuel est au moins double :
- Le transfert ne se fait plus vers d'autres tâches utiles (pas d'investissement dans l'éducation, la recherche, la santé, le logement ...) mais vers des tâches administrative non productive.
- Le transfert ne se fait pas non plus pour répartir la charge de travail donc on se retrouve avec des gens surchargés de boulot et des gens au chômage.

[Yves]

Très bon résumé du "facteur d'échelle".

Nos politiques sont restés sur des logiques vieilles de deux siècles.

MÊME PAS HÉLAS !!!

Nos politiques (pas seulement écologistes) n'ont surtout jamais vraiment travaillé, moins encore dans l'industrie.

Mélenchon, Macron, Attal, Le Pen, Bardella, Zemmour… Ils sont toutes et tous passés par des "tâches administratives" non productives (au sens large) : Avocat, banquier, fonctionnaire, journaliste… Ils reproduisent donc le même schéma : Détruire l'industrie, dévaloriser ses filières, et transférer le trop-plein de main-d'œuvre vers l'administratif "occupationnel" et le tertiaire.

On en arrive à la situation absurde où la 7e ou 8e économie du monde n'est même plus en capacité de fabriquer des compresses (médicales), du gel hydroalcoolique et des masques en papier…

On a pu l'apprécier pendant le Covid.

[Raspou]

On a pu l'apprécier pendant le Covid.

on n' a pas attendu le covid pour apprécier la débâcle industrielle. Smartphones , tablettes, ordis, télés.... pas un écran du quotidien est made in France.

Toi et moi avons connu les télés Brandt et Thomson made in France, le minitel - un petit terminal télématique des années 80 - Made in France lui aussi. Aujourd'hui Que dalle !!!!!

Imagine un peu que le groupe Brandt appartient maintenant à un conglomérat algérien de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

https://www.marques-de-france.fr/listing/brandt/