Pas si long que ça. La récupération d'indus et autres détournements auprès de personnes qui se sont exilées coûte un pognon de dingue. Si c'est pour recouvrer plusieurs centaines de milliers d'euros ou plusieurs millions, la commission rogatoire internationale peut se justifier. Pour récupérer 3.000 ou 4.000 euros, ça ne vaut pas le coup.
Par ailleurs, il faut que le pays où le "fugitif" a trouvé refuge l'applique, ce qui n'est pas gagné. L'image et l'autorité de la France étant plus qu'éreintées dans nombre de pays (à juste titre), les polices et les justices locales ne font pas preuve de zèle.
Dans certains pays, comme l'Algérie ou Israël, on peut même dire qu'ils s'assoient sur les demandes. Quant aux autres pays d'Afrique (par exemple), ils n'ont pas les moyens matériels et humains de s'investir sur ces missions subalternes.
C'est la raison pour laquelle des milliers de retraités algériens percevaient toujours leur retraite au bled alors qu'ils étaient décédés depuis longtemps.
Depuis, la France a mis en place de nouvelles dispositions, notamment le "certificat de vie" délivré par les consulats de France en Algérie, à présent obligatoire pour les + de 85 ans. Un test a permis de découvrir que 35 % d’entre eux ne se sont pas présentés.
Ce qui tend à prouver que 35% des retraités algériens de + de 85 ans résidant en Algérie n'étaient plus de ce monde tout en touchant toujours leurs pensions.
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