aaa a écrit :Indéfendable, si bien-sûr les faits sont avérés, ( je l'ai dit au début)
Le seul fait avéré, c'est le maire qui déclare avoir usé de son amitié avec le président du conseil départemental afin d'obtenir un résultat qu'il n'aurait pas eu s'il l'avait simplement signalé aux services concerné.
aaa a écrit : si c'est le cas il y à une différence entre se bourrer la gueule tranquillement dans son canapé sans casser les pieds à personne et boire puis aller emmerder le monde
Et il y a une différence entre faire appliquer la loi et la violer sciemment en étant tellement fier de l'avoir fait au point de le mette en avant publiquement. D'un point de vue trouble à l'ordre publique, c'est bien plus grave car cela touche potentiellement bien plus de citoyen. Ca montre encore plus que s'il l'on est dirigeant politique, on peut tout se permettre.
Quand à traiter différemment celui qui s'auto-détruit chez lui et celui qui le fait publiquement, cela reste de la non assistance à personne en danger dans les deux cas. Mais c'est vrai que la fraternité est une valeur désuète face à la valeur "moderne" d'individualisme.
aaa a écrit :
Jusqu'à preuve du contraire on ne parle pas d'une personne qui a ses facultés intellectuelles altérée, il est donc bien conscient au moment où il rentre dans le magasin pour acheter ses bières, il doit donc se prendre en main
Tu considères donc que les alcooliques sont entièrement responsable du fait qu'ils boivent de la même manière que certaines personnes considèrent que les gens qui sont demandeur d'emploi sont responsable de leurs situation et que l'on entend dire " les chômeurs sont des fainéants, ils leurs faut un bon coup de pied au cul".
Tu dis qu'ils doivent se prendre en main mais je te rappelle que l'alcoolisme est reconnu comme une pathologie médicale et que ça n'est pas forcement qu'une question de volonté :
https://www.inserm.fr/actualites/rubriq ... de-volonte
C'est une pathologie complexe qui fait intervenir les notions d'addictions, d'habitudes, de conditions sociales, de fierté à ne pas dépendre des autres et aussi l'état psychologique de la personne (dépression par exemple).
Même les gens qui s'en sont sorti restent fragile.
aaa a écrit :
En revanche pour ce qui est de la sanction (parce qu'il doit y avoir sanction) elle doit être proportionnelle au délit cela va de soi, mais comme tu dis on ne sait pas ce qu'il a fait précisément et moi je ne suis pas juge
Mais s'il y avait réellement eu un délit, ce maire n'aurait pas agit pour faire couper le RSA, cette personne aurait été condamnée par un tribunal et aurait peut-être été en prison.
Le maire dit avoir reçu 49 mains courantes pour cette personne sur une durée d'un an mais s'il y avait réellement eu des faits délictueux, il aurait largement pu ouvrir une enquête de flagrance en se basant sur celles-ci.
Le taux de chômage de sa commune était de 18.9% en 2013 d'après l'insee soit presque le double de la moyenne nationale. D'après un article sur la présidentielle trouvé sur Europe 1, il n'y aurai que 15.22% de demandeurs d'emploi (catégorie A ?).
Avec un tel taux de chômage, il est presque impossible de s'en sortir même avec de la volonté.
Pire, proposer un emploi à cette personne qui soit disant enfreint constamment la loi est une incitation à l'ivresse sur la voie publique. Si vous vous enivrer dans la rue et que vous faites suffisamment de tapage, vous trouverez un emploi...