• Je n'ai écrit ça nulle part : Essayons-le !Cafcata a écrit :Sinon,l'argument qui consiste à dire,ce parti n'a jamais eu le pouvoir,essayons le,est d'une connerie abyssale! Je ne vais pas sauter d'une falaise parce que j'ai l'idée que voler serait fabuleux,qui me traverse l'esprit...
Tu te fais embobiner!
Le libéralisme a besoin de diviser les classes laborieuses pour garder le pouvoir,la moitié des électeurs de MLP devrait voter Melenchon si ils réfléchissaient correctement à où est leur intérêt.
Il vaut mieux réfléchir à comment leur expliquer efficacement les choses pour les faire retourner à gauche plutôt qu'explorer des pistes sans issues!
• C'est sous Sarkozy que la dynamique Mélenchon s'est développée. Sarkozy n'était pas un centriste, il me semble. Avant 2012, Mélenchon n'existait pas sur la scène nationale. Les voix de la Gauche rouge se dispersaient sur 3 ou 4 candidats : Besancenot, Laguiller, Krivine…
• Tu écris : "Expliquer efficacement les choses pour les faire retourner à gauche". Ça n'a pas été fait y compris par Mélenchon. Il a tenté le bras de fer avec le FN lors des législatives de 2012 dans le Pas-de-Calais où il a recueilli 21% des voix, contre 42% pour Marine Le Pen. Dans un fief populaire traditionnellement acquis à la Gauche.
En 2012, Mélenchon appellera à faire élire François Hollande (PS) puis Philippe Kemel (PS) dans le Pas-de-Calais alors que ce dernier n'avait récolté que 23% des voix au premier tour.
Mélenchon est bien un allié électoral du PS… sous prétexte de lutte contre le "fasciste".
• Rappel historique - IMPORTANT - sur la fameuse menace que fait planer le FN. Ce parti dispose aujourd'hui de 2 députés à l'Assemblée nationale. Il en disposait de 35 en 1986 sous François Mitterrand. C'est-à-dire un groupe parlementaire et l'attribution de fonds publics qui va avec !!! Ces 35 députés "fascistes" ont-ils menacé la démocratie ?
L'obstruction systématique à toute représentation équitable du FN (à part sous Mitterrand avec ce scrutin à la proportionnelle) n'a fait qu'enraciner plus encore les convictions de son électorat qui, aujourd'hui, est probablement le plus mobilisé autour de sa candidate.
Ce sont donc bien ceux qui étaient aux affaires qui portent l'entière responsabilité de cet enracinement, de cette radicalisation progressive. Mélenchon prend sa part de responsabilité.
C'est toi qui te fais embobiner !
