L'expérience, tout simplement.Soilhy a écrit :Quels sont vos sources pour certains de vos arguments statovore???!!!
Il est difficile de prouver le harcèlement car ceux qui le pratique le font souvent à l'oral donc les éléments matériels sont ténu alors qu'ils peuvent produire facilement des éléments écrit ou des témoignages prouvant le contraire.
Sauf que vous ne pouvez pas parler de harcèlement avec pour seul élément une "simple" dépression. Il faudra prouver que son origine est bien professionnelle sinon vous allez droit dans le mur et être rejeté par la justice et devoir payer les frais de procédure de la partie adverse n'arrange pas la situation de la victime.Soilhy a écrit : Le motif de la dépression liée au travail est pris en compte par les juges des prudhommes.
Mais il faut amener des éléments tangibles qui peuvent prouver de manière directe ou indirecte ces accusations sinon, ça restera parole contre parole. Et cela vaut aussi bien pour les prud'hommes (contre l'entreprise) que pour le pénal (contre l'employeur en tant qu'individu que pour les collègues)Soilhy a écrit :Le harcèlement moral peut prendre plusieurs formes (liste non exhaustive) :
- des persécutions, des brimades, des mesures vexatoires (Cass soc 22 juin n°10-30.329)
- une méthode de management consistant à mettre une pression continuelle, faire des reproches incessants
- donner des ordres et contre-ordres dans l’intention de diviser l’équipe
- une mise à l’écart ou à l’isolement....
Oui car on peut avoir des raisons de s'accrocher envers et contre tout donc de refuser les arrêts de travail. L'une de ces raisons est financière : en cas de démission, vous ne touchez pas d'allocation chômage a moins de prouver que cette démission est légitime par le dépôt d'une plainte et donc à avoir des preuves de ce que l'on avance sous peine d'être accusé de procédure abusive et de diffamation.Soilhy a écrit : On peut être en dépression et pouvoir travailler, je sais de quoi je parle et j'ai vu des collègues à la limite de la rupture, continuant à exercer leur travail.
L'autre solution serais de démissionner pour partir sur un autre emploi mais il faut le trouver ce qui n'est pas facile dans les conditions actuelle.
Oui, mais pour le harcèlement, il faut montrer une accumulation de fait et cela même si certaines jurisprudence récente peuvent laisser qu'il y a présomption de culpabilité de l'employeur. L'employeur va devoir prouver que les faits qu'il lui est reproché n'a rien a voir avec du harcèlement, avec un dossier d'accusation reposant sur du vite, l'enfumage fonctionne très bien et la victime est déboutée.Soilhy a écrit : Les heures supplémentaires non payées, on n'est pas dans l'émotionnel.
La possibilité d'y recourir : Oui.Soilhy a écrit : En France, on a des lois et des droits, et tout à chacun à la possibilité d'y recourir.
Mais à la condition de ne pas se nuire à soi-même avec des accusations qui pourraient être trop facilement démolie par un bon manipulateur et cela qu'il soit chef d'entreprise ou avocat.
D'où l'utilité des éléments tangible (écrits, mail, évaluation périodique, certificat d'arrêt maladie, témoignage d'ancien employé qui ont subit la même chose ...) et de prendre un bon avocat capable de déjouer l'enfumage de l'adversaire.