C'était bien moi, le principe de l’impôt sur le société avec un taux variable en fonction du "Bénéfice" par salarié ("le résultat courant" il me semble) le chiffre d'affaire n'ayant aucun sens car l'entreprise A peut avoir un chiffre d'affaire 10 fois plus élevé que l'entreprise B et avoir un résultat courant (bénéfices avant impôts) bien plus faible.serabeth a écrit : Je ne sais plus qui sur ce forum (Statovore ?) avait évoqué l'idée d'une taxation pour les entreprises au prorata du chiffre d'affaires divisé par le nombre d'humains qui travaillent dans l'entreprise. Ce qui permettrait de faire partager la sainte croissance avec tous.
Pour que cela fonctionne bien, il faudra ajouté une pincée de flexibilité sur le volume d'heure de travail avec la contrepartie sur le remboursement des trajets et un taux qui pourrait devenir confiscatoire au-dessus un certain niveau mais cela serais du gagnant-gagnant :
- Chômage quasiment éradiqué donc économie car baisse des prélèvements pour l'assurance chômage donc amélioration de la compétitivité
- Moins d'heures de travail donc moins stress, burnout et autres maladies professionnelle donc économies pour la sécu donc amélioration de la compétitivité et du bien être
- Plus de possibilité de loisir donc amélioration du bien être
- Réactivité des entreprises Française décuplé pour capter le opportunité du marché (moins de perte en recrutement et en formation initiale) donc amélioration de la compétitivité
- Regonfle la valeur "travail" face à la valeur "capital" incitant au progrès technique et donc social.
- Favorise celui qui investit dans la recherche et développement en France
A mon avis, c'est une mauvaise idée car on freine le progrès technologique et donc la possibilité de progrès social.serabeth a écrit : Il y a aussi l'idée de faire payer à l'entreprise des cotisations sociales sur chaque machine. Voilà qui serait moderne.
La, c'est plus un problème d'effectif, de conception, de compétence et de maintenance préventive et de l'organisation de l'usine que du fait d'installer des machines plutôt que des humains.serabeth a écrit : Concernant ma boîte je ne comprends même pas pourquoi on installe des machines supplémentaires : on est payés 7 heures par jour mais on passe facilement le tiers de ce temps à attendre que le ballet de techniciens de maintenance ait obtenu que la chaîne reparte, parce que c'est tout le temps en panne quelque part. Nous faisons un travail plus propre, plus intelligent et nous ne tombons pas en panne.
C'est comme les voitures. Tu va chez un mécano, le bon t'indique la moindre panne à l'avance et te dit qu'il va falloir prévoir de réparer, le mauvais attend la panne. Et le pire, ce sont les économies de bout de chandelle qui font que l'on ne remplace pas certaines pièces donc on fait 3 fois la même opération pour changer 3 pièces qui auraient pu être changée en même temps.