
De mon côté, c'est comme pour ce qu'a écrit Carl plus haut...
C'est pas tant le chômage qui m'angoisse (depuis le temps, on s'y fait, et je n'ai connu que des emplois précaires donc je ne suis pas tombée de très haut), c'est la pauvreté qui devient ingérable années après années. Même en vivant au milieu de nulle part où les loyers ne sont pas chers.
Mon mode de vie a énormément changé depuis que je suis à l'ASS, mais n'ayant jamais été dépensière ça ne me pèse pas trop... tant qu'aucune tuile à 3 chiffres ne me tombe dessus! Tant que tout marche (plus ou moins) dans mon vieux matériel - électroménager, voiture, etc... - obsolète, ou que je peux réparer moi-même, je gère. Sinon c'est la merde totale parce que pas d'aide sociale possible (ou alors au prix de tonnes de courriers pour se justifier et se battre, à grand renfort de recours parce que le CG me refuse même des bons alimentaires parce que... pas encore assez dans la mouise par rapport à d'autres

A présent la tuile ultime c'est ma santé, et c'est très dur de se soigner correctement quand on doit raquer pour plein de médocs pas remboursés, mais j'ai pas le choix.

Je vais tenter une demande d'AAH et de RQTH, sans trop d'espoir mais... sait-on jamais. Sûr que financièrement ça me sauverait un peu, et d'un point de vue recherche d'emploi ça prouverait que je ne suis plus en mesure de faire quoi que ce soit de "physique" (et hélas les seuls CUI pourraves ici sont tous trop physiques).
Voilà ce que ça a changé pour moi, l'ASS. Etre assise sur une bombe et croiser les doigts à longueur de temps pour que rien ne vienne encore empirer les choses.