Du rififi à l'Assemblée !!!
Croyez-vous vraiment que ça puisse péter un jour ?
Je suis devenue très sceptique et je pense que ce n'est plus possible... ils sortiront les chars comme en chine ! La preuve, c'est que nous sommes actuellement assujettis au couvre-feu.
Le peuple se révolte, il faut le baillonner coûte que coûte.
C'est fini, nous ne sommes plus en démocratie et nous pouvons comparer notre société à celle de la Chine. Nous n'y sommes peut-être pas encore vraiment, mais ça arrive vitesse grand V.
Je suis devenue très sceptique et je pense que ce n'est plus possible... ils sortiront les chars comme en chine ! La preuve, c'est que nous sommes actuellement assujettis au couvre-feu.
Le peuple se révolte, il faut le baillonner coûte que coûte.
C'est fini, nous ne sommes plus en démocratie et nous pouvons comparer notre société à celle de la Chine. Nous n'y sommes peut-être pas encore vraiment, mais ça arrive vitesse grand V.
Faut qu'ça pète !!!
Pourquoi les votes blancs ne comptent pas ???????je n'ai pas été voter au deuxième tour de 2002 parce que je ne voulais pas me salir les mains.
Sondage ce matin : Villepin gagnerait en 2007 contre Sarko, et c'est le seul qui le battrait.Mais aujourd'hui, que se passe-t-il ? A force de voter pour le moins pire ou contre le pire, où en sommes-nous ?
Demande-toi plutôt ce qu'ils en retirent...elle n'est pas assez sale pour que le peuple s'y attaque (car les politiques, il y a longtemps qu'ils s'en accommodent : la logique économique continue à l'emporter sur leurs choix, on se demande bien à quoi ils servent)...
La merde, c'est surtout pour la France d'en-bas, en particulier les chômeurs (en majorité des femmes), précaires, personnes âgées, jeunes sans ressources, malades, bas salaires, minorités discriminées....
Justement des gens qui n'ont pas la parole, qui ne sont pas représentés dans les instances où l'on décide de leur sort.
Des groupes essayent de rompre le silence et l'indifférence (comme AC! et Génération Précaire et d'autres, il y en a pour tous les goûts)
Pour nous faire entendre, ne restons pas isolés.
Pavlov
Non, les votes blancs ne comptent pas, bien qu'il s'agisse pourtant, à mes yeux d'un suffrage exprimé (a l'inverse de l'abstentionniste).
Et non, ce n'est pas mieux que ça pète. Je ne suis pas fabiusienne pour un radis, mais il a dit un truc très juste :"aux grands soirs succèdent souvent de petits matins!"
L'histoire nous apprend que les révolutions, au final, consiste surtout à remplacer une élite corrompue par une autre hautement corruptible. Que les explosions de violence touchent toujours essentiellement la piétaille, le petit peuple.
La révolution française a renversé le régime monarchique pour le remplacer par un régime policier, puis bourgeois... en voilà une bonne affaire pour les prolos!
Cependant, les peuples peuvent gagner (et je ne parle pas du communisme où, une nouvelle fois, la monarchie a été remplacée par une autre forme de dicdature), mais rarement par la violence, plutôt par le civisme et la mobilisation citoyenne : indépendance indienne par Gandhi et plus près de nous, l'Amérique du Sud où les peuples luttent pied à pied contre l'exploitation libérale. Ainsi, la mobilisation de l'ensemble de la population bolivienne a permis la fin d'un gouvernement qui avait signé la privatisation totale de l'eau de ce pays y compris l'eau de pluie dont la collecte par les particuliers est devenue strictement interdite alors que l'eau privée voyait ses prix s'envoler au point que les ménages modestes consacraient la moitié de leur budget pour l'accés à une ressource vitale. La révolte des Boliviens est célèbre, mais les Uruguayiens luttent aussi, par les urnes et les pétitions contre les tentatives de les dépouiller des biens communs, pendant que le Vénézuéla, loin des caricatures qu'en font les médias occidentaux, lutte contre une conception de la société que nous subissons chaque jour.
Et pendant ce temps, nous applaudissons la vente d'EDF...
Et non, ce n'est pas mieux que ça pète. Je ne suis pas fabiusienne pour un radis, mais il a dit un truc très juste :"aux grands soirs succèdent souvent de petits matins!"
L'histoire nous apprend que les révolutions, au final, consiste surtout à remplacer une élite corrompue par une autre hautement corruptible. Que les explosions de violence touchent toujours essentiellement la piétaille, le petit peuple.
La révolution française a renversé le régime monarchique pour le remplacer par un régime policier, puis bourgeois... en voilà une bonne affaire pour les prolos!
Cependant, les peuples peuvent gagner (et je ne parle pas du communisme où, une nouvelle fois, la monarchie a été remplacée par une autre forme de dicdature), mais rarement par la violence, plutôt par le civisme et la mobilisation citoyenne : indépendance indienne par Gandhi et plus près de nous, l'Amérique du Sud où les peuples luttent pied à pied contre l'exploitation libérale. Ainsi, la mobilisation de l'ensemble de la population bolivienne a permis la fin d'un gouvernement qui avait signé la privatisation totale de l'eau de ce pays y compris l'eau de pluie dont la collecte par les particuliers est devenue strictement interdite alors que l'eau privée voyait ses prix s'envoler au point que les ménages modestes consacraient la moitié de leur budget pour l'accés à une ressource vitale. La révolte des Boliviens est célèbre, mais les Uruguayiens luttent aussi, par les urnes et les pétitions contre les tentatives de les dépouiller des biens communs, pendant que le Vénézuéla, loin des caricatures qu'en font les médias occidentaux, lutte contre une conception de la société que nous subissons chaque jour.
Et pendant ce temps, nous applaudissons la vente d'EDF...
Faut qu'ça pète !!!
Tout à fait d'accord. Et Le Pen président serait le meilleur déclencheur d'une révolte générale. D'autant plus qu'il y a des chances qu'il prenne les pleins pouvoirs dès son élection, annulant par là-même les élections législatives. Ce serait encore une meilleure raison de descendre dans la rue, et pour une grève générale.superuser a écrit :Faut qu'ça pète et vite. Tant pis si c'est le chaos : je préfère six mois de violence directe à six ans de violence larvée. Je ne fais pas partie de ceux qui préfèrent garder leur mal de dent parce qu'ils ont peur d'aller chez le dentiste se la faire arracher un bon coup.
Depuis la belle démonstration de fonctionnement antidémocratique que nous a dernièrement proposé le PS, et au vu des dérives ultra-droitières de l'UMP, je sais que je voterai pour Le Pen en 2007, après avoir préparé les sandwitchs pour passer un été sur les pavés.
Votez contre le FN, votez Le Pen en 2007!
Le Pen is dead !
Pas la peine d'épiloguer sur Le Pen. Il est mort.
• Dépassé sur sa droite par Sarko et son staff de porte-flingues.
• Dépassé sur sa gauche par Finkielkraut et consorts :
Petit rappel :
Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines en France, le philosophe Alain Finkielkraut affirme qu'il s'agit d'émeutes à caractère "ethnico-religieux", que la France n'a "fait que du bien" aux noirs mais qu'elle est la risée de l'Europe en raison de son équipe de foot "black-black-black". (…)
L'écrivain s'en prend vivement à l'antiracisme en affirmant que "l’idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L’antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu’a été le communisme au vingtième."
Source : www.nouvelobs.com
…/…
POUR COMPLÉTER :
Le NouvelObs de cette semaine (dans lequel il y a un exxxxcellent article sur nous - de deux pages SVP), fait sa Une sur les Neo-Réacs (avec Finkielkraut… et Sarkozy, entre autres).
Le Pen n'est plus dans la course.
La lepénisation de la société ne date pas d'hier…
Faut croire que le "Menhir" était un… visionnaire (finalement)
• Dépassé sur sa droite par Sarko et son staff de porte-flingues.
• Dépassé sur sa gauche par Finkielkraut et consorts :
Petit rappel :
Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines en France, le philosophe Alain Finkielkraut affirme qu'il s'agit d'émeutes à caractère "ethnico-religieux", que la France n'a "fait que du bien" aux noirs mais qu'elle est la risée de l'Europe en raison de son équipe de foot "black-black-black". (…)
L'écrivain s'en prend vivement à l'antiracisme en affirmant que "l’idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L’antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu’a été le communisme au vingtième."
Source : www.nouvelobs.com
…/…
POUR COMPLÉTER :
Le NouvelObs de cette semaine (dans lequel il y a un exxxxcellent article sur nous - de deux pages SVP), fait sa Une sur les Neo-Réacs (avec Finkielkraut… et Sarkozy, entre autres).
Le Pen n'est plus dans la course.
La lepénisation de la société ne date pas d'hier…
Faut croire que le "Menhir" était un… visionnaire (finalement)

Le Pen is dead !
Faut-il en déduire que Finkielkraut s'est fait décolorer la peau tout comme Barthez, Coupet, Réveillère, Sagnol, Squillaci, Givet, Jurietti et Zidane?Yves a écrit :Interrogé dans le journal israélien Haaretz sur les violences urbaines en France, le philosophe Alain Finkielkraut affirme qu'il s'agit d'émeutes à caractère "ethnico-religieux", que la France n'a "fait que du bien" aux noirs mais qu'elle est la risée de l'Europe en raison de son équipe de foot "black-black-black". (…)

C'est ça un philosophe?



Mais on a de la chance en fait: il aurait pu être entraîneur de l'équipe de France de football et ne composer que des équipes de 3 joueurs: un black, un blanc et un beur. Bonjour le ridicule et les valises ramenées à la maison!
le pen qui arrive au pouvoir, prend les pliens pouvoirs et provoque l'explosion; y a des fois j'y pense aussi....
Note que du sarko débarrassé des ses scrupules électeraux pourrait donner un effet proche, plus besoin de s'embarrasser et de faire des manières (pas qu'il en fasse beaucoup, hien, mais bon...)
Mais monolecte parlait d'histoire, ne pas oublier qu'en 1933, un certain adolphe arrivait au pouvoir de manière tout à fait démocratique, puis se debrouillait rapidement pour avoir les pleins pouvoirs et les mains entièrement libres, avec pour résultat la seconde guerre mondiale et sa cohorte d'horreur (la vue du pianiste, dimanche dernier, m'a rappeler certains trucs). Est ce que les français réagiraient plus que les allemands de l'époque? je n'en suis pas si sur, et je n'ai pas forcement envie de prendre le risque....
Note que du sarko débarrassé des ses scrupules électeraux pourrait donner un effet proche, plus besoin de s'embarrasser et de faire des manières (pas qu'il en fasse beaucoup, hien, mais bon...)
Mais monolecte parlait d'histoire, ne pas oublier qu'en 1933, un certain adolphe arrivait au pouvoir de manière tout à fait démocratique, puis se debrouillait rapidement pour avoir les pleins pouvoirs et les mains entièrement libres, avec pour résultat la seconde guerre mondiale et sa cohorte d'horreur (la vue du pianiste, dimanche dernier, m'a rappeler certains trucs). Est ce que les français réagiraient plus que les allemands de l'époque? je n'en suis pas si sur, et je n'ai pas forcement envie de prendre le risque....
Ben alors on est coincés ?
... Y'a rien à faire ? On va continuer dans une démocratie qui n'en est pas une, à se faire baiser sans rien dire (et même quand on dit quelque chose ça sert à rien, il n'y a pas de mêêêêh) ?
Je reprends ma métaphore sur la dent qui fait mal mais qu'on a peur d'aller se faire arracher chez le dentiste une bonne fois pour toutes... alors on supporte, on supporte, on supporte. Mais ça se finit quand même chez le dentiste quand la gencive est complètement infectée !!! Tant pis pour la trouille, faut y passer, les antibiotiques en prime.
Effectivement, les arguments de neko.miaou et Monolecte font réfléchir. Mais quand on arrache une dent, des fois ça saigne. Les leçons de l'Histoire sont rarement retenues : à chaque fois, ça recommence. Les humains ont la mémoire courte, et en plus ils ont peur ! Une peur qui n'évite pas le danger.
Un nouvel Hitler nous pend au nez, c'est clair (et c'est lié à l'ultralibéralisme mondialisé que cautionnent nos dirigeants, et quand il n'y a plus de politique parce qu'il faut privilégier un système économique, on détruit la démocratie. Et quand la démocratie s'éteind, que les inégalités se creusent, le populisme s'installe et on connaît la suite). Je vais peut-être un peu vite pour développer le phénomène, mais si on regarde ce qu'il se passait en 33 d'un point de vue économique, on n'est pas loin non plus.
Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Ou dans 5 ans on crèvera dans une guerre, ou on crèvera à petit feu dans 30 ans des causes du réchauffement de la planète (tout en continuant à se faire baiser...). Quel calvaire choississez-vous? Quels risques préférez-vous prendre?
Quand on tombe, on se relève. Quand on a la gueule de bois, on prend des aspirines. Quand la deuxième guerre mondiale s'est achevée, on a reconstruit et on a inventé la Sécu. Et quand la deuxième guerre mondiale s'est achevée et qu'on a découvert tout ce qu'il y avait derrière, on a été vaccinés pour longtemps (toujours pas de guerre depuis en ce qui nous concerne, un record !).
Faut croire que les bains de sang font partie de notre évolution. Beaucoup de conquêtes sociales ont été ainsi arrachées, au prix de vies humaines. Il faudra peut-être recommencer ?
Perso, si je dois mourir ce ne sera pas pour rien, et ni en silence.
Je reprends ma métaphore sur la dent qui fait mal mais qu'on a peur d'aller se faire arracher chez le dentiste une bonne fois pour toutes... alors on supporte, on supporte, on supporte. Mais ça se finit quand même chez le dentiste quand la gencive est complètement infectée !!! Tant pis pour la trouille, faut y passer, les antibiotiques en prime.
Effectivement, les arguments de neko.miaou et Monolecte font réfléchir. Mais quand on arrache une dent, des fois ça saigne. Les leçons de l'Histoire sont rarement retenues : à chaque fois, ça recommence. Les humains ont la mémoire courte, et en plus ils ont peur ! Une peur qui n'évite pas le danger.
Un nouvel Hitler nous pend au nez, c'est clair (et c'est lié à l'ultralibéralisme mondialisé que cautionnent nos dirigeants, et quand il n'y a plus de politique parce qu'il faut privilégier un système économique, on détruit la démocratie. Et quand la démocratie s'éteind, que les inégalités se creusent, le populisme s'installe et on connaît la suite). Je vais peut-être un peu vite pour développer le phénomène, mais si on regarde ce qu'il se passait en 33 d'un point de vue économique, on n'est pas loin non plus.
Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Ou dans 5 ans on crèvera dans une guerre, ou on crèvera à petit feu dans 30 ans des causes du réchauffement de la planète (tout en continuant à se faire baiser...). Quel calvaire choississez-vous? Quels risques préférez-vous prendre?
Ce fils d'antiquaire a peur de salir son costard.ce cher Fabius a écrit :"aux grands soirs succèdent souvent de petits matins !"
Quand on tombe, on se relève. Quand on a la gueule de bois, on prend des aspirines. Quand la deuxième guerre mondiale s'est achevée, on a reconstruit et on a inventé la Sécu. Et quand la deuxième guerre mondiale s'est achevée et qu'on a découvert tout ce qu'il y avait derrière, on a été vaccinés pour longtemps (toujours pas de guerre depuis en ce qui nous concerne, un record !).
Faut croire que les bains de sang font partie de notre évolution. Beaucoup de conquêtes sociales ont été ainsi arrachées, au prix de vies humaines. Il faudra peut-être recommencer ?
Perso, si je dois mourir ce ne sera pas pour rien, et ni en silence.
L'illusion révolutionnaire
Les sociétés ne grandissent pas dans la violence. Celle-ci ne fait jamais que favoriser l'ascension des brutes. Le peuple souffre alors 2 fois de ce genre d'événements : directement lors des violence, puis sous l'homme providentiel à poigne qui rétablie l'ordre ensuite.
Je cite d'autres exemples connus de révolution, sans violence, celles qui se font dans la ferveur civique, le respect du citoyen (ref : Gandhi).
Gandhi était non-violent mais ne prêchait pas la résignation ou la soumission, mais la désobéissance civique. Voici ce qu'il disait :
Je cite d'autres exemples connus de révolution, sans violence, celles qui se font dans la ferveur civique, le respect du citoyen (ref : Gandhi).
Gandhi était non-violent mais ne prêchait pas la résignation ou la soumission, mais la désobéissance civique. Voici ce qu'il disait :
Je reconseille de nouveau de s'intéresser à l'histoire récente de l'Amérique Latine, région du monde dont l'absence dans nos médias traditionnels est remarquable, et pour cause : ces pays réinvente la résistance au système économique qui rpétend actuellement tous nous réduire à la misère!" Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir."
Oui, il y a eu Adolf (et d'autres), mais à l'époque le nationalisme était encore très ancré dans tous les pays européens, ce qui est beaucoup moins le cas aujourd'hui. Je pense que même la propagande n'arriverait plus à reconstruire une "haine", une rivalité suffisante pour que les français partent en guerre la fleur au fusil. Et puis, l'armée française est tellement nulle depuis Napoléon qu'elle serait incapable d'envahir ne serait-ce que le Luxembourg! 
Je pense régulièrement au cas très particulier de la Thaïlande (j'y ai vécu et mes parents y habitent depuis 20 ans). Ce pays a connu une succession impressionante de coups d'états militaires (souvent non sanglants ou très peu sanglants) entrecoupés de périodes démocratiques. Pratiquement systématiquement, les militaires renversaient le pouvoir en place pour lutter contre la corruption galopante. Mais ce pays a la chance d'avoir un roi (c'est une monarchie constitutionnelle) qui aime son peuple et ne recherche que son bien (si-si!). Souvent il a "appuyé" les militaires dans leurs coups d'état avant de leur demander, quelques mois plus tard et toujours avec succès, de quitter le pouvoir et d'organiser de nouvelles élections.
Je pense parfois qu'ici aussi, on aurait bien besoin d'une petite période totalitaire anti-corruptive. L'élection de Le Pen pourrait déboucher sur ce genre système. Le gros problème, c'est que nous n'avons pas de "roi" assez aimé par tous et charismatique, et qu'en effet, il y a un risque qu'on n'arrive pas à se débarasser de lui. Mais je n'y crois pas: il suffit de lire les programmes du FN pour se persuader que les français ne supporteraient pas toutes ces régressions; si je ne me trompe pas de date, en 1997, le FN proposait par exemple de supprimer les congés payés et le SMIC, de ralonger la durée du travail à 42 heures. Le Pen est surement un fasciste, mais il est aussi un ultralibéral, et les pleins pouvoirs en main, il n'aurait pas, comme à l'UMP, des députés pour le freiner dans ses réformes ultralibérales, de peur de se prendre une claque aux élections suivantes.
C'est vrai que les sociétés ne grandissent pas dans la violence, mais je ne pense pas que la destitution de Le Pen nécessiterait de la violence. Ses soutiens réels seraient très marginaux, la police ne se rangerait pas en masse derrière lui, ni l'armée. Dès sa décision de prendre les pleins pouvoirs, de nombreuses résistances verraient le jour. Maintenant, il n'est pas sûr non plus qu'il resterait suffisamment longtemps en place pour faire le ménage des partis et personnalités politiques dont on souhaite se débarasser. Il y a même de grandes chances qu'il recrute parmis l'UMP. Il y a donc en effet un risque que cela ne serve à rien...
Mais je rejoins superuser, il nous faut trouver le moyen de casser la dynamique de la politique actuelle. Notre démocratie est devenue une dictature collégiale du libéralisme et des nantis, dans laquelle seuls les dictateurs sont élus au suffrage universel, et qui est gouvernée par des instances extraterritoriales (OMC, Banque Mondiale, FMI, Union Européenne) qui n'ont aucune (ou très peu de) légitimité populaire et sont sous influence des multinationales et des fonds d'investissement .
Je doute que la désobéissance civique y change quoi que ce soit. Et je ne pense pas non plus que l'on puisse suivre la voie de l'Amérique du Sud: sur ce continent, les très pauvres constituent la très grande majorité et il n'y a pas de véritable classe moyenne; quasiment toute la population n'a vraiment rien à perdre à se battre contre les multinationales. La France, elle, est encore trop riche et une trop grande majorité pense qu'elle y perdrait plus qu'elle n'a à y gagner à renverser l'idéologie ultralibérale.

Je pense régulièrement au cas très particulier de la Thaïlande (j'y ai vécu et mes parents y habitent depuis 20 ans). Ce pays a connu une succession impressionante de coups d'états militaires (souvent non sanglants ou très peu sanglants) entrecoupés de périodes démocratiques. Pratiquement systématiquement, les militaires renversaient le pouvoir en place pour lutter contre la corruption galopante. Mais ce pays a la chance d'avoir un roi (c'est une monarchie constitutionnelle) qui aime son peuple et ne recherche que son bien (si-si!). Souvent il a "appuyé" les militaires dans leurs coups d'état avant de leur demander, quelques mois plus tard et toujours avec succès, de quitter le pouvoir et d'organiser de nouvelles élections.
Je pense parfois qu'ici aussi, on aurait bien besoin d'une petite période totalitaire anti-corruptive. L'élection de Le Pen pourrait déboucher sur ce genre système. Le gros problème, c'est que nous n'avons pas de "roi" assez aimé par tous et charismatique, et qu'en effet, il y a un risque qu'on n'arrive pas à se débarasser de lui. Mais je n'y crois pas: il suffit de lire les programmes du FN pour se persuader que les français ne supporteraient pas toutes ces régressions; si je ne me trompe pas de date, en 1997, le FN proposait par exemple de supprimer les congés payés et le SMIC, de ralonger la durée du travail à 42 heures. Le Pen est surement un fasciste, mais il est aussi un ultralibéral, et les pleins pouvoirs en main, il n'aurait pas, comme à l'UMP, des députés pour le freiner dans ses réformes ultralibérales, de peur de se prendre une claque aux élections suivantes.
C'est vrai que les sociétés ne grandissent pas dans la violence, mais je ne pense pas que la destitution de Le Pen nécessiterait de la violence. Ses soutiens réels seraient très marginaux, la police ne se rangerait pas en masse derrière lui, ni l'armée. Dès sa décision de prendre les pleins pouvoirs, de nombreuses résistances verraient le jour. Maintenant, il n'est pas sûr non plus qu'il resterait suffisamment longtemps en place pour faire le ménage des partis et personnalités politiques dont on souhaite se débarasser. Il y a même de grandes chances qu'il recrute parmis l'UMP. Il y a donc en effet un risque que cela ne serve à rien...
Mais je rejoins superuser, il nous faut trouver le moyen de casser la dynamique de la politique actuelle. Notre démocratie est devenue une dictature collégiale du libéralisme et des nantis, dans laquelle seuls les dictateurs sont élus au suffrage universel, et qui est gouvernée par des instances extraterritoriales (OMC, Banque Mondiale, FMI, Union Européenne) qui n'ont aucune (ou très peu de) légitimité populaire et sont sous influence des multinationales et des fonds d'investissement .
Je doute que la désobéissance civique y change quoi que ce soit. Et je ne pense pas non plus que l'on puisse suivre la voie de l'Amérique du Sud: sur ce continent, les très pauvres constituent la très grande majorité et il n'y a pas de véritable classe moyenne; quasiment toute la population n'a vraiment rien à perdre à se battre contre les multinationales. La France, elle, est encore trop riche et une trop grande majorité pense qu'elle y perdrait plus qu'elle n'a à y gagner à renverser l'idéologie ultralibérale.
Vous vous trompez de cible !
Vous vous trompez de cible ! Est-ce possible d'avoir tant de m.... dans les yeux ? Oui malheureusement
Pauvre France
X
Pauvre France
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Vous vous trompez de cible !
et c'est quoi votre cible a vous X ?X a écrit :Vous vous trompez de cible ! Est-ce possible d'avoir tant de m.... dans les yeux ? Oui malheureusement
Pauvre France
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