Les "you-you" d'un député UMP créent un incident à l'Assemblée nationale
2005-11-30 21:38:40
PARIS (AFP)
Les annonces gouvernementales sur l'immigration, la crise dans les banlieues et les déclarations jugées "droitières" par le PS de certains UMP ont créé un tel climat de tension politique qu'un vif incident a éclaté mercredi à l'Assemblée nationale entre l'UMP, la gauche et l'UDF.
L'incident a été provoqué lors de la séance des questions au gouvernement par l'intervention du député-maire UMP de Woippy (Moselle), François Grosdidier, sur les mariages blancs à l'étranger.
"Dans ma commune, lors d'un mariage sur deux, l'Hôtel de ville résonne des you-you", a commencé M. Grosdidier. Aussitôt, huées, claquements de pupitres venus des bancs de la gauche ont rendu inaudible la suite de son propos sur "ces formidables moments de bonheur".
"Facho, raciste", ont crié des députés de gauche tandis que Gérard Bapt (PS) brandissait une feuille sur laquelle il avait dessiné une croix gammée.
A la sortie de l'hémicyle, les députés PS et UDF ont condamné plus vertement encore les "dérapages" de l'UMP tandis que ceux de l'UMP défendaient leur collègue.
"Il y a une majorité qui a des comportements inacceptables, des dérapages incontrôlés et incontrôlables", s'est exclamé Henri Emmanuelli (PS). "C'est ce genre de propos qui embrasent les banlieues", a renchéri Dominique Strauss-Kahn, jugeant "absolument scandaleux" ce "dérapage" sans que "ni le gouvernement, ni le président (de l'Assemblée) ne relèvent les faits".
Le président du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, a dénoncé, plus tard, en séance, une "dérive de plus en plus droitière" de certains UMP, "qui vise à séduire un électorat d'extrême droite". "Quand on utilise les termes Kärcher, racaille, polygamie ... Ce sont des mots qui servent à instrumentaliser la peur", a-t-il dit.
Le président de séance, Yves Bur (UMP), a tenté de faire retomber la tension en affirmant, transcription à l'appui, que "les propos (avaient) pu paraître équivoques, mais (avaient) pu être mal entendus".
Le président du groupe UMP, Bernard Accoyer est lui aussi intervenu pour apaiser les esprits en évoquant une "surréactivité" des députés "après les événements" des banlieues et une "méprise". Une déclaration qui lui a valu les remerciements de M. Ayrault. Temporisant ses premiers propos, il a critiqué cette fois "le ton" de M. Grosdidier et évoqué "le climat créé et une dérive depuis un certain temps". "Ce sont des sujets graves mais il y a une façon de le dire, un respect à l'égard des personnes, des tonalités, des propos que l'on ne peut pas accepter", a-t-il ajouté toutefois.
Dans les couloirs de l'Assemblée, Thierry Mariani (UMP) s'en prenait aux socialistes "qui n'ont pas voulu entendre la fin de la question". Devant lui, le président du groupe UDF, Hervé Morin, apportait son soutien aux socialistes, en jugeant "ahurissant, après les événements que l'on a connus, d'aller dans le racisme, l'anathème et la xénophobie". Cela montre "la perversion des esprits", a-t-il analysé. "Avant de râler, écoutez", a répliqué M. Mariani, alors que Jean Leonetti (UMP) les interrompait : "je n'évite ni les binious, ni les you-you".
Devant la presse, M. Grosdidier, qui s'était indigné la semaine dernière des chansons de rappeurs, a demandé "à être jugé sur (ses) mots". Il a accusé ses détracteurs "d'avoir réagi par réflexe conditionné" et leur a demandé de lui faire des "excuses".
Du rififi à l'Assemblée !!!
xénophobie rampante...
Les antiracistes accusent le gouvernement de glisser vers l'extrême droite
2005-11-30 17:02:40
PARIS (AFP)
Des associations de lutte contre le racisme dénoncent la "stratégie électoraliste" du gouvernement, et notamment du ministre de l'Intérieur, qui, selon elles, a "légitimé", depuis les émeutes en banlieue, des thèses "xénophobes" défendues jusqu'ici par l'extrême droite.
"En 2005, on a assisté à la fin du consensus anti raciste qui était largement de mise parmi les partis dits républicains puisque des membres du gouvernement et de la majorité utilisent des thèmes racistes et populistes à des fins électoralistes", déplore Marilou Jampolsky, porte-parole de SOS Racisme. Mme Jampolsky regrette qu'aucune leçon n'ait été tirée de l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 à la suite d'une campagne axée sur l'insécurité et l'immigration.
SOS Racisme "craint que d'ici la présidentielle de 2007, un discours politique sanglant n'accentue la pression déjà intolérable sur les populations étrangères et d'origine étrangère", et affirme que les électeurs d'extrême-droite "préfèreront toujours l'original à la copie".
Le gouvernement a "ouvert une boîte de Pandore dont les effets vont être durables et dangereux", estime pour sa part le secrétaire général du Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Mouloud Aounit, accusant notamment Nicolas Sarkozy de vouloir "vampiriser les voix de l'extrême-droite". "Sa stratégie participe à légitimer les thèses de l'extrême droite. Avec les propos de Le Pen (sur les chambres à gaz), la boucle est bouclée".
Pendant les émeutes, M. Le Pen a affirmé que la France était "attaquée par des hordes étrangères" et son parti assure avoir enregistré dernièrement "des milliers" de nouveaux adhérents. De son côté, surfant sur les émeutes, Philippe de Villiers lançait une campagne sur le thème "la France, aime la, ou quitte la".
Selon M. Aounit, le vocabulaire tonitruant du ministre de l'Intérieur sur les "racailles" et le "nettoyage au Kärcher des banlieues", les déclarations gouvernementales sur la polygamie, les mesures de couvre-feu, d'expulsion d'étrangers en situation régulière et la politique d'immigration "choisie" sont autant de "clins d'oeil" adressés à l'extrême droite et "rappellent parfois le régime de Vichy". Il ironise sur un gouvernement qui voudrait attribuer une "mutinerie sociale" à "quelques Africains polygames et quelques rappeurs".
Le vice-président de la Ligue des droits de l'Homme, Gilles Manceron, acquiesce en parlant d'une "course aux voix de l'extrême droite et des nostalgiques de la colonisation", en soulignant que le maintien d'une loi sur le "rôle positif" de la France dans ses colonies relève de la même logique.
L'organisation de lutte contre le fascisme Ras l'front, considère que ces déclarations et ces mesures gouvernementales sont "un boulevard ouvert à l'extrême droite", avant de s'interroger : "à moins qu'elle ne soit déjà installée?".
Une cinquantaine d'organisations ont demandé mercredi la fin de l'état d'urgence qui a, selon elles, "envoyé un signal désastreux à la fois aux populations discriminées et à tous ceux qui, notamment au gouvernement et dans la majorité, n'attendaient que l'occasion de libérer une parole xénophobe". Les signataires, parmi lesquels se trouvent la LCR, les Verts, le PCF, le Syndicats de la Magistrature, Act Up, Alternative libertaire et Droit Au Logement, soulignent que "la véritable urgence n'est pas sécuritaire mais sociale".
2005-11-30 17:02:40
PARIS (AFP)
Des associations de lutte contre le racisme dénoncent la "stratégie électoraliste" du gouvernement, et notamment du ministre de l'Intérieur, qui, selon elles, a "légitimé", depuis les émeutes en banlieue, des thèses "xénophobes" défendues jusqu'ici par l'extrême droite.
"En 2005, on a assisté à la fin du consensus anti raciste qui était largement de mise parmi les partis dits républicains puisque des membres du gouvernement et de la majorité utilisent des thèmes racistes et populistes à des fins électoralistes", déplore Marilou Jampolsky, porte-parole de SOS Racisme. Mme Jampolsky regrette qu'aucune leçon n'ait été tirée de l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 à la suite d'une campagne axée sur l'insécurité et l'immigration.
SOS Racisme "craint que d'ici la présidentielle de 2007, un discours politique sanglant n'accentue la pression déjà intolérable sur les populations étrangères et d'origine étrangère", et affirme que les électeurs d'extrême-droite "préfèreront toujours l'original à la copie".
Le gouvernement a "ouvert une boîte de Pandore dont les effets vont être durables et dangereux", estime pour sa part le secrétaire général du Mouvement contre le Racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), Mouloud Aounit, accusant notamment Nicolas Sarkozy de vouloir "vampiriser les voix de l'extrême-droite". "Sa stratégie participe à légitimer les thèses de l'extrême droite. Avec les propos de Le Pen (sur les chambres à gaz), la boucle est bouclée".
Pendant les émeutes, M. Le Pen a affirmé que la France était "attaquée par des hordes étrangères" et son parti assure avoir enregistré dernièrement "des milliers" de nouveaux adhérents. De son côté, surfant sur les émeutes, Philippe de Villiers lançait une campagne sur le thème "la France, aime la, ou quitte la".
Selon M. Aounit, le vocabulaire tonitruant du ministre de l'Intérieur sur les "racailles" et le "nettoyage au Kärcher des banlieues", les déclarations gouvernementales sur la polygamie, les mesures de couvre-feu, d'expulsion d'étrangers en situation régulière et la politique d'immigration "choisie" sont autant de "clins d'oeil" adressés à l'extrême droite et "rappellent parfois le régime de Vichy". Il ironise sur un gouvernement qui voudrait attribuer une "mutinerie sociale" à "quelques Africains polygames et quelques rappeurs".
Le vice-président de la Ligue des droits de l'Homme, Gilles Manceron, acquiesce en parlant d'une "course aux voix de l'extrême droite et des nostalgiques de la colonisation", en soulignant que le maintien d'une loi sur le "rôle positif" de la France dans ses colonies relève de la même logique.
L'organisation de lutte contre le fascisme Ras l'front, considère que ces déclarations et ces mesures gouvernementales sont "un boulevard ouvert à l'extrême droite", avant de s'interroger : "à moins qu'elle ne soit déjà installée?".
Une cinquantaine d'organisations ont demandé mercredi la fin de l'état d'urgence qui a, selon elles, "envoyé un signal désastreux à la fois aux populations discriminées et à tous ceux qui, notamment au gouvernement et dans la majorité, n'attendaient que l'occasion de libérer une parole xénophobe". Les signataires, parmi lesquels se trouvent la LCR, les Verts, le PCF, le Syndicats de la Magistrature, Act Up, Alternative libertaire et Droit Au Logement, soulignent que "la véritable urgence n'est pas sécuritaire mais sociale".
-
cristophe62120
- Messages : 244
- Inscription : 22 nov. 2004
- Contact :
ah mais le pen a du mourron a se faire l'ump risque de lui voler la vedette.
allons nous assister a une guerre fraticide à l'aube de 2007?
non seulement content de s'attaquer aux chomeurs et précaire voilà que l'ump s'en prend aux etrangers!!
quelle bassesse! ils me font gerber!
imaginons maintenant le pire en 2007
que se passerait t'il si au deuxieme tour un sarko- le pen se profilais??
je n'ose y penser!
allons nous assister a une guerre fraticide à l'aube de 2007?
non seulement content de s'attaquer aux chomeurs et précaire voilà que l'ump s'en prend aux etrangers!!
quelle bassesse! ils me font gerber!
imaginons maintenant le pire en 2007
que se passerait t'il si au deuxieme tour un sarko- le pen se profilais??
je n'ose y penser!
-
poussin006
-
victorine83
Oui, la gauche a demandé de voter Chirac. Y avait-il une autre solution ? Non.
J'suis pas sûre que la droite aurait fait de même si nous avions eu Jospin - Le Pen
En plus, la droite n'a pas compris que le score admirable de Chirac était dû à un vote contre Le Pen.
Et nous y voilà, maintenant ils se prennent pour une race supérieure !
J'suis pas sûre que la droite aurait fait de même si nous avions eu Jospin - Le Pen
En plus, la droite n'a pas compris que le score admirable de Chirac était dû à un vote contre Le Pen.
Et nous y voilà, maintenant ils se prennent pour une race supérieure !
-
gaia
Le groupe zebda chantait une chanson et ils reprenaient une partir du discours d'un politique. Devinez de qui est ce discours :
Le bruit et l'odeur
Voici des extrait d'un discours du 19 juin 1991. ce politique qui, rappelons le, était notre "rempart contre le racisme et la xenophobie" le 5 mai 2002 !
Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler... si vous ajoutez le bruit et l'odeur, hé bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela...
C'est de le pen ahhh bé non
discours tenu par chirac et si vous voulez voir quelques uns de ses propos voir le site ci dessous :
il a dit cela aussi "Pour le moment, tout ça n'est pas bien grave. Il y a un type, Le Pen, que je connais pas et qui n'est probablement pas si méchant qu'on le dit. Il répète certaines choses que nous pensons, un peu plus fort et un peu mieux que nous, en termes plus populaires."
Entretien avec Franz-Olivier Giesbert (22 juin 1985)
http://chiraquie.free.fr/verbatim.htm
Le bruit et l'odeur
Voici des extrait d'un discours du 19 juin 1991. ce politique qui, rappelons le, était notre "rempart contre le racisme et la xenophobie" le 5 mai 2002 !
Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler... si vous ajoutez le bruit et l'odeur, hé bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela...
C'est de le pen ahhh bé non
discours tenu par chirac et si vous voulez voir quelques uns de ses propos voir le site ci dessous :
il a dit cela aussi "Pour le moment, tout ça n'est pas bien grave. Il y a un type, Le Pen, que je connais pas et qui n'est probablement pas si méchant qu'on le dit. Il répète certaines choses que nous pensons, un peu plus fort et un peu mieux que nous, en termes plus populaires."
Entretien avec Franz-Olivier Giesbert (22 juin 1985)
http://chiraquie.free.fr/verbatim.htm
-
poussin006
si victorine il y avait une solution...victorine83 a écrit :Oui, la gauche a demandé de voter Chirac. Y avait-il une autre solution ? Non.
J'suis pas sûre que la droite aurait fait de même si nous avions eu Jospin - Le Pen
En plus, la droite n'a pas compris que le score admirable de Chirac était dû à un vote contre Le Pen.
Et nous y voilà, maintenant ils se prennent pour une race supérieure !
laisser le libre arbitre aux gens. sur que le "score" aurait été encore meilleur !
pourquoi : nous sommes dans une démocratie (voir dico au cas où). moi je vote en fonction de mes idées, pas parce que le leader que je préfère dit de voter pour machin ou truc.
le prochain coup, le pen - sarko, franchement je vote le pen.
au moins il dit ce qu'il va faire même si jne cautionne pas, alors que le nain, il dit des conneries à tout va....
franchement perso je suis "de droite" mais je milite pour du social. parce que rien de bon ne sort du néganionnisme de ce qu'on fait les autres avant. la société est multiple, des gens de droite, de gauche, du milieu, des bords. faut de tout pour faire un monde, mais le "monde" doit tenir compte de "tout"
-
victorine83
Le problème, c'est que les gens de droite considèrent pour la plupart que tous ceux qui ne sont pas de leur côté sont des idiots et poussin fait de même.
Non, poussin, je n'ai pas voté Chirac parce que la gauche demandait de voter Chirac.
Je suis allée à l'urne de mon plein gré sans aucune contrainte et je n'ai pas voté POUR Chirac ; mon vote était purement et simplement CONTRE Le Pen.
Maintenant, toi qui est de droite, dis merci à tes potes pour tout ce qu'ils nous font subir et tu en es aussi responsable.
Quant au scénario Sarko - Chirac, je n'irai pas voter car je n'en vois aucune utilité : ce sont tous les deux des extrémistes fachos et xénophobes.
Non, poussin, je n'ai pas voté Chirac parce que la gauche demandait de voter Chirac.
Je suis allée à l'urne de mon plein gré sans aucune contrainte et je n'ai pas voté POUR Chirac ; mon vote était purement et simplement CONTRE Le Pen.
Maintenant, toi qui est de droite, dis merci à tes potes pour tout ce qu'ils nous font subir et tu en es aussi responsable.
Quant au scénario Sarko - Chirac, je n'irai pas voter car je n'en vois aucune utilité : ce sont tous les deux des extrémistes fachos et xénophobes.
... MOI AUSSI !!!poussin006 a écrit :le prochain coup, le pen - sarko, franchement je vote le pen.
Et je pense même qu'il aurait mieux valu que ce soit Le Pen qui soit passé en 2002 à la place de Chirac => rien ne vaut la merde qui remonte intégralement des égouts. Après, quand on a compris ce qu'il se passe, on fait face, on nettoie, et on est débarrassé pour un moment. Si Le Pen avait été élu, il ne serait pas resté longtemps : ça aurait pété plus vite !!!
A mes yeux, Sarkozy est pire que Le Pen.
-
informatik
passera pas le sarko !
pour plusieurs raisons, la principale etant que nous avons tous besoin d'un minimum de social.
hors il ne dupe personne et tout le monde sait que le social va
en prendre un sacré coup.
quand aux sondages, on ne m'a jamais interrogé. donc.
Ces sondages sont une honte, une vraie manipulation.
pour plusieurs raisons, la principale etant que nous avons tous besoin d'un minimum de social.
hors il ne dupe personne et tout le monde sait que le social va
en prendre un sacré coup.
quand aux sondages, on ne m'a jamais interrogé. donc.
Ces sondages sont une honte, une vraie manipulation.
Dernière modification par informatik le 01 déc. 2005, modifié 1 fois.
-
gaia
Moi je ne vote pas il me donne tous envie de gerber, comment peux t'on dire je voterais pour le pen pour pas que sarkozy passe ? vous allez à l'encontre de vos convictions
et par votre logique si le pen était élu et qu'il ne reste pas au final à la présidence on aurait qui pour le remplacer ? sarko pfff
De toute façon, le prochain président ne changera rien dans votre vie. Je suis même sûre que nos vies seront bien pires qu'aujourd'hui, faut juste écouter autour de soi pour en être certain. La merde est déjà là.
et par votre logique si le pen était élu et qu'il ne reste pas au final à la présidence on aurait qui pour le remplacer ? sarko pfff
De toute façon, le prochain président ne changera rien dans votre vie. Je suis même sûre que nos vies seront bien pires qu'aujourd'hui, faut juste écouter autour de soi pour en être certain. La merde est déjà là.
-
Albagor
Tout à fait d'accord avec Superuser!
Ce qui nous manque, c'est que ça pète un bon coup et nous sommes un peu long à la détente (c'est une des caractéristiques du Français). Par contre, quand c'est parti...........
Il y en a un autre (que Le Pen) qui a l'air pas mal non plus dans ses propos (plus nuancé) et dont le slogan est
"La France tu l'aimes ou tu la quittes!".
Tout ça pour dire qu'il faut que ça pète un bon coup... Sarko, Villepin et le reste de la bande vont sans doute nous aider à faire le pas!
Il y en a un autre (que Le Pen) qui a l'air pas mal non plus dans ses propos (plus nuancé) et dont le slogan est
"La France tu l'aimes ou tu la quittes!".
Tout ça pour dire qu'il faut que ça pète un bon coup... Sarko, Villepin et le reste de la bande vont sans doute nous aider à faire le pas!
-
gaia
Tout à fait d'accord avec Superuser!
ou alors il vont nous refaire le scénario de chirac contre le pen avec sarko contre le pen et qui va l'emporter ?Albagor a écrit :
Tout ça pour dire qu'il faut que ça pète un bon coup... Sarko, Villepin et le reste de la bande vont sans doute nous aider à faire le pas!
Faut qu'ça pète !!!
De toutes façons, Le Pen devient gâteux : je ne sais pas si ça va encore le faire en terme de charisme pour le FN en 2007, parce que Marine ne séduit pas plus que ça... Par contre Sarko, lui, est très "séducteur" envers cet électorat fluctuant.
Je ne sais pas, gaia, si je vais à l'encontre de mes convictions. J'ai toujours voté pour le (la) candidat(e) qui me plaisait, j'ai aussi parfois voté pour le (la) moins pire ; je n'ai pas été voter au deuxième tour de 2002 parce que je ne voulais pas me salir les mains.
Mais aujourd'hui, que se passe-t-il ? A force de voter pour le moins pire ou contre le pire, où en sommes-nous ? Embourbés dans un consensus mou où le courage politique n'existe plus (je pense notamment au PS), où la démocratie disparaît au profit de la morale et de la sanction (à droite).
Comme tu le dis justement, la merde est déjà là mais visiblement elle ne sent pas assez fort (sauf pour Chirac en 91…), elle n'est pas assez sale pour que le peuple s'y attaque (car les politiques, il y a longtemps qu'ils s'en accommodent : la logique économique continue à l'emporter sur leurs choix, on se demande bien à quoi ils servent)...
Alors, jusqu'où l'odeur sera insupportable ? Jusqu'où la crasse incommodera tout le monde ? Jusqu'où ça va nous rendre malades ? Combien de temps ça va durer ???
Faut qu'ça pète et vite. Tant pis si c'est le chaos : je préfère six mois de violence directe à six ans de violence larvée. Je ne fais pas partie de ceux qui préfèrent garder leur mal de dent parce qu'ils ont peur d'aller chez le dentiste se la faire arracher un bon coup.
Je ne sais pas, gaia, si je vais à l'encontre de mes convictions. J'ai toujours voté pour le (la) candidat(e) qui me plaisait, j'ai aussi parfois voté pour le (la) moins pire ; je n'ai pas été voter au deuxième tour de 2002 parce que je ne voulais pas me salir les mains.
Mais aujourd'hui, que se passe-t-il ? A force de voter pour le moins pire ou contre le pire, où en sommes-nous ? Embourbés dans un consensus mou où le courage politique n'existe plus (je pense notamment au PS), où la démocratie disparaît au profit de la morale et de la sanction (à droite).
Comme tu le dis justement, la merde est déjà là mais visiblement elle ne sent pas assez fort (sauf pour Chirac en 91…), elle n'est pas assez sale pour que le peuple s'y attaque (car les politiques, il y a longtemps qu'ils s'en accommodent : la logique économique continue à l'emporter sur leurs choix, on se demande bien à quoi ils servent)...
Alors, jusqu'où l'odeur sera insupportable ? Jusqu'où la crasse incommodera tout le monde ? Jusqu'où ça va nous rendre malades ? Combien de temps ça va durer ???
Faut qu'ça pète et vite. Tant pis si c'est le chaos : je préfère six mois de violence directe à six ans de violence larvée. Je ne fais pas partie de ceux qui préfèrent garder leur mal de dent parce qu'ils ont peur d'aller chez le dentiste se la faire arracher un bon coup.
Dernière modification par superuser le 01 déc. 2005, modifié 1 fois.