Le gouvernement souhaite accompagner le développement de la robotique en France. Parmi les secteurs qui pourraient profiter dans les prochaines années du développement de ce domaine, un rapport identifie la santé, l'éducation, l'environnement, la surveillance et la mobilité.
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Les grandes industries ne devraient pas non plus être les seules concernées par ces mesures. Le volet Robotique des 34 plans de la « nouvelle France industrielle » compte enfin accompagner des PME sur la voie de la robotisation mais aussi permettre le développement de formations dans ce secteur.
Le volet Robotique des 34 plans de la « nouvelle France industrielle » compte enfin accompagner des PME sur la voie de la robotisation mais aussi permettre le développement de formations dans ce secteur.
De formation des robots sans doute ? Y a qu'à mettre un robot éducatif en place.
Je suggère également des robots-clients dans la grande distribution, des robots-mangeurs de bouffe, des robots-cintres-acheteurs de vêtements, des robots-locataires... Les vrais gens eux, devenus inutiles et sans un sou, iront dormir à la belle étoile à la campagne, et se nourriront dans les poubelles des robots.
Ce qui est très préoccupant, c'est que le gouvernement appuie la tendance à la robotisation, sensée permettre de concurrencer les pays à salaire bas mais impactant aussi des emplois locaux, sans visiblement se préoccuper des conséquences sur l'emploi dans les prochaines années, et de la mise en place d'une nouvelle organisation du travail.
Des cargos sans pilote pourraient devenir une réalité sur nos océans dans la décennie, selon le fabricant Rolls-Royce.
La société a montré les designs de son concept de bateau sans équipage. L’Union européenne finance à hauteur 3,5 millions d’euros le projet appelé Munin (Maritime Unmanned Navigation through Intelligence) qui a pour but de développer un bateau autonome.
Et si les robots aggravaient le problème du chômage ? Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Roland Berger relayée dimanche 26 octobre par le JDD, avec 20% de tâches automatisées d’ici 2025, les robots entraîneraient la destruction de plus de trois millions d'emplois.
Si l'éducation, la santé ou bien la culture seraient épargnées, de nombreux secteurs seraient touchés : agriculture, bâtiment, industrie, hôtellerie, administrations, services aux entreprises et aux particuliers... Selon l'étude, le taux de chômage en pertes brutes s'élèverait à 18%. Par ailleurs, la robotisation entraînerait la création de 500 000 emplois dans les domaines de l'environnement, des nouvelles technologies et de la relation clients. Et les tâches seront fortement pôlarisées : d'un côté, la maintenance des robots, à faible valeur ajoutée, de l'autre des métiers "très pointus, avec une forte compétition au niveau mondial", précise le Journal du Dimanche.
"La robotisation pourrait être aux cols blancs ce que la mondialisation fût aux cols bleus", explique au JDD Hakim El Karoui, qui a piloté l’étude du cabinet Roland Berger. Et il ajoute : "La machine saura faire sans l’homme à très court terme". Pour Edouard Bouée, PDG du cabinet et auteur de Confucius chez les automates, il faut s'attendre à une "énorme déflagration économique".
Bientôt, 30% des travailleurs seront remplacés par des systèmes robotisés. Nos sociétés sont-elles préparées à de tels taux de chômage ?
le montant de l’exportation de robots destinés aux services à la personne s’élevait à plus de 80 millions d’euros pour la Corée du Sud en 2012.
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Les soins à la personne sont la cible principale des premiers fabricants de robots humanoïdes comme le modèle Roméo de la société française Aldebaran, devenue japonaise depuis peu.
il faut néanmoins s’attendre à ce que le développement de la robotisation augmente violemment les mécanismes de concentration de la richesse vers le patrimoine et réduise d’autant sa redistribution par le travail.
Les forts taux de croissance ne reviendront plus, et nos sociétés supportent mal 10% de chômeurs. Mais bientôt ce seront 30%, ou plus, des travailleurs d’aujourd’hui qui seront remplacés par des systèmes robotisés. Nos sociétés sont-elles préparées à supporter l’ingression de tels taux de chômage ?
La robotisation qui arrive impose à nos sociétés de se repenser sans le travail comme norme. Si bien que la question à laquelle les partis politiques doivent répondre n’est plus «comment revenir à l’économie du plein-emploi», mais «comment se préparer à l’économie de l’emploi rare». Ne pas y répondre, ne pas développer une nouvelle idéologie autour du travail, c’est faire le choix de la misère la plus sombre pour nos enfants.
Les machines seront envoyées à partir de décembre dans les grandes surfaces spécialisées. Le groupe prévoit de les proposer au grand public à partir de février.
La filiale japonaise du groupe suisse Nestlé a annoncé mercredi qu’elle allait engager comme vendeurs de machines à café 1 000 robots Pepper développés par la société française Aldebaran avec sa maison-mère japonaise, l’opérateur de télécommunications SoftBank. «C’est la première fois qu’autant de robots seront utilisés dans des commerces», a assuré Nestlé. Les «Pepper» en question seront dépêchés à partir de décembre dans les grandes surfaces spécialisées et autres boutiques où sont proposées les machines à café et dosettes Nestlé.
Pepper, petit semi-humanoïde monté sur roulettes avec une tablette tactile en guise de ventre, est capable de donner des explications sur les différents articles de façon interactive en dialoguant quasi naturellement avec les clients. Il est ainsi censé les conseiller sur les différents articles proposés en fonction de leurs besoins et goûts. De plus, plusieurs Pepper peuvent mutuellement se transmettre ce que chacun a appris, et réagir plus adroitement vis-à-mis de chaque interlocuteur. Nestlé Japan table aussi sur le côté ludique de Pepper, individu qui ne manque pas d’humour et va à coup sûr s’ingénier à interpeller les chalands pour les attirer jusqu’au coin machines à café des magasins d’électroménager.
Aux dernières nouvelles les japonais sont en train de concevoir des robots buveurs de café capables d'aller au supermarché acheter une machine.
Il y a encore des mises au point à faire : les robots se balancent tout le temps la tasse de café bouillant sur la tronche tactile et c'est chiant pour les robots-femme-de-ménage qui doivent les débarbouiller.
Hiroshi Ishiguro, célèbre expert en robotique androïde à l’Université d’Osaka, vient d’introduire comme guide dans un musée de Tokyo, le premier robot à forme humaine. Cet androïde baptisé Kodomoroid est capable de communiquer avec les visiteurs de la manière la plus naturelle possible, sans à-coup.
Lowe, la grande chaîne de distribution américaine spécialisée dans le matériel de construction et de jardinage vient d’équiper un de ses magasins californiens de quatre robots assistants pour conseiller sa clientèle.
Les robotes japonaises (mais qui peuvent prendre une voix masculine... ) doivent théoriquement aider à comprendre ce que c'est qu'être humain. Je n'ai pas compris pourquoi mais c'est un autre problème.
C'est différent de la robotisation, qui consiste à remplacer les humains au travail par des machines, comme dans le 2ème article. Dans ce cas une seule solution : mettre le robot en échec en lui posant des colles avec un accent impossible. Ou lui mettre des claques. Est-ce qu'un robot peut porter plainte pour coups et blessures ?
Quelle horreur, (me suis-je dit en voyant la photo).
serabeth a écrit :Les robotes japonaises (mais qui peuvent prendre une voix masculine... ) doivent théoriquement aider à comprendre ce que c'est qu'être humain. Je n'ai pas compris pourquoi mais c'est un autre problème.
Ce que c'est qu'un être humain, peut-être ? On va les envoyer aux extra-terrestres ?
serabeth, plus loin a écrit : Est-ce qu'un robot peut porter plainte pour coups et blessures ?
Ca dépend s'il est ou non considéré comme un bien meuble. (Blagounette automne 2014 - pour ceux qui liront longtemps après)
mais serabeth, juste avant, a écrit :Dans ce cas une seule solution : mettre le robot en échec en lui posant des colles avec un accent impossible. Ou lui mettre des claques.
Non, il faut lui demander : "Que vois-tu quand tu fermes les yeux ?". Comme dans le film Eva. (Ca fait deux fois que j'en parle, mais c'est parce que je vois pas beaucoup de films)
Je voulais dire ce que c'est qu' "être un humain". J'aurais dû mettre l'article, c'est plus clair.
Déjà je ne comprends pas trop comment on peut mieux comprendre l'être humain en envoyant un robot faire une "conférence" (comme il est dit dans l'article) dans un musée et en enregistrant les réactions du touriste.
Mais en ce qui concerne les robots qui vendent des trucs ou qui accueillent les gens dans un fast-food, ça devient totalement incompréhensible, sauf à vouloir à n'importe quel prix se débarrasser du personnel humain.
Dans les usines agro-alimentaires, je pense qu'on utilise des robots :
1) pour réduire le coût du travail (robot rentabilisé en quelques mois)
2) pour éviter au pauvre humain de se retrouver avec des troubles musculo-squelettiques au bout de quelques années, du fait de la cadence très élevée à laquelle il doit effectuer le même geste. (par exemple décoller et déposer des petites bandes de barde à raison de 35 à 40 par minute, pendant des heures sur un tapis roulant ; vous pouvez me croire, c'est du vécu). Hypocrisie.
Jamais on se demande s'il est vraiment nécessaire de produire de la bouffe d'usine en telles quantités, à aussi bas prix, aussi standardisée, à une telle cadence.
Jamais on se demande pourquoi il faut encore réduire les coûts, alors que c'est pour arriver à vendre la surproduction, et continuer à la vendre à des gens qui ont de moins en moins d'argent, parce qu'ils sont au chômage, ou travailleurs pauvres. Et bien sûr c'est pour rémunérer encore plus le capital des actionnaires.
Ce que nous devons faire, c'est boycotter les produits tout préparés en usine, n'acheter que des produits de base et cuisiner soi-même ; boycotter les caisses automatiques, les fast-food, les robots-hôtesses d'accueil quand ces machins arriveront en France etc...
Les robots c'est bien utile pour remplacer les humains dans des conditions dangereuses, par exemple sur le lieu d'un accident nucléaire, ou dans un boyau trop étroit (pose de câbles) ou qui peut s'effondrer.
J'ai vu un reportage il y a quelques jours où une grande chaine de produits technologiques conservait des vendeurs physiques mais un robot avec un écran se déplaçait dans le magasin, les vendeurs ou clients pouvaient poser les questions auxquelles ils n'avaient pas de réponses, les produits étant de plus en plus techniques.
Donc au siège une seule personne experte, à son bureau, répondait aux appels des chaines via ce robot. Là c'est un choix intelligent: la boite se paie un expert qui est suffisamment actif pour justifier un emploi à plein temps ce qui n'aurait pas été possible avec un seul magasin.
Il est clair que pour revenir au sujet, la casse vient en premier lieu sur les emplois dit à faible valeur ajoutée donc les emplois au smic: il est évident que beaucoup d'emplois au smic correspondent à des tâches basiques facilement automatisables. Mais en visant l'expertise ou les offres de services la part de gâteau est bien plus faible.
Les jeunes d'aujourd'hui vont être confrontés à un univers complexe et leur vision sera majoritairement internationale, ce qui pouvait ne pas être le cas jusqu'à présent avec nos générations.
Si mon oncle parlait programmation, mes neveux et nièces eux devront parler domotique et robotisation.
betman2014 a écrit :Si mon oncle parlait programmation, mes neveux et nièces eux devront parler domotique et robotisation.
Se cantonner à la technologie n'est pas suffisant pour surmonter les grandes transformations de la société, en cours et à venir.
De plus, ne pas se soucier de la politique, c'est l'abandonner aux intérêts de ceux qui s'approprient le pouvoir. Avec des moyens technologiques étendus et permanents ( "big data", drones de surveillance, robots armés, fichage génétique, puçage, etc), les protestations seront vite réprimées, voire étouffées dans l’œuf.
Bonjour, c'est une autre forme mais je ne me fais aucun souci pour ça: le pass navigo, la carte bancaire, le mobile assurent déjà la traçabilité sans parler des requêtes internet ni des très nombreuses caméras de surveillance.
Les jeunes ont une capacité à rebondir: ce jour, je lis qu'un jeune envisage de commercialiser un drone porteur de défibrillateurs: ce concept est bon.
Ensuite il y a l'espace et les sociétés comme virgin galactic dont on commence à parler. Oui c'est sûr c'est un monde qui évolue. Moi je vois que je vieillis car certaines choses me font peur alors que cela suscite l'enthousiasme chez les nouvelles générations, le monde est ainsi fait.
Quand je serai vieux, peut-être que j'apprécierai d'être livré par un drone. Mon oncle avait toujours dit qu'il ne prendrait pas l'avion: à sa retraite il a appris à piloter. Le train à vapeur a aussi été très controversé à ses débuts.
Pour finir, un robot armé, ça fait peur mais quand je croise un pitbull dans la rue je ne suis pas plus rassuré.