@willeminjs: Dans l'article, je trouve cette information intéressante, vu que je pensais que c'était du 50% :
<<
Tous les départements font face à cette problématique : pour 100 € dépensés en RSA, l’Etat ne redonne que 65 € au Département >>
Donc
pour un RSA à 480 euros, la charge pour le département est de : 168 euros par mois.
Et c'est le grand cirque médiatique journalier avec le Yapudsou et le soi-disant assistanat (de fait, un véritable mouroir).
C'est se moquer du monde à un point...
Et quant à cet ancien article de mon favori (Lolo W. - c'est ironique) :
https://www.20minutes.fr/lyon/1950999-2 ... -fin-recre
(voir aussi :
http://www.rhonealpes-orientation.org/p ... 07190.kjsp )
il est incroyable que des politiques arrivés au premier plan se croient dispensés de respecter le Code de l'Action Sociale et des Familles :
Y est écrit noir sur blanc (et avec une belle collection de jurisprudences en faveur des Conseils Départementaux, qui engagent bien des poursuites
dans ce cadre !) qu'
il est strictement interdit de se former au RSA, sauf si prise en charge financièrement par Pôle Emploi (mais là, du coup, plus de RSA non plus).
Par contre, il est bien écrit qu'un Conseil Départemental peut se montrer plus généreux, ça c'est possible, mais rarement le cas

Un bénéficiaire du RSA qui accepterait en Rhône-Alpes une formation (payée zéro euro par Pôle Emploi) mais avec maintien du RSA + prime, peut s'exposer
à de gros problèmes juridiques : la CAF peut très bien émettre un indu sous deux ans (elle serait dans son bon droit), même si le Conseil Départemental rechigne.
Et en cas de litigie entre allocataire et Conseil Départemental, l'allocataire se trouvera bien embêté.
Sans voir été élu au niveau national, l'UMP mène tout de même son programme dans les départements, beau respect de la démocratie.
Macron a commis une erreur en ne recentralisant pas le RSA, ce qu'il voulait faire initialement.
Il n'est pas moralement possible de laisser les gens en grande difficulté dans de pareilles mains.