Benoit Hamon et Frédéric Lefebvre ont mis le revenu universel dans leur programme électoral, mais est-ce une mesure du domaine du possible ou de l'utopie ? La Suisse l'a proposé dans un vote national mais a été rejeté en majorité (78 %).http://initiative-revenudebase.ch/#summary
Cependant l'idée germe un peu partout en Europe comme en Hollande à Utrecht (2016 à 2018) http://www.liberation.fr/planete/2015/0 ... ai_1364425 et en Finlande où c'est accueilli favorablement par la population (69%) (début prévu en 2017) http://www.liberation.fr/planete/2015/1 ... el_1419464. En Espagne Podemos l'a dans son programme électoral et quand on sait que la maire de Barcelone est de ce parti, peut être va t-elle l'expérimenter en Catalogne.
Ce qui est sûr c'est qu'avec le conjoncture actuelle et future il n'y a plus de travail pour tout le monde et qu'il faut forcément trouver d'autres solutions. A sa majorité on toucherait une somme toute sa vie. Pourquoi ne pas imaginer une retenue dessus en cas de faute pénale ? Comme les allocations (100 milliards environ) n'existeraient plus ça permettrait d'en financer une grande partie. Une partie du revenu universel serait récupéré par les impôts sur le revenu des plus aisés.
On ne vivrait plus avec la pression et les contraintes de l'administration. On ne serait plus contraint de faire un boulot précaire, les gens seraient moins stressés et les relations avec leur employeur moins tendus. Le bénévolat et les mères au foyer seront mieux considérés. Après tout dépend du montant mais si on se base sur 750- 800 € et si tout le monde se mettait autour d'une table (car ça concerne tous les courants politiques), pourquoi ne pas voir en place pour 2017 ou 2018 en France ?
Revenu universel : utopie ou réalisable ?
Revenu universel : utopie ou réalisable ?
Dernière modification par diego_ le 04 oct. 2016, modifié 2 fois.
Re: Revenu universel : utopie ou réalisable ?
Edito très intéressant sur Libé :
http://www.liberation.fr/planete/2016/0 ... se_1457932
Plus d'infos sur le sujet :
Le revenu de base a-t-il déjà été expérimenté ailleurs ?
Oui, le premier test remonte à 1974. Pendant cinq ans, au Canada, les habitants de la ville de Dauphin ont reçu, sous condition de revenu, une allocation fixe. L’expérience, appelée programme Mincome, est jugée positive mais n’est finalement pas reconduite, faute de moyens.
Les Alaskains, eux, reçoivent depuis près de trente-cinq ans un «dividende annuel de citoyenneté», financé par la manne pétrolière. En 2014, son montant atteignait 1 700 euros.
Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht tente pour l’instant l’expérience sur 300 habitants. Les personnes seules reçoivent 900 euros, les couples 1 300 euros.
En Finlande, une réflexion est à l’étude. Deux hypothèses sont pour le moment avancées : verser 800 euros à toute la population sans condition, et supprimer toutes les autres aides sociales ou distribuer une allocation de 550 euros, en conservant les assurances chômage et retraite.
Et en France ?
En avril, après la publication d’un rapport sur les minima sociaux, Manuel Valls affirmait qu’il fallait «ouvrir un grand débat sur le revenu universel». L’auteur du texte, le député socialiste Christophe Sirugue préconisait en effet «une sorte de revenu minimum d’existence». L’idée : fusionner les minima sociaux dans une allocation unique de 400 euros, versée sous conditions de ressources à partir de 18 ans, et complétée si le bénéficiaire est une personne âgée, handicapée ou en situation d’insertion professionnelle. Pas tout à fait la définition du revenu de base donc, mais la proposition met le sujet sur la scène politique. Ou plutôt le remet. Car depuis un peu plus de dix ans, le sujet va et vient dans les rangs de l’Assemblée nationale et dans les programmes des candidats à des élections diverses et variées. Il traverse d’ailleurs toutes les frontières partisanes.
En 2003, c’est un autre rapport, cette fois sur l’isolement et la fragilisation du lien social, remis à Jean-Pierre Raffarin, qui suggère la création d’une allocation sans condition. Son auteur n’est autre que Christine Boutin. La députée des Yvelines plaide alors pour un «dividende universel» de 330 euros, versé de la naissance jusqu’à la mort. L’idée, jugée intéressante, est évacuée mais Christine Boutin réitère en 2006 avec une proposition de loi.
«Les bouleversements économiques et sociologiques du XXIe siècle […] posent à nouveau de façon aiguë la question de la répartition des richesses et de la sécurisation des personnes face au risque d’exclusion. Le principe du Dividende universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme reconnaissance de la participation de chacun à la richesse nationale, quel que soit son statut», explique la députée.
En 2011, c’est au tour de Dominique de Villepin de se réapproprier le concept en proposant un «revenu citoyen» de 850 euros, versé à partir de 18 ans. L’allocation viendrait alors se substituer aux autres prestations sociales, en échange d’activités d’intérêt général.
A l’Assemblée nationale, le sujet refait surface en janvier 2016. Deux amendements sur le revenu de base sont discutés dans le cadre de l’examen de loi sur la République numérique. L’un déposé par Delphine Batho, l’autre par Frédéric Lefebvre, ils proposent tous les deux la rédaction d’un rapport sur la mise en place d’un revenu de base en France.
Le candidat à la primaire des Républicains préconise, plus précisément, une allocation universelle sans contrepartie, d’un montant de 500-600 euros de la naissance jusqu’à 18 ans, puis de 800 euros à 1 000 euros. Et ce, en remplacement du «maquis de système d’allocations, d’aides sociales et y compris avec toutes ces administrations qui les gèrent, qui les contrôlent».
Dans les rangs de l’extrême droite, l’idée a aussi ses partisans. Bruno Lemaire, membre du comité central du FN et secrétaire général du club Idées Nation, proposait en 2015 une allocation de 650 euros par mois, en substitution de «la plupart des revenus sociaux». Son nom : «revenu minimum de dignité» ou «revenu communautaire d’appartenance nationale». A chaque partisan du concept, son vocabulaire.
http://www.liberation.fr/planete/2016/0 ... se_1457932
Plus d'infos sur le sujet :
Le revenu de base a-t-il déjà été expérimenté ailleurs ?
Oui, le premier test remonte à 1974. Pendant cinq ans, au Canada, les habitants de la ville de Dauphin ont reçu, sous condition de revenu, une allocation fixe. L’expérience, appelée programme Mincome, est jugée positive mais n’est finalement pas reconduite, faute de moyens.
Les Alaskains, eux, reçoivent depuis près de trente-cinq ans un «dividende annuel de citoyenneté», financé par la manne pétrolière. En 2014, son montant atteignait 1 700 euros.
Aux Pays-Bas, la ville d’Utrecht tente pour l’instant l’expérience sur 300 habitants. Les personnes seules reçoivent 900 euros, les couples 1 300 euros.
En Finlande, une réflexion est à l’étude. Deux hypothèses sont pour le moment avancées : verser 800 euros à toute la population sans condition, et supprimer toutes les autres aides sociales ou distribuer une allocation de 550 euros, en conservant les assurances chômage et retraite.
Et en France ?
En avril, après la publication d’un rapport sur les minima sociaux, Manuel Valls affirmait qu’il fallait «ouvrir un grand débat sur le revenu universel». L’auteur du texte, le député socialiste Christophe Sirugue préconisait en effet «une sorte de revenu minimum d’existence». L’idée : fusionner les minima sociaux dans une allocation unique de 400 euros, versée sous conditions de ressources à partir de 18 ans, et complétée si le bénéficiaire est une personne âgée, handicapée ou en situation d’insertion professionnelle. Pas tout à fait la définition du revenu de base donc, mais la proposition met le sujet sur la scène politique. Ou plutôt le remet. Car depuis un peu plus de dix ans, le sujet va et vient dans les rangs de l’Assemblée nationale et dans les programmes des candidats à des élections diverses et variées. Il traverse d’ailleurs toutes les frontières partisanes.
En 2003, c’est un autre rapport, cette fois sur l’isolement et la fragilisation du lien social, remis à Jean-Pierre Raffarin, qui suggère la création d’une allocation sans condition. Son auteur n’est autre que Christine Boutin. La députée des Yvelines plaide alors pour un «dividende universel» de 330 euros, versé de la naissance jusqu’à la mort. L’idée, jugée intéressante, est évacuée mais Christine Boutin réitère en 2006 avec une proposition de loi.
«Les bouleversements économiques et sociologiques du XXIe siècle […] posent à nouveau de façon aiguë la question de la répartition des richesses et de la sécurisation des personnes face au risque d’exclusion. Le principe du Dividende universel répond à cette demande, à la fois comme ultime filet de sécurité pour les plus démunis, mais aussi comme reconnaissance de la participation de chacun à la richesse nationale, quel que soit son statut», explique la députée.
En 2011, c’est au tour de Dominique de Villepin de se réapproprier le concept en proposant un «revenu citoyen» de 850 euros, versé à partir de 18 ans. L’allocation viendrait alors se substituer aux autres prestations sociales, en échange d’activités d’intérêt général.
A l’Assemblée nationale, le sujet refait surface en janvier 2016. Deux amendements sur le revenu de base sont discutés dans le cadre de l’examen de loi sur la République numérique. L’un déposé par Delphine Batho, l’autre par Frédéric Lefebvre, ils proposent tous les deux la rédaction d’un rapport sur la mise en place d’un revenu de base en France.
Le candidat à la primaire des Républicains préconise, plus précisément, une allocation universelle sans contrepartie, d’un montant de 500-600 euros de la naissance jusqu’à 18 ans, puis de 800 euros à 1 000 euros. Et ce, en remplacement du «maquis de système d’allocations, d’aides sociales et y compris avec toutes ces administrations qui les gèrent, qui les contrôlent».
Dans les rangs de l’extrême droite, l’idée a aussi ses partisans. Bruno Lemaire, membre du comité central du FN et secrétaire général du club Idées Nation, proposait en 2015 une allocation de 650 euros par mois, en substitution de «la plupart des revenus sociaux». Son nom : «revenu minimum de dignité» ou «revenu communautaire d’appartenance nationale». A chaque partisan du concept, son vocabulaire.
Re: Revenu universel : utopie ou réalisable ?
J'ai rajouté un sondage même si je me doute bien que le "pour" va faire un plébiscite. Ce qui serait intéressant c'est de savoir l'avis des français sur ce sujet mais j'ai pas l'impression que ça intéresse les institut de sondage.
On peut imaginer que les français qui ne roulent pas sur l'or sont majoritaires, et que ça peut les inciter à se déplacer en nombre pour voter vers la personne qui propose ce R.U. Peut être que tous les gens qui votent FN se détourneraient et on peut penser que tous les électeurs de sensibilité de gauche (voire même du centre) iraient vers ce représentant. Je ne comprends pas que les médias en parlent si peu alors que c'est un sujet très intéressant et qui mérite d'être pris en considération. Même Valls l'a évoqué il y a peu de temps.
On peut imaginer que les français qui ne roulent pas sur l'or sont majoritaires, et que ça peut les inciter à se déplacer en nombre pour voter vers la personne qui propose ce R.U. Peut être que tous les gens qui votent FN se détourneraient et on peut penser que tous les électeurs de sensibilité de gauche (voire même du centre) iraient vers ce représentant. Je ne comprends pas que les médias en parlent si peu alors que c'est un sujet très intéressant et qui mérite d'être pris en considération. Même Valls l'a évoqué il y a peu de temps.
Re: Revenu universel : utopie ou réalisable ?
voilà selon Bernard Friot son avis sur le revenu de base, pas convaincu car il est récupéré par le capital...le lien:
https://www.youtube.com/watch?v=XJG1_IE ... ture=share
et par opposition
http://revenudebase.info/2016/10/04/rev ... e-salaire/
et si vous avez fb lire aussi les avis dans les commentaires sur MRFB Revenu de Base, c'est plus facile de se faire une opinion(enfin pour moi du moins
)
En tout cas un revenu de base à 400 e où ils ajouteront 100 e pour les minimas sociaux, mon avis c'est que les minimas sociaux seront toujours une cible privilégiée, m'enfin genre ils trouveront bien le moyen de faire sauter ces 100 euros ajoutés pour un rv popôle raté
https://www.youtube.com/watch?v=XJG1_IE ... ture=share
et par opposition
http://revenudebase.info/2016/10/04/rev ... e-salaire/
et si vous avez fb lire aussi les avis dans les commentaires sur MRFB Revenu de Base, c'est plus facile de se faire une opinion(enfin pour moi du moins

En tout cas un revenu de base à 400 e où ils ajouteront 100 e pour les minimas sociaux, mon avis c'est que les minimas sociaux seront toujours une cible privilégiée, m'enfin genre ils trouveront bien le moyen de faire sauter ces 100 euros ajoutés pour un rv popôle raté

Re: Revenu universel : utopie ou réalisable ?
L'intérêt du revenu universel est de supprimer les minimas sociaux qui sont contraignants à tous les niveaux (administratif,contrôle, pressions aux bénéficiaires), et en dessous de 750 € (ce qui correspond au rsa + apl moyen) à mon avis ça serait inintéressant. Maintenant j'ai bien peur que ces promesses électorales soient très démagos et n'aboutissent concrètement sur pas grand chose.cécile8 a écrit :voilà selon Bernard Friot son avis sur le revenu de base, pas convaincu car il est récupéré par le capital...le lien:
https://www.youtube.com/watch?v=XJG1_IE ... ture=share
et par opposition
http://revenudebase.info/2016/10/04/rev ... e-salaire/
et si vous avez fb lire aussi les avis dans les commentaires sur MRFB Revenu de Base, c'est plus facile de se faire une opinion(enfin pour moi du moins)
En tout cas un revenu de base à 400 e où ils ajouteront 100 e pour les minimas sociaux, mon avis c'est que les minimas sociaux seront toujours une cible privilégiée, m'enfin genre ils trouveront bien le moyen de faire sauter ces 100 euros ajoutés pour un rv popôle raté
Si quelqu'un trouve la solution pour le financer, car même avec la fin du rsa ,des allocs logement, chômage et familiales, il restera quelques milliards à trouver puisque ce serait éligible à tous les français de + de 18 ans. Sauf si le montant varie selon notre train de vie (rentiers, riche retraités, millionnaires) et à ce moment là certains pourraient s'abstenir de ce R.U.
Re: Revenu universel : utopie ou réalisable ?
pour moi c'est 10% utopie et 90% réalisable. je m'explique.
avant d'être au chômage de longue durée (c-a-d ayant encore mon ARE/allocs chômage) j'ai expérimenté comment je me coûtais pour préparer ma période dure (en ce moment, à l'ASS/RSA).
j'ai essayé de vivre avec 750€ mensuel et j'y arrivais (c-a-d que je n'étais jamais à découvert) mais avec ces conditions à respecter :
- pas de mutuelle santé et faire le maximum pour rester ou revenir en bonne santé (éviter les sorties risquées ou les aliments qui rendent malade).
- être célibataire ou plusieurs célibataire réunis dans un même logement/batiment avec entre-aide (partage d'objets chers et solidarité)
- pas de voiture mais prendre le bus ou le taxi (une voiture m'aurai coûté 150-200 euros mensuel)
- pas de coca, d'alcool, ni de tabac,ni de pizza, ni de resto, ni de cinéma, ni de fastfood
- pas de forfait internet sur le téléphone (accès internetà la maison suffit)
- éviter les achats (plaisir ou cosmétique)
- ne jamais acheter de en lot ou en format familliale (préféré les achats au compte goutte pour toujours avoir de la trésoreire et peu de stock allimentaire)
- la condition la plus triste : vivre dans un micro-logement (chambre meulbée) et en centre ville (pour minimiser les déplacements véhiculés)
voilà, c'est le résultat de ma démarche, mais franchement pour un céibataire avec enfant ou une famille, je n'imagine même pas vivre avec le RU.
avant d'être au chômage de longue durée (c-a-d ayant encore mon ARE/allocs chômage) j'ai expérimenté comment je me coûtais pour préparer ma période dure (en ce moment, à l'ASS/RSA).
j'ai essayé de vivre avec 750€ mensuel et j'y arrivais (c-a-d que je n'étais jamais à découvert) mais avec ces conditions à respecter :
- pas de mutuelle santé et faire le maximum pour rester ou revenir en bonne santé (éviter les sorties risquées ou les aliments qui rendent malade).
- être célibataire ou plusieurs célibataire réunis dans un même logement/batiment avec entre-aide (partage d'objets chers et solidarité)
- pas de voiture mais prendre le bus ou le taxi (une voiture m'aurai coûté 150-200 euros mensuel)
- pas de coca, d'alcool, ni de tabac,ni de pizza, ni de resto, ni de cinéma, ni de fastfood
- pas de forfait internet sur le téléphone (accès internetà la maison suffit)
- éviter les achats (plaisir ou cosmétique)
- ne jamais acheter de en lot ou en format familliale (préféré les achats au compte goutte pour toujours avoir de la trésoreire et peu de stock allimentaire)
- la condition la plus triste : vivre dans un micro-logement (chambre meulbée) et en centre ville (pour minimiser les déplacements véhiculés)
voilà, c'est le résultat de ma démarche, mais franchement pour un céibataire avec enfant ou une famille, je n'imagine même pas vivre avec le RU.