Augmenter la durée du travail au lieu d'embaucher
Publié : 22 oct. 2015
Je croyais que mon dernier contrat saisonnier était le pire, puisque pas de prime de précarité, heures supplémentaires payées sans supplément car "modulées" sur toute la durée du contrat etc...
Eh bien, non, ça peut être pire, je viens de trouver une boîte (agro-alimentaire) qui a demandé à l'Inspection du Travail une dérogation pour faire travailler les ouvriers de production jusqu'à 10 heures par jour, six jours d'affilée, soit 60 heures par semaine. Et comme les heures suppl sont modulées, les ouvriers ne toucheront peut être pas un sou de plus pour ces horaires démentiels.
Et l'Inspection du Travail qui est censée n'accorder ça que pour des raisons exceptionnelles, l'accepte. Alors que la période de grosse bouffe de Noël n'est pas exceptionnelle, il me semble que ça revient chaque année au même moment, et qu'il y a un tas de gens qui pourraient être embauchés à temps partiel à l'usine pour assurer le surcroît de commandes.
Il faut savoir que je ne parle pas d'un boulot tranquille, assis, ou pas stressant, mais du travail à la chaîne où on commence à 3 heures du matin, où l'on travaille debout dans un atelier à 4°, à une cadence épuisante. C'est-à-dire que 35 heures sont déjà crevantes, croyez-en mon expérience.
Pourquoi parler encore de Code du Travail quand tout peut être mis à la sauce du patron ?
Eh bien, non, ça peut être pire, je viens de trouver une boîte (agro-alimentaire) qui a demandé à l'Inspection du Travail une dérogation pour faire travailler les ouvriers de production jusqu'à 10 heures par jour, six jours d'affilée, soit 60 heures par semaine. Et comme les heures suppl sont modulées, les ouvriers ne toucheront peut être pas un sou de plus pour ces horaires démentiels.
Et l'Inspection du Travail qui est censée n'accorder ça que pour des raisons exceptionnelles, l'accepte. Alors que la période de grosse bouffe de Noël n'est pas exceptionnelle, il me semble que ça revient chaque année au même moment, et qu'il y a un tas de gens qui pourraient être embauchés à temps partiel à l'usine pour assurer le surcroît de commandes.
Il faut savoir que je ne parle pas d'un boulot tranquille, assis, ou pas stressant, mais du travail à la chaîne où on commence à 3 heures du matin, où l'on travaille debout dans un atelier à 4°, à une cadence épuisante. C'est-à-dire que 35 heures sont déjà crevantes, croyez-en mon expérience.

Pourquoi parler encore de Code du Travail quand tout peut être mis à la sauce du patron ?