On peut pester autant qu'on veut quant à cette situation, elle est amenée à se développer. Car en vrai, le système fait face à une de ses nombreuses contradictions à savoir :
prétendre être en mesure de satisfaire la demande de moyens de vivre décemment de tout le monde tout en permettant à d'autres, à qui l'on reconnait le droit de s'enrichir à pas savoir quoi faire de leur fortune, de concentrer entre leurs mains et les retenir aussi longtemps qu'ils le souhaitent, tous les dits moyens.
On peut piquer notre crise, manifester et, ponctuellement, faire peur au système (Taubira qui fait le dos rond face aux avocats par exemple). Ça ne change rien au constat que :
1/ le système se saborde lui-même et ne peut que se saborder à cause du
principe évoqué plus haut,
2/ que ce sabordage (dont déconsidérations envers les jeunes sortant de l'école, envers les salariés, envers les chômeurs, envers les retraités etc...) accélère et notamment parce que l'économie est dans la phase du plus bas coup possible (low cost) ; une sorte de sauf qui peut !
3/ et que les batailles pour la justice sociale ne peuvent que se répéter encore et encore.
Donc nous, petites mains ou petites gens qui comptons pour rien, nous sommes placés devant le devoir de reconfigurer notre mentalité au sujet de système et non plus : ni laisser ce dernier continuer de formater notre esprit, ni espérer qu'il règle le problème.
Pleurer, ou même donner l'impression d'être surpris comme tu le fais. Voire, rapporter des faits qui deviennent au fil du temps banaux ou encore, en débattre même si on comprend ta colère qui est parfaitement justifiée, ne peut pas t'aider et ne peut pas aider non plus tous ceux et celles tu souhaites voir à tes côtés pour nous défendre contre la menace de mort dont on est l'objet. Désormais, les outils du système (dont l'inspection du travail) ne sont plus en faveur du peuple. Hausse le ton, hurle, pleure, tape des pieds au sol voire, roule toi par terre comme font les tous petits, maman (le système) à dit non et c'est non !
Évidemment, dans ce cas de figure on sait que c'est Maman qui n'est qu'une grosse vache pourrie jusqu'à la moelle et t'inquièt', on fera sa fête à Maman quand le temps viendra.
Pour l'heure, et j'aime bien ta remarque :
serabeth a écrit : qu'ils vont . . . acheter avec cet argent durement gagné des cochonneries fabriquées en Chine par d'autres exploités.
pourquoi ne pas lancer ici un appel solennel à ne pas célébrer noël et le nouvel an à venir; de quoi contribuer à accélérer la chute du système (Maman).
En ce qui me concerne, j'ai pour habitude, quand je reçois des coups, de chercher à en donner aussi à mon agresseur et pas seulement pleurnicher et crier : ''C'est pas juste, c'est pas juste, c'est pas juste !''.