Emplois mal-aimés
Re: Emplois mal-aimés
Les emplois qui cherchent des candidats, on en parle depuis 10 ans ! (1)
Qu'attendent les gouvernements et les employeurs pour :
1) Former les travailleurs (jeunes ou expérimentés) à ces "métiers en tension", comme ils disent.
2) Revaloriser les salaires des fonctions qui ne trouvent pas preneurs.
On semble découvrir que certaines filières professionnelles manquent de bras. Pour les médecins, il existe un numerus clausus, c'est-à-dire qu'on en forme un nombre pré-déterminé en sélectionnant sévèrement les candidats. Et on découvre aujourd'hui qu'il en manque. Absurde !
Reste que le "gros" de la demande concerne l'aide à domicile : 51.000 postes à pourvoir, écrit Le Parisien. Là encore, il suffit de revaloriser les salaires et des dizaines de milliers de demandeurs d'emploi s'y engageront.
Car si certains jobs ne trouvent pas preneurs, c'est que le ratio pénibilité/rémunération est dissuasif. C'est juste une question de bon sens.
(1) Depuis 10 ans nous abordons régulièrement ce sujet. La dernière fois, c'était en juin 2013, il y a déjà 2 ans. Entre-temps, les choses n'ont visiblement pas changé. De qui se moque-t-on ?
http://www.actuchomage.org/201306212520 ... tinue.html
Qu'attendent les gouvernements et les employeurs pour :
1) Former les travailleurs (jeunes ou expérimentés) à ces "métiers en tension", comme ils disent.
2) Revaloriser les salaires des fonctions qui ne trouvent pas preneurs.
On semble découvrir que certaines filières professionnelles manquent de bras. Pour les médecins, il existe un numerus clausus, c'est-à-dire qu'on en forme un nombre pré-déterminé en sélectionnant sévèrement les candidats. Et on découvre aujourd'hui qu'il en manque. Absurde !
Reste que le "gros" de la demande concerne l'aide à domicile : 51.000 postes à pourvoir, écrit Le Parisien. Là encore, il suffit de revaloriser les salaires et des dizaines de milliers de demandeurs d'emploi s'y engageront.
Car si certains jobs ne trouvent pas preneurs, c'est que le ratio pénibilité/rémunération est dissuasif. C'est juste une question de bon sens.
(1) Depuis 10 ans nous abordons régulièrement ce sujet. La dernière fois, c'était en juin 2013, il y a déjà 2 ans. Entre-temps, les choses n'ont visiblement pas changé. De qui se moque-t-on ?
http://www.actuchomage.org/201306212520 ... tinue.html
Re: Emplois mal-aimés
On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Parfois, certains cas sont difficiles : par exemple, chef cuisinier
A chaque fois, c'est très bien payé, c'est moins fatigant que commis mais il y en manque : il faut des pré-dispositions
Ce qu'il faut, c'est revalorisé la branche entière pour que les gens restent dans le métier
Et pour les médecins, ce numerus clausus, c'est un vrai scandale : c'est incroyable que d'une année sur l'autre, ils n'arrivent pas à ajuster
C'est une méconnaissance totale du sujet
Parfois, certains cas sont difficiles : par exemple, chef cuisinier
A chaque fois, c'est très bien payé, c'est moins fatigant que commis mais il y en manque : il faut des pré-dispositions
Ce qu'il faut, c'est revalorisé la branche entière pour que les gens restent dans le métier
Et pour les médecins, ce numerus clausus, c'est un vrai scandale : c'est incroyable que d'une année sur l'autre, ils n'arrivent pas à ajuster
C'est une méconnaissance totale du sujet
Re: Emplois mal-aimés
Selon le chef Alain Ducasse, promoteur d'un label Restaurants de qualité : "Sur les 150 000 restaurants français, les trois quarts ne font que de l'industriel" ou ce qu'on appelle de la cuisine d'assemblage (moitié industriel moitié "fait maison").
Aujourd'hui, on "semble" revenir au "fait maison". Mais forcément, il n'y a plus assez de chefs cuisiniers puisqu'on favorise l'industriel depuis 20 ans.
Aujourd'hui, on "semble" revenir au "fait maison". Mais forcément, il n'y a plus assez de chefs cuisiniers puisqu'on favorise l'industriel depuis 20 ans.

Re: Emplois mal-aimés
Cela veut dire quoi très bien payé ? payé comme un député (car là il ne manque pas de candidats) ?tenibre a écrit : Parfois, certains cas sont difficiles : par exemple, chef cuisinier
A chaque fois, c'est très bien payé, c'est moins fatigant que commis mais il y en manque : il faut des pré-dispositions
Ce qu'il faut, c'est revalorisé la branche entière pour que les gens restent dans le métier
Revalorisé la branche cela veut dire quoi ?
Re: Emplois mal-aimés
ça se peut... Mais à la différence de député, chef cuisinier est un vrai métier, qui demande de vraies compétences, et un total engagement...Cela veut dire quoi très bien payé ? payé comme un député (car là il ne manque pas de candidats) ?
(j'en ai connu un, qui avait raccroché après quelques années, il ne cuisinait plus que pour ses potes parfois, et ce jour là tu étais content d'être son pote !)
Re: Emplois mal-aimés
Cela veut dire quoi très bien payé ? payé comme un député (car là il ne manque pas de candidats) ?
Revalorisé la branche cela veut dire quoi ?[/quote]
Tapez "chef cuisine" sur PE
Pour un restaurant moyen, c'est pas en dessous de 2 500 bruts nourris
Et sans parler de Paris et ceux qui font des saisons (on sait les attirer, une fois l'été passée, c'est cuit)
Revaloriser la branche ? : beaucoup de monde quitte le métier avant d'arriver au sommet parce que c'est dur et pas très bien payé
C'est pourquoi il manque des chefs de cuisine à un moment
Revalorisé la branche cela veut dire quoi ?[/quote]
Tapez "chef cuisine" sur PE
Pour un restaurant moyen, c'est pas en dessous de 2 500 bruts nourris
Et sans parler de Paris et ceux qui font des saisons (on sait les attirer, une fois l'été passée, c'est cuit)
Revaloriser la branche ? : beaucoup de monde quitte le métier avant d'arriver au sommet parce que c'est dur et pas très bien payé
C'est pourquoi il manque des chefs de cuisine à un moment
Re: Emplois mal-aimés
Ce que j'adore dans l'article c'est quand même la complainte de l'employeur soit disant "capitaliste" et "libéraux" et donc censé être pour le principe de l'offre/demande :
"Les jeunes qui débutent savent qu'ils sont peu nombreux sur le marché, alors il demande des salaires mirobolant."
Ha ba oui, beaucoup de demande et peu d'offre, si on veut un salarié, il faut le payer.
"Les jeunes qui débutent savent qu'ils sont peu nombreux sur le marché, alors il demande des salaires mirobolant."
Ha ba oui, beaucoup de demande et peu d'offre, si on veut un salarié, il faut le payer.

Re: Emplois mal-aimés
La suite est intéressante aussi :Ce que j'adore dans l'article c'est quand même la complainte de l'employeur soit disant "capitaliste" et "libéraux" et donc censé être pour le principe de l'offre/demande :
"Les jeunes qui débutent savent qu'ils sont peu nombreux sur le marché, alors il demande des salaires mirobolant."
"Mirobolant", nouvelle définition : "tout salaire au-dessus du SMIC""Résultat les artisans préfèrent travailler avec les étrangers."
Une "mirobolante" = une heure supplémentaire payée.
"Panier mirobolant" = chèque restaurant
"prime mirobolante" = terme générique pour "prime".

Re: Emplois mal-aimés
Quoi qu'il en soit, on ne devient pas directement chef cuisinier en sortant de l'école. Les étapes avant d'y parvenir sont tellement décourageantes qu'aller au bout tient de l'abnégation, et il n'est pas surprenant que l'écrasante majorité jette l'éponge bien avant... commis de cuisine, salaire pourri, traité comme un chien, week-ends de boulot, horaires à la con...
Je pense à une autre de mes connaissances qui avait commencé à suivre cette voie. Aujourd'hui, il conçoit les recettes chez Fleury-Michon, 32 heures par semaine, salaire correct, week-ends libres, avantages sociaux... Un autre bon échappatoire pour les cuistots : les cantines scolaires...
Je pense à une autre de mes connaissances qui avait commencé à suivre cette voie. Aujourd'hui, il conçoit les recettes chez Fleury-Michon, 32 heures par semaine, salaire correct, week-ends libres, avantages sociaux... Un autre bon échappatoire pour les cuistots : les cantines scolaires...
Re: Emplois mal-aimés
Sauf lorsque l’Intéressé est dirigeant politique ou dirigeant d'entreprise.serabeth a écrit : "Mirobolant", nouvelle définition : "tout salaire au-dessus du SMIC"
Une "mirobolante" = une heure supplémentaire payée.
"Panier mirobolant" = chèque restaurant
"prime mirobolante" = terme générique pour "prime".


Rien de moins que l'offre et la demande.bebert a écrit :Quoi qu'il en soit, on ne devient pas directement chef cuisinier en sortant de l'école. Les étapes avant d'y parvenir sont tellement décourageantes qu'aller au bout tient de l'abnégation, et il n'est pas surprenant que l'écrasante majorité jette l'éponge bien avant... commis de cuisine, salaire pourri, traité comme un chien, week-ends de boulot, horaires à la con...
Il faudrait s'amuser à faire une cotation boursière pour chaque métier, on rigolerais.
Re: Emplois mal-aimés
Rare sont les jeunes à rester devant les fourneaux tous les week-ends...
Re: Emplois mal-aimés
Cela est une vraie bonne idée.Statovore a écrit : Il faudrait s'amuser à faire une cotation boursière pour chaque métier, on rigolerais.
Re: Emplois mal-aimés
Il faudrait déjà leur trouver des emplois stable mais on peut toujours rêver ...willemijns a écrit :Rare sont les jeunes à rester devant les fourneaux tous les week-ends...
Après tout dépend de la paye et du temps libre.
Un ami ne me croyais pas quand je lui disait qu'il suffisait de revoir les conditions de travail pour inciter les gens à faire un métier peu attirant. J'ai pris le travail d'éboueur et je suis monté progressivement style enchère. Lui qui me disait ne jamais accepter un tel travail à craqué lorsque l'on est arrivé à 3000€ mensuel avec un 3/4 temps.

C'est comme le travail du dimanche. Je suis sur que pas mal de gens ne seraient pas contre de travailler le dimanche si les heures comptaient double. Ainsi, celui qui ferais 11 le samedi et 12h le dimanche aurait toute sa semaine de libre vu qu'il aurait fait ses 35 heures. Ok, les patrons exploiteurs ne seraient pas satisfait.
Re: Emplois mal-aimés
> Lui qui me disait ne jamais accepter un tel travail à craqué lorsque l'on est arrivé à 3000€ mensuel avec un 3/4 temps. 
ou cela ?

ou cela ?