Je suis belge, ce n'est qu'un détail geographique mais il a son importance vu que je suis sur un forum français.
Chez nous, il semble clair qu'on s'en pogne complètement du chomeurs: c'est une variable, une feignasse, un assisté dans le mauvais cas, dans le meilleurs (CaD avec diplômes et un niveau de vie de classes moyennes), c'est un mec qui a prouvés ses recherches et qui subit un problème structurel.
A vrai, dire, je m'en cogne en fait, je sais que le problème est structurel, je sais que l'on subit une crise totalement artificielle, parce que, il faut le dire: on a les moyens actuellement pour faire disparaîtres la misère et la pauvreté...sauf qu'on ne le veux pas. C'est vrai que cela ferait tâche si le voisin qui ne suait pas autant que soi, pouvait s'acheter ses biens, lui aussi.
Mais les classes moyennes et pauvres, je m'en balance aussi.
Pourquoi? Parce que j'ai la rage, la haine même, et je vais m'expliquer pourquoi.
Il y a quelques années, j'ai été bénévoles dans une ASBL a vue sociale pour des personnes chomeuses mais plus souvent allocataires sociaux aux centres d'aides sociales. Il y avait plusieurs projets deja entamés qui avaient fait choux blancs, principalement parce que les allocataires n'etaient pas interressés et que je cite "ça les faisaient chier". Donc, après X mois, remaniement total du projet et on recommence: je découvre que l'on passe d'une pensée sociologique légèrement politisée (servant en fait a faire prendre conscience de l'origine générale de certains problèmes de pauvretés) a...une garderie pour pauvres. C'est vraiment l'impression que j'ai eu: celles de faire des excursions, des voyages, des sorties pour amuser le "pauvre", lui jeter des miettes de choses qu'il ne connaitra jamais. Bien vite, ca m'as donné un relent de vomi et une sensation malsaine, vite confirmée quand j'ai été a un reunion sur la pauvreté en Belgique: en dehors de parler du petit dernier ou de tels ou tels projets, la majorité des conversations ne concernait pas du tout la pauvreté, on a eu deux explications de bouquins ou j'ai eu l'impression d'un rendez vous marketing dans certaines librairies avec ecrivains quand ils veulent faire la promotion de leurs bouquins, mais pas d'approfondissements du sujet. Meme chose de la table ronde: au pire, on avait des mines outrées quand on disait qu'en dehors de parler rien n'etait fait, mais les professionels eux même etaient très modérés. Il n'y avait pas de réelles contestations, pas de réels combats ou esprits combatifs. Mon idée de bénévolat a commencés vers le milieu d'année a se lezarder et le coups de graçe est venu quelques mois plus tard: quand j'ai compris que non seulement, les victimes même des problèmes n'en avaient rien a foutre de leurs situations, de l'origine de celles ci, et des moyens de la combattre, mais pire: que tout ce que je faisais, cela ne servait a rien: un emplâtre sur une jambe de bois, un placebo pour un cancereux en phase terminale....en clair: c'etait dénoncer, parler des situations mais dans le vide....en clair: "allez y, parlez, dénoncez mais de toute facons, on s'en branlent, ils s'en branlent et en prîme, tout ce qu'ils veulent n'est pas de changer le paradigme mais au contraire d'en faire partie".
Je me considère a gauche, tres a gauche, tendance anarchiste de gauche façon 1936, j'ai des convictions bien ancrées, parfois simpliste a l'explication (vu qu'en général, dès que je rentre en details, ca semble faire chier).
Au bout d'un moment, je suis ressortie de mon bénévolat, dégoutée: je faisait du bénévolat parce que je me sentais bien, je me sentais utile, j'avais connu la rue pendant presque 3-4 ans, deux ans de chomages au milieu, pas d'amis, pas de familles (du moins, pas une sur qui ont peu compter), et puis, bah zero, peau de balle, plus d'aides et la misère d'etre a charge de quelqu'un parce qu'il veux vous eviter la rue de nouveau.
Ma vie et celle de mon compagnon n'as pas été une partie de plaisir: familles pauvres pour lui comme pour moi: Parents abusifs, violents, endettés voire alcoolique dans nos deux cas, pas de diplomes réels (sauf l'equivalent de ce que vous avez a la fin du lycée: le bac). j'ai fait deux ans de chomage, première année que j'ai prouvée avec mes moyens du bord, vu que un ans et demi avant, ma mère m'avait mise a la porte alors que je tentais des etudes supérieures, suite a des disputes familliales (suite a la découverte que ma tante et son mari avait convaincu ma mère qu'a 21 ans, on ne fait pas d'études, on travaille: sauf qu'on etait un an avant 2007), la seconde année, mon proprio (ma grand mère) meurt et je suis expulsée manu militari deux jours après l'enterrement (ou on me juge comme "mauvaise fille" et "ingrate") pour vendre la maison (en realité: y installer une de mes cousines, fille de ma tante).
Mon compagnon lui: sa mère a du choisir entre son second mari ou son fils: elle a choisis son mari et a mis son fils de 16 ans a la porte. Il a demandé l'aide du CPAS pour continuer ses études, s'est retrouvé endettés par un ami colocs qui l'as laissé seul payer les loyers et factures avec un proprio vérreux qui l'arnaquait (et qu'il a fini par attaquer au tribunal a 17 ans), et a fini a la rue a 18 ans, quand le CPAs a considéré qu'il n'etait plus mineurs donc, qu'il n'avait qu'a se demerder pour continuer ses études tout seuls, lui faisant louper ses examens de fin d'années au passage (étudier et être sdf, je ne souhaite cela a personnes). Il a galéré pour trouver du boulot mais en a trouvé un: contrat rosetta, un an, il a fini son année avec des menaces du patron quand il a vu que ses heures n'etaient pas reglos (il ne declarait qu'une partie des heures), Harcellement des collègues en sus, il a fini par mordre sa chique et a tenu mais en contrepartie, son patron l'as pourrit auprès de pas mal de recruteurs et employeurs potentiels....ca l'as assez traumatisés.
Ca c'est juste une mise en abime de notre situation: pendant des années, j'ai vécu sur son canapé, sans argents, je refusais de voler, de faire la manche, parce que je n'était aucunement dupes de ce que c'etait et des jugements portés. A cela, il fallait rajouter la recherche d'emplois infructueuses, les refus, les emplois hyper précaires (des contrats d'une journée, de quelques heures parfois, et très souvent au noirs ou payés des mois après), donc impossible de remonter la pente.
Mon ami a voulu financer avec son chomage et un surplus que j'avais encore du miens, une formation: mal nous en a pris.
J'ai vite calculés qu'on y arriverait pas et qu'a un moment, on arriverait plus a payer notre loyer: donc j'ai laché l'affaire, ce qu'il m'en veux, car meme si chomeurs, même si sdf a un moment tout deux, je suis celles qui suis a sa charge (ou l'as été), ca tape bas, généralement parce qu'on se balance des vacheries qui font parfois mal (il me traite de feignasse parce que j'ai refusé de faire infirmiers ou que je n'ai pas de certifs comme lui, mais lui ne cherche pas d'emplois parce qu'il se dit trop fatigués, et donc attends toujours de moi, que je trouve l'emploi, sauf que bon 32 ans, 4 de rue qui m'ont abimée, j'ai pas un physique facile et en prime j'ai du strabisme divergeant assez violent....en clair: niveau employabilité, lui ce serait ++ niveau physique et moi --...mais c'est moi qui cherche, sous pretexte que monsieur ayant eu le chomage et moi a sa charge, qu'il payait le loyer, c'est mon devoir).
Enfin soit, expliquer la situation serait compliquée et j'avoue avoir pas mal de ressentiments.
Sauf qu'il y a trois ans, ma mère est décédée, suicide dont on m'as gentiment dit dans la famille que c'etait de ma faute. J'etait effondrée et mon compagnon n'as eu qu'une seule pensée: y a t'il un héritage?
Si oui, il fallait que j'accepte pour me sortir de la misère, enfin ca, c'etait le laius de base....sauf que dans les faits, je ne voulait pas de cet argent, il a osé dire avoir raté une opportunité a cause que je n'avais pas eu l'argent a ce moment là (moi je pense plutot a autre chose), et que pas une semaine n'est passée sans qu'il ne me pousse a faire chier le notaire pour avoir l'argent. Et après on se demande pourquoi la famille me traitait de manière odieuse? ben tient.
8000 Euros, je devais reprendre sur son ordre, une formation qu'il avait choisis pour moi: infirmière. Metier que je deteste, toute ma famille a fait du paramédical ou du social, donc je connais très bien le milieu et comment cela se passe. J'ai obeis, j'ai fait ce qu'il a voulu, sauf que j'avais pas prévu un élément: la haine des pauvres.
Imaginez que vous expliquer au secretariat que vous n'etes pas au chomage ni au cpas, que vos faites votre année vous même, que vous avez fait x années de rue d'ou de grosses difficultés de socialisation avec des étudiants qui ont entre 18 et 23 ans (alors que j'en avait 29-30 a ce moment là), au bout de 4 mois, avec mon ami qui me faisait chier a ce que je vende ma part de la maison, que je trouve du boulot en plus de ma formation (alors que mes profs me disait de ne pas le faire sinon j'aurais du mal a suivre) et qu'en prime certains au secretariat semblait vraiment me detester parce que par 3 fois, on m'as fait faire des vaccins et mes papiers, retardant mon entrée dans l'école d'un mois, parce qu'ils perdaient mon dossier. Je faisais des crises de panique, de terreur pure, au points que j'allait en cours en pleurant et en tremblant, a un moment, mon corps a refusé de bouger et je me suis effondrée sur un perron a pleurer a 6h du matin sous la pluie. J'ai passé ma journée a reflechir puis je suis rentrée, j'ai mentis pendant X mois pour fini par dire la vérité après la période de stage qu'on aurait du avoir (mars) alors que j'avais laché vers Décembre lors des examens.
A partir de là, ca faisait quoi? 8 ans (donc 4 de rues) que j'avais tout perdu? je suis tombée en dépression, j'ai décidé que stop, je ne voulais plus rien, je voulais qu'on arrete le harcellement, qu'on cesse de me dire quoi faire, et j'ai cessé de chercher du boulot. Autant dire que ca a été mal pris par mon compagnon (qui dormait la journée et ne restait eveillé que durant la nuit (en gros: il dormait vers 2h pour se reveiller vers 18-20h...et c'etait moi la feignasse parait il). Pendant les deux ans jusqu'a l'année dernière, son seul grief etait d'avoir la vente de la maison dont j'etait co-proprio depuis la mort de ma mère, et qu'on obtienne l'argent. Le Projet etait d'acheter un navire de 1940, le retaper, vivre dessus (ca cote 400E/l'année, soit bien moins cher que les 500/mois actuels, certaines charges comprises) et accessoirement s'en servir pour creer une activité independante depuis le bateau, ce qui ne demandait pas grand chose: une simple formation de trois semaines auprès de l'afsca.
Sauf que cela ne s'est jamais fait: il a fallu presque un ans pour qu'il passe son permis et que j'achète la voiture (je dois encore passer mon theorique et lui n'as pas fait son pratique, et il doit reprendre des heures), et au fur et a mesure des mois, j'ai vu a quel point, il ne passerait pas le cap, et passer le cap de l'achat alors qu'il me traite d'idiote parce que je ne connais rien en technique, en ingénierie et autres, donc qu'il me considère comme incompétente pour faire cela, a fait que je ne l'ai pas fait afin d'éviter une scène d'engueulade.
Au final, cela fait 1 ans qu'on vit sur l'argent de la vente de la maison: 20.000E (ma part sur les 75.000, revente moitié prix vu que chaque fois que j'avais un acheteur ma tante refusait la vente...elle a forcé la main pour qu'on vende a sa fille). il doit rester 6000 aujourd'hui tout au plus, et encore.
Et je ne sais pas quoi faire: depuis x années, je postule partout, j'evite juste les titres services et le journalier parce que ca m'as bousillés le dos et qu'en général, j'était payée en retard et pas mal de boites ou j'ai été finissait en faillite sans contrepartie en général pour nous, travailleuses. (faillite frauduleuse dans bien des cas). J'ai postulé jusqu'a du tel rose ou de Tchat erotique (pas de cams, meme si ca paye, je considère cela comme du porno). Lui: il lui reste une année: faire son mémoire et il a un poste, mais moi, je n'ai toujours pas de diplome: durant mes deux ans de chomages, j'ai appris qu'il me fallait attendre un ans pour avoir droit de faire formations, etudes et avoir droits aux plans avantageux, donc j'ai attendus, sauf que l'année suivante: ma grand mere et décédée et j'ai perdu mon toit....donc convocs arrivant a l'ancienne adresse: bah perte de mes droits, et vu qu'il a fallu des mois avant que je remonte, bah attaquer pour les recouvrer le servait a rien: je les perdait quoi qu'il arrive.
Ici, j'ai pensé a faire la formation de detective privé: métier que je trouvais interressant, parce que bon, j'ai pas la forme pour faire flic mais la loi et le droit, j'aime cela....et puis, j'ai découvert le prix de la première année: 1100Euros, sans les autres frais que cela encourt également: un second pc portable (vu que celui ci n'as plus de batterie), et divers materiels. La seconde année coutant la moitié.
Payer, aucun problème, je le pourrait sauf qu'il y a un gros hic: COMMENT ON FAIT POUR VIVRE DEUX A TROIS ANS SANS ARGENTS ?
Mon compagnon depuis un ans ne touche plus du chomage, ne supportant plus le harcellement des facilitateurs, 2015, on l'as prévenu: plus de chomage (il y était depuis 5 ans ou il faisait ses recherches minimale tout en favorisant son but: devenir ingénieur industriel).
Aide Sociale: Ca fait 4 CPAS que l'on va voir, qui nous disent qu'on doit se séparer, que je doit retourner en rue, que je dois tomber enceinte, on me propose meme de prendre le reste d'heritage et de le laisser dans la merde (alors qu'il m'as sortie de la rue a chaque fois).
Dans le genre aussi, on nous propose des trucs pas tres net, puis les AS se ravisent parce qu'on leurs a tapés sur les doigts....et nous font signer que les propositions etaient de notre idée (ben voyons).
En clair: on a aucune chance d'avoir une aide du CPAS, parce que mon compagnon a un caractère de merde et qu'il en a marre de lecher des culs et de faire oui pour "prouver" qu'il est un "bon pauvre misereux" qui mérite sa maigre pitance a la banque alimentaire (on y a pas droit, faut avoir le ris pour obtenir trois jours de nourritures).
Parce que ni lui, ni moi n'entront dans des cases: 135 et 140 de QI, cultivés, on a un CESS (alors qu'une majorité au CPAS ne l'ont meme pas), on sais lire et ecrire, on a une conscience sociale et politique forte. Et en prime, on connait les lois et donc devoirs du CPAS....ce qu'ils n'apprecient pas du tout (on nous a bien dit en face qu'on les faisaient chier).
Je suis a bout: Je ne vois pas de solutions.
Je postule ou je peux, je limite parce que physiquement je suis peu présentable (obésité, dents nazes et strabisme) et j'ai du mal pour mon dos.
J'ai postulé dans des boulots allants de l'horeca jusqu'a des jobs de manutentions de nuits en passant par du telephone rose et des trucs pas très net (en tachant d'eviter les arnaques). Je ne sais plus quoi faire: je ne trouve aucun jobs qui me permettrait de vivres ou meme de survivre (payant le minimum: toit, eau, nourriture).
On a droit, ni a l'aide sociale, ni a quoi que ce soit....il me reste quoi comme solutions? la rue de nouveau? mon ami preferera le suicide, il l'as deja dit. Moi, persos, en rue, je sais ce que je risque, je suis une femme et on est une proie dans ce milieu là, si on a pas d'hommes. En rue en plus, on va faire quoi? devoir attendre 8 ans encore pour remonter péniblement une pente savonnée allègrement?
Mon ami dit qu'on devrait arreter d'etre honnete et gentils, mais meme si il en parle, on ne le fera pas, meme si j'y pense aussi, parce que les risques sont là aussi: ok, ca peu sauver d'avoir du fric rapidement mais de l'autres, c'est risquer X mois de prisons....voire pire, hors le metier ou je voudrais me réorienter demande un casier vierge, donc pas top....mais on quelle solution? Je n'ai pas choisis cette formation pour rien, c'est une des rares qui me permettrait de travailler internationalement sous couvert de demander les autorisations requises selon les pays (ce qui ne me semblent pas dur.
Je fatigue et la cohérence de mon récit s'en ressent, je m'en escuse.
J'en ai marre d'en parler, de cette situation pourrie : tout le monde s'en branlent de gens comme nous, parce que faut le dire: il n'y a pas que moi, mon compagnon et nos deux chats, y a tout un tas de gens dans notre situation, certains sont maintenan a lantin ou a la rue voire pire, on nous dit au cpas, aux asbl: qu'on compatis, mais mon compagnon a bien vu que meme si on accepte notre boulot en bénévolat ou autres, zero serait pret a nous embaucher, pas mal aussi se foutent allègrement qu'on soit dans cette situation, au pire ils s'en lavent les mains.....
En attendant, je bout de rage, de colère et de haine, de tristesse aussi....parce que j'ai l'impression qu'on s'est foutu de ma gueule: j'ai fait tout ce qu'on m'as demandé, j'ai obeit, j'ai cherché, j'ai fait tout ce qu'on voulait, mais a chaque fois on me dit que ce n'est pas assez, jamais....bordel, mais ils attendent quoi de nous?
Mon ami et moi avons fini cyniquement par nous dires qu'on devrait ouvrir une boutique facon "magasin des suicides"...vu la crise ca devrait marcher du tonnerre....mais bon, là ce serait devenir comme l'ennemis, quoique non....au moins, nous, on serait honnete avec nos clients....a la différence de la société qui semblent s'en contrefoutrent complètement de mettre des gens dans une situation telle qu'après elle se plaint que des gens normeaux, sans problèmes d'un coups pètent les plombs, finissent par passer la ligne jaune voire pire: tuent ou se suicident....
La Rage à la Belge
Re: La Rage à la Belge
une tranche de vie belge
les européens vivent une situation difficile
l'offre politique européenne est inexistante pour rassembler et sortir de la récession
au delà de son lieu de naissance on est tous européen et citoyen du monde.
alors chapeau pour votre vécu.
les européens vivent une situation difficile
l'offre politique européenne est inexistante pour rassembler et sortir de la récession
au delà de son lieu de naissance on est tous européen et citoyen du monde.
alors chapeau pour votre vécu.
Re: La Rage à la Belge
Merci, j'essaye de faire ce que je peux, mon ami aussi.
On cherche toute les solutions possibles, on postule a tout ce qui est faisable d'être fait sans diplome ou avec peu de formartion.
Je suis consciente que c'est une problème structurel, non point Européen, mais quasiment mondial.
Ce qui me navre c'est que je panique, retrouver la rue est une non-existence, je m'y refuse, mais quel choix nous donnent on?
Très peu: les aides sociales mais au vu des refus, meme dans le cadre d'une vie a la rue, au final ne reste que l'illégalité pour eviter de passer des "Sans-voix" aux "Transparents".
Je vois les gens autour de moi, ils ont dur, difficiles et ce même avec plusieurs jobs, et plus je reflechis sur les situations, cette société, nos lois, plus je me sens haineuse, sans compassions avec une société qui célèbre la mort a la condition que vous soyez "quelqu'un", qui vous donnent la parole ou l'innocence, a condition que vous conveniez aux petites cases en bas a droite du contrat social que vos parents signent a la naissance.
Je suis amère, je le suis réellement, je discute beaucoups avec des Français, des quebecquois, des anglais, allemands et espagnols, et ce que j'entends, ce que je lis de leurs parts, me fait craindre pour l'avenir, pas uniquement le miens mais également pour les génération après la mienne (gen Y, Z et les suivantes).
Des gens sont pris de pis en pis a la gorge, et on attends d'eux qu'ils acceptent tout, pour la seule faute d'être pauvre, pas d'etre au chomage, allocataires sociaux ou autres: non juste pauvres, et si vous etes un homme ou une femme, on attendra de vous des pré-requis précis, on punira plus sévèrement pour des questions, non de justice, de faits, de preuves, mais pour des questions morales, sexistes et conservatrices.
Sinon comment expliquer cette tendance a envoyers les femmes vers des metiers de coutures, cuisines, nettoyages, alors que les personnes se voient refusée des formations plus interressantes menant a de l'emplois ou a sa creation d''emplois.
Je vous souhaite a tous, bonne année, bonne santé, une bonne saint valentin et surtout: bon courage
On cherche toute les solutions possibles, on postule a tout ce qui est faisable d'être fait sans diplome ou avec peu de formartion.
Je suis consciente que c'est une problème structurel, non point Européen, mais quasiment mondial.
Ce qui me navre c'est que je panique, retrouver la rue est une non-existence, je m'y refuse, mais quel choix nous donnent on?
Très peu: les aides sociales mais au vu des refus, meme dans le cadre d'une vie a la rue, au final ne reste que l'illégalité pour eviter de passer des "Sans-voix" aux "Transparents".
Je vois les gens autour de moi, ils ont dur, difficiles et ce même avec plusieurs jobs, et plus je reflechis sur les situations, cette société, nos lois, plus je me sens haineuse, sans compassions avec une société qui célèbre la mort a la condition que vous soyez "quelqu'un", qui vous donnent la parole ou l'innocence, a condition que vous conveniez aux petites cases en bas a droite du contrat social que vos parents signent a la naissance.
Je suis amère, je le suis réellement, je discute beaucoups avec des Français, des quebecquois, des anglais, allemands et espagnols, et ce que j'entends, ce que je lis de leurs parts, me fait craindre pour l'avenir, pas uniquement le miens mais également pour les génération après la mienne (gen Y, Z et les suivantes).
Des gens sont pris de pis en pis a la gorge, et on attends d'eux qu'ils acceptent tout, pour la seule faute d'être pauvre, pas d'etre au chomage, allocataires sociaux ou autres: non juste pauvres, et si vous etes un homme ou une femme, on attendra de vous des pré-requis précis, on punira plus sévèrement pour des questions, non de justice, de faits, de preuves, mais pour des questions morales, sexistes et conservatrices.
Sinon comment expliquer cette tendance a envoyers les femmes vers des metiers de coutures, cuisines, nettoyages, alors que les personnes se voient refusée des formations plus interressantes menant a de l'emplois ou a sa creation d''emplois.
Je vous souhaite a tous, bonne année, bonne santé, une bonne saint valentin et surtout: bon courage

Re: La Rage à la Belge
Bonjour, au contraire on vit une grave crise dans un modèle à bout de souffle: tout le monde a une télé, un smartphone et une machine à laver.Morrydwenn a écrit :je sais que l'on subit une crise totalement artificielle, parce que, il faut le dire: on a les moyens actuellement pour faire disparaîtres la misère et la pauvreté...sauf qu'on ne le veux pas.
Nos parents ont connu une période où il y avait tout à faire, pas nous.
Les diplômes se déprécient c'est soit pas d'études, soit doctorat pour travailler dans des services de pointe. ça va être de plus en plus dur d'avoir un boulot où il y a du travail effectif.
A+