Quand suicide et chômage vont de pair
Quand suicide et chômage vont de pair
"Près de 600 suicides pourraient être attribués à la hausse du chômage observée en France entre 2008 et 2010, selon une étude conduite par des chercheurs de l’Inserm, qui précisent qu’aucun lien de cause à effet ne peut être déduit de ces résultats.
Le taux de décès par suicide augmente avec le taux chômage, selon une étude publiée mardi. « Entre 2000 et 2010 en France, le taux de chômage est significativement et positivement associé au taux de suicide », estiment les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui signent cette étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Lorsque le taux de chômage augmente de 10%, le taux de suicide (nombre de décès par suicide rapporté à la population) progresse en moyenne de 1,5% pour l’ensemble de la population de plus de 15 ans. L’association entre chômage et suicide apparaît plus marquée pour les hommes de 25 à 49 ans: la hausse de 10% du taux de chômage s’accompagne par une hausse de 1,8% à 2,6% du taux de suicide.
Caractère statistique et « observationnel » de l’étude
Mais les chercheurs soulignent le caractère statistique et « observationnel » de leur étude : « aucun lien » de cause à effet entre chômage et suicide au niveau des individus « ne peut être déduit à partir de ces résultats ».
La causalité du chômage sur le suicide reste en effet « débattue » car plusieurs « facteurs de confusion » peuvent entrer en jeu. Par exemple, des troubles psychiatriques chez une personne peuvent être se traduire à la fois par un risque accru de chômage et de suicide, expliquent les chercheurs.
Taux de suicide plus élevé que la moyenne européenne
Si on retient l’hypothèse qu’il existe bien un lien de cause à effet entre chômage et suicide alors, selon l’étude, « le nombre de suicides attribuables en France à la hausse du chômage entre 2008 et 2010 » peut être « estimé à 584 » (par rapport au nombre de suicides si le chômage était resté stable au niveau de fin 2007).
D’après l’Observatoire national du suicide, la France possède un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec un décès sur 50 attribué à un suicide. En 2011, 11.400 morts par suicide ont été enregistrées en France métropolitaine, selon un rapport publié en novembre par l’Observatoire, un organisme public créé en 2013 et dépendant du ministère de la Santé.
Comme dans les autres pays, on compte trois fois plus de décès par suicide chez les hommes que chez les femmes : en moyenne 27,7 décès pour 100.000 habitants chez les hommes et 8,1 chez les femmes."
Source : http://www.lesechos.fr/politique-societ ... 080640.php
Le taux de décès par suicide augmente avec le taux chômage, selon une étude publiée mardi. « Entre 2000 et 2010 en France, le taux de chômage est significativement et positivement associé au taux de suicide », estiment les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui signent cette étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS).
Lorsque le taux de chômage augmente de 10%, le taux de suicide (nombre de décès par suicide rapporté à la population) progresse en moyenne de 1,5% pour l’ensemble de la population de plus de 15 ans. L’association entre chômage et suicide apparaît plus marquée pour les hommes de 25 à 49 ans: la hausse de 10% du taux de chômage s’accompagne par une hausse de 1,8% à 2,6% du taux de suicide.
Caractère statistique et « observationnel » de l’étude
Mais les chercheurs soulignent le caractère statistique et « observationnel » de leur étude : « aucun lien » de cause à effet entre chômage et suicide au niveau des individus « ne peut être déduit à partir de ces résultats ».
La causalité du chômage sur le suicide reste en effet « débattue » car plusieurs « facteurs de confusion » peuvent entrer en jeu. Par exemple, des troubles psychiatriques chez une personne peuvent être se traduire à la fois par un risque accru de chômage et de suicide, expliquent les chercheurs.
Taux de suicide plus élevé que la moyenne européenne
Si on retient l’hypothèse qu’il existe bien un lien de cause à effet entre chômage et suicide alors, selon l’étude, « le nombre de suicides attribuables en France à la hausse du chômage entre 2008 et 2010 » peut être « estimé à 584 » (par rapport au nombre de suicides si le chômage était resté stable au niveau de fin 2007).
D’après l’Observatoire national du suicide, la France possède un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec un décès sur 50 attribué à un suicide. En 2011, 11.400 morts par suicide ont été enregistrées en France métropolitaine, selon un rapport publié en novembre par l’Observatoire, un organisme public créé en 2013 et dépendant du ministère de la Santé.
Comme dans les autres pays, on compte trois fois plus de décès par suicide chez les hommes que chez les femmes : en moyenne 27,7 décès pour 100.000 habitants chez les hommes et 8,1 chez les femmes."
Source : http://www.lesechos.fr/politique-societ ... 080640.php
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Je ne comprends pas bien leur façon de raisonner : les 3 premières de cause de décès en France sont les maladies cardiaques, les cancers et le suicide ; il suffit donc d'avoir une meilleure prévention et un meilleur traitement des infarctus et des cancers pour que le taux de suicide apparaisse relativement plus élevé. Ce qu'il nous faudrait c'est la mortalité par suicide relativement au chiffre de la population.D’après l’Observatoire national du suicide, la France possède un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec un décès sur 50 attribué à un suicide.
Et bien sûr ce n'est pas parce que deux caractères augmentent en même temps qu'ils sont liés.
Encore une fois, un titre ambigu.
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
RE:
Ce qu'il faudrait , c'est aussi par catégorie sociale et la cause: Dans la Creuse, il y a un suicide de paysan par semaine.....c'est pas que des chomeurs, mais enfin, c'est aussi du à la perte de l'activité et à l'endettement....
Ce qu'il faudrait , c'est aussi par catégorie sociale et la cause: Dans la Creuse, il y a un suicide de paysan par semaine.....c'est pas que des chomeurs, mais enfin, c'est aussi du à la perte de l'activité et à l'endettement....
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Globalement, la première cause de suicides en France est la disqualification sociale et le déclassement qui en résulte, qu'on soit un petit agriculteur surendetté qui n'arrive plus à vivre de son travail ou un chômeur/précaire qui n'en trouve plus.
Cet article corrobore celui que nous avons publié en mai 2012 qui s'appuyait sur les travaux du Professeur Michel Debout.
http://www.actuchomage.org/Vivre-le-cho ... noree.html
Cet article corrobore celui que nous avons publié en mai 2012 qui s'appuyait sur les travaux du Professeur Michel Debout.
http://www.actuchomage.org/Vivre-le-cho ... noree.html
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
11.400 suicides en 2011, je trouve ce chiffre très élevé.
De plus, sur un suicide "réussi" il doit y avoir une dizaine de tentatives ce qui voudrait dire qu'il y aurait plus de 100.000 tentatives de suicides par an, peut-être plus; c'est énorme.
Ce que je trouve révoltant en dehors du chiffre dramatiquement élévé c'est le fait que le législateur n'arrête pas de faire de nouvelles lois pour les automobilistes, radars, contrôles, alcooltests etc. pour faire diminuer le nombre de morts d'accident de la route, or les suicides, le législateur, le gouvernement semble s'en ficher. Peut-être mon impression est fausse, en tout cas dans les médias je n'entends ni ne lis des choses sur des mesures de prévention des suicides.
Les prisons sont remplies de malades psychiques qui devraient se trouver en hôpital psychiatriques pour y être soignés.
La psychiatrie a de moins en moins de moyens pour bien travailler; le nombre de lits dans les HP diminue, car les moyens financiers diminuent.
Alors si mes suppositions sont justes, que signifie de prêter une grande attention à la prévention des accidents de la route et de se désintéresser des suicides ? Est-ce que les gouvernements ne savent pas quoi faire pour prévenir les suicides, ou est-ce que le sujet des suicides toucherait à des problèmes de société que les gouvernements préfèrent mettre sous le tapis ? Ou y aurait-il d'autres raisons ?
"Prévenir" les accidents de la route fait rentrer du fric dans les caisses de l'état (PV, ventes d'alcooltests, radars...) et s'occuper du problème des suicides coûte du fric ?
Autre exemple :
Dans tous les magazines, journaux, radios, télévision on nous rebat les oreilles avec "mangez 5 fruits et légumes par jour".
Pourquoi pas, si c'est bon pour la santé, mais il y a aussi la santé mentale, l'équilibre psychique qui est au moins aussi important que les "fruits et légumes", et là il n'y a plus personne. Pourquoi ?
Avez-vous un avis sur la question ?
De plus, sur un suicide "réussi" il doit y avoir une dizaine de tentatives ce qui voudrait dire qu'il y aurait plus de 100.000 tentatives de suicides par an, peut-être plus; c'est énorme.
Ce que je trouve révoltant en dehors du chiffre dramatiquement élévé c'est le fait que le législateur n'arrête pas de faire de nouvelles lois pour les automobilistes, radars, contrôles, alcooltests etc. pour faire diminuer le nombre de morts d'accident de la route, or les suicides, le législateur, le gouvernement semble s'en ficher. Peut-être mon impression est fausse, en tout cas dans les médias je n'entends ni ne lis des choses sur des mesures de prévention des suicides.
Les prisons sont remplies de malades psychiques qui devraient se trouver en hôpital psychiatriques pour y être soignés.
La psychiatrie a de moins en moins de moyens pour bien travailler; le nombre de lits dans les HP diminue, car les moyens financiers diminuent.
Alors si mes suppositions sont justes, que signifie de prêter une grande attention à la prévention des accidents de la route et de se désintéresser des suicides ? Est-ce que les gouvernements ne savent pas quoi faire pour prévenir les suicides, ou est-ce que le sujet des suicides toucherait à des problèmes de société que les gouvernements préfèrent mettre sous le tapis ? Ou y aurait-il d'autres raisons ?
"Prévenir" les accidents de la route fait rentrer du fric dans les caisses de l'état (PV, ventes d'alcooltests, radars...) et s'occuper du problème des suicides coûte du fric ?
Autre exemple :
Dans tous les magazines, journaux, radios, télévision on nous rebat les oreilles avec "mangez 5 fruits et légumes par jour".
Pourquoi pas, si c'est bon pour la santé, mais il y a aussi la santé mentale, l'équilibre psychique qui est au moins aussi important que les "fruits et légumes", et là il n'y a plus personne. Pourquoi ?
Avez-vous un avis sur la question ?
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Pour info : "Le traumatisme du chômage - Alerte sur la santé de 5 millions de personnes", à paraître le jeudi 15 janvier aux Éditions de l'Atelier.
Ce livre met un nom sur ce que vivent cinq millions de personnes en France. Être licencié et quitter des collègues, ne pas parvenir à retrouver un nouvel emploi, ne plus arriver à payer son loyer et les échéances d’un emprunt, se sentir inutile… Ces phénomènes, loin d’être anodins, provoquent souvent un véritable traumatisme. Pourtant, aucune action de santé n’est engagée auprès des chômeurs pour prévenir ces risques majeurs.
Médecin, Michel Debout décrit avec précision les effets psychiques et physiques du licenciement et du chômage. Sous de multiples aspects, la souffrance vécue par beaucoup de chômeurs est incommunicable. Elle engendre ainsi des dégâts multiples : repli sur soi, problèmes conjugaux, sentiment de précarité, addictions, impossibilité d’envisager le futur et, parfois… suicide.
En identifiant ces différents symptômes et leur enchaînement, Michel Debout met le doigt sur le gâchis humain provoqué par la mise à l’écart de près d’un actif sur dix. Il formule des propositions pour que ce traumatisme du chômage soit enfin pris en compte dans les politiques de santé. L’heure n’est plus à dénoncer, il faut sortir de ce « trou noir » de la connaissance scientifique et médicale, et prendre des mesures urgentes, c’est l’objet de ce livre.
"Le traumatisme du chômage" de Michel Debout, écrit avec la collaboration de Gérard Clavairoly, aux Éditions de l'Atelier, 96 pages, 12 euros. En librairie à partir du 15 janvier 2015.
Ce livre met un nom sur ce que vivent cinq millions de personnes en France. Être licencié et quitter des collègues, ne pas parvenir à retrouver un nouvel emploi, ne plus arriver à payer son loyer et les échéances d’un emprunt, se sentir inutile… Ces phénomènes, loin d’être anodins, provoquent souvent un véritable traumatisme. Pourtant, aucune action de santé n’est engagée auprès des chômeurs pour prévenir ces risques majeurs.
Médecin, Michel Debout décrit avec précision les effets psychiques et physiques du licenciement et du chômage. Sous de multiples aspects, la souffrance vécue par beaucoup de chômeurs est incommunicable. Elle engendre ainsi des dégâts multiples : repli sur soi, problèmes conjugaux, sentiment de précarité, addictions, impossibilité d’envisager le futur et, parfois… suicide.
En identifiant ces différents symptômes et leur enchaînement, Michel Debout met le doigt sur le gâchis humain provoqué par la mise à l’écart de près d’un actif sur dix. Il formule des propositions pour que ce traumatisme du chômage soit enfin pris en compte dans les politiques de santé. L’heure n’est plus à dénoncer, il faut sortir de ce « trou noir » de la connaissance scientifique et médicale, et prendre des mesures urgentes, c’est l’objet de ce livre.
"Le traumatisme du chômage" de Michel Debout, écrit avec la collaboration de Gérard Clavairoly, aux Éditions de l'Atelier, 96 pages, 12 euros. En librairie à partir du 15 janvier 2015.
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Une hausse de 10% du chômage sur 10% (officiel) de la population, ca donne bien 1% de haussecarl a écrit : Lorsque le taux de chômage augmente de 10%, le taux de suicide (nombre de décès par suicide rapporté à la population) progresse en moyenne de 1,5% pour l’ensemble de la population de plus de 15 ans. [..]
L’association entre chômage et suicide apparaît plus marquée pour les hommes de 25 à 49 ans: la hausse de 10% du taux de chômage s’accompagne par une hausse de 1,8% à 2,6% du taux de suicide.
[...]
La causalité du chômage sur le suicide reste en effet « débattue » car plusieurs « facteurs de confusion » peuvent entrer en jeu. Par exemple, des troubles psychiatriques chez une personne peuvent être se traduire à la fois par un risque accru de chômage et de suicide, expliquent les chercheurs.
Si on considère un taux réel de près de 20 à 25% avec ceux sorti du systeme et ceux qui ne sont pas compté (entrepreneurs gagnant une misère, SDF, bénéficiaire du RSA sans être inscrit au chômage, ceux qui sont inscrit nulle part ...), ça représente 2 à 2.5%% et ça colle plus à la réalité.
Mais bon, affirmer la causalité entre suicides et chômage, c'est accuser nos dirigeants d'homicide par négligence et ca c'est dangereux.

Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km:h.diety a écrit :
Ce que je trouve révoltant en dehors du chiffre dramatiquement élévé c'est le fait que le législateur n'arrête pas de faire de nouvelles lois pour les automobilistes, radars, contrôles, alcooltests etc. pour faire diminuer le nombre de morts d'accident de la route
(...)
"Prévenir" les accidents de la route fait rentrer du fric dans les caisses de l'état (PV, ventes d'alcooltests, radars...) et s'occuper du problème des suicides coûte du fric ?
Et puis, manger 5 fruits et légumes par jour, quand ceux-ci sont - non, j'ai pas dit saucisson - quand ceux-là sont bourrés de saloperies en -cide...
Bon, je me suis auto-censuré hier :
D’après l’Observatoire national du suicide, la France possède un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec un décès sur 50 attribué à un suicide.
Comme on est aussi, je crois, champions de consommation d'antidépresseurs, on peut douter de l'efficacité de ceux-ci.
(


Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Fais-tu allusion aux pesticides ? Je me suis souvent posé la question, si manger des pesticides qui se trouvent dans ou sous la peau des fruits est vraiment une bonne prévention contre certains cancers. Il me semble que des agriculteurs qui utilisent beaucoup de pesticides meurent jeune, statistiquement parlant. Je n'ai pas d'étude sous le bras, mais cela ne m'étonnerais pas et j'ai déjà lu des articles parlant de ce sujet.Et puis, manger 5 fruits et légumes par jour, quand ceux-ci sont - non, j'ai pas dit saucisson - quand ceux-là sont bourrés de saloperies en -cide...
Et fruits et légumes bio, c'est plutôt pour les gens qui ont les moyens.

Cela peut aussi signifier qu'il y a un nombre élevé de gens souffrant de dépression en France ce qui expliquerait une préscription fréquente d'antidépresseurs.D’après l’Observatoire national du suicide, la France possède un des taux de suicide les plus élevés d’Europe avec un décès sur 50 attribué à un suicide.
Comme on est aussi, je crois, champions de consommation d'antidépresseurs, on peut douter de l'efficacité de ceux-ci.
Il y a des études qui montrent une correlation entre la prise d'antidépresseurs (en cas de dépression) et de baisse du taux de suicides.
En Islande et au Norvège, en Suède il y a aussi pas mal de déprimés (manque de lumière entre autre...)Dans tous les pays, sauf au Portugal, il y a «corrélation inverse» entre la prise d'antidépresseurs (DDD : Defined Daily Dosage), et le taux de suicide (SDR : Suicide death rate), en France également, même si la hausse de l’utilisation des antidépresseurs est moindre que dans d’autres pays européens
Source : santelog.com
Mais c'est un sujet complexe.
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Oui, je faisais allusion aux pesticides, ainsi qu'aux additifs, d'ailleurs, (même si ça finit pas par -cide). J'ai souhaité augmenter la part du bio dans mon alimentation il y a près d'un an, et la lecture de Notre poison quotidien, de Marie-Monique Robin, m'a apporté une motivation supplémentaire.diety a écrit :Fais-tu allusion aux pesticides ? Je me suis souvent posé la question, si manger des pesticides qui se trouvent dans ou sous la peau des fruits est vraiment une bonne prévention contre certains cancers. Il me semble que des agriculteurs qui utilisent beaucoup de pesticides meurent jeune, statistiquement parlant. Je n'ai pas d'étude sous le bras, mais cela ne m'étonnerais pas et j'ai déjà lu des articles parlant de ce sujet.Et puis, manger 5 fruits et légumes par jour, quand ceux-ci sont - non, j'ai pas dit saucisson - quand ceux-là sont bourrés de saloperies en -cide...
Et fruits et légumes bio, c'est plutôt pour les gens qui ont les moyens.![]()
Ma réflexion sur les antidépresseurs n'étaient qu'une mauvaise blague... (Si si, elle était mauvaise)
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
"Et il faut foutre ces fainéants de chômeur au boulot..."Trinita a écrit : Une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km:h.

Dans le genre idée reçue, on ne fait pas mieux et c'est du même acabit.
L'endroit où il y a le MOINS de mort au kilomètre parcouru, c'est la où l'on roule le PLUS vite c'est à dire sur autoroute.
L'endroit où il y a le PLUS de mort au kilomètre parcouru, c'est la où l'on roule le MOINS vite c'est à dire en ville.
Les nationales sont moins meurtrière que les départementales malgrés une vitesse similaire.
Le véritable problème, ce sont les infrastructures routière mal conçues et mal entretenues.
On accuse souvent les jeunes d'avoir des accidents par ce qu'ils sont plus fou que la moyenne alors que c'est souvent le résultat du cumul d'un manque d'expérience (défaut de formation des auto-écoles, il faudrait des entrainements sur circuit pour montrer les limites physique, simuler des conditions difficile réelle ...), d'un véhicule ancien et bien souvent dangereux par manque d'argent pour l'entretenir dans les règles (j'ai conduit plus d'une fois les véhicules tout juste sorti du contrôle technique et qui avait un comportement dangereux) et d'infrastructure qui sont loin d'être au niveau d'un pays "développé" (il suffit de bosser ou d'habiter près d'un giratoire avec pas mal de circulation pour voir plusieurs accrochages par semaines).
Et je ne compte pas le nombre de suicide déguisé en accident de la route lié à l'alcool ... (l'alcool poussant au suicide et la personne utilisant son véhicule car c'est plus facile à obtenir qu'une arme).
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Si le but, en multipliant les radars, est/était réellement de faire baisser la mortalité en faisant respecter les limitations de vitesses, alors, oui, une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km/h.Statovore a écrit :"Et il faut foutre ces fainéants de chômeur au boulot..."Trinita a écrit : Une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km:h.![]()
Dans le genre idée reçue, on ne fait pas mieux et c'est du même acabit.
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Sauf qu'il y a deux erreurs fondamentale :Trinita a écrit : Si le but, en multipliant les radars, est/était réellement de faire baisser la mortalité en faisant respecter les limitations de vitesses, alors, oui, une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km/h.
- limiter les véhicules à 140km/h, ça ne changera rien justement parce que ça n'est pas la cause du problème.
- il n'a jamais été question de faire baisser la mortalité mais de ponctionner l'automobiliste et le citoyen.
Nos politiques savent qu'il est bien plus intéressant de s'attaquer aux symptômes qu'aux problèmes eux-mêmes. Ça permet de faire semblant d'agir, de détourner l'argent public via les entreprises des copains en faisant faire des travaux public inutile (on remplace le carrefour par un feu, le feu par un giratoire, le giratoire par un carrefour avec ralentisseur ...).
Le suicide de citoyen ne coûtent pas grand chose face aux bénéfices lié à la mise en esclavage de la population entière qui triment pour gagner une misère parce qu'il y a du chômage.
Supprime le chômage de masse avec des contrats CDI à temps variable avec un mini/maxi acceptable (genre entre 20 et 40h), l'obligation de payer les trajets maison/boulot, et une taxation qui dépend du bénéfice par salarié capable de devenir confiscatoire et on vivra tous beaucoup mieux.
Sauf que l'on ne veut pas en entendre parler car cela empêcherais de tirer les salaires vers le bas pour se faire de l'argent sur le dos du petit travailleur et cela serais la mort des organisations syndicale (quel que soit le coté).
C'est comme pour le logement. Au lieu de ré-équilibrer les droits des locataires et des bailleurs, de créer un systeme d'indice de qualité pour les logements et de créer des tribunaux spécialisé capable de traiter rapidement les conflits locataires/bailleur et sanctionner si besoin est le locataire ou le bailleur, on fait tout pour rallonger les délais et pour décourager les gens.
Ainsi, les bailleurs magouilleurs sont tranquille car personne n'ira les envoyer au tribunal et en face, les locataires malhonnête pourront continuer à se loger gratuitement et à massacrer les logements des petits bailleurs ce qui pénalise au final les locataires honnêtes car les bailleurs demandent de plus en plus de garantie et dissuade les petits bailleurs de louer pour éviter de se faire ruiner ce qui profitent aux gros bailleurs qui ont des amis bien placé.

Re: Quand suicide et chômage vont de pair

Y en a un qu'est trop fin, et l'autre qui lit trop vite...
Re: Quand suicide et chômage vont de pair
Celui qui est trop fin ne va pas le rester parce que celui qui lit trop vite est un peu gonflant, là.
Bon, je vais prendre des vacances.
Sauf que, sauf que... Sauf qu'on est pas tellement en désaccord, en fait.Statovore a écrit :Sauf qu'il y a deux erreurs fondamentale :Trinita a écrit : Si le but, en multipliant les radars, est/était réellement de faire baisser la mortalité en faisant respecter les limitations de vitesses, alors, oui, une mesure plus efficace, radicale et courageuse, mais moins lucrative, consisterait en l'interdiction de fabriquer et d'importer des véhicules pouvant dépasser les 140km/h.
- limiter les véhicules à 140km/h, ça ne changera rien justement parce que ça n'est pas la cause du problème.
- il n'a jamais été question de faire baisser la mortalité mais de ponctionner l'automobiliste et le citoyen.
Bon, je vais prendre des vacances.