Employabilité au bout d'un an de chomage
Employabilité au bout d'un an de chomage
J'imagine que le sujet a déjà été traîté mais...voilà, ça fait maintenant 1 an et quelques jours que je suis sans emploi.
A vrai dire, j'ai presque arrêté de faire une recherche active depuis cet été, où les retours se sont fait de plus en plus rares à mesure que les mois passaient, et que mon moral descendait en flèche.
J'ai été hospitalisé en septembre pour une "forte" dépression on va dire, mais je doit maintenant m'y remettre. Je ne sais plus comment m'y prendre en revanche, les quelques efforts que je déploie sont systématiquement infructueux. Mon CV ne semble même plus passer la barrière des RH. C'est un cercle vicieux qui me semble incassable.
Les quelques entretiens que j'avais eu jusque là (et qui remontent à cet été pour les derniers) n'ont pas fonctionné, je me demande si une éventuelle prise de référence auprès de mon ancien employeur pourrait aussi jouer...
Suis-je définitivement inemployable à 30 ans ? Comment ce fait il qu'avec les taux de chômage que nous connaissons, les recruteurs continuent à juger les "trous" sur les CV de façon aussi discriminatoire ?
Merci pour vos avis, vos retours, vos expériences.
A vrai dire, j'ai presque arrêté de faire une recherche active depuis cet été, où les retours se sont fait de plus en plus rares à mesure que les mois passaient, et que mon moral descendait en flèche.
J'ai été hospitalisé en septembre pour une "forte" dépression on va dire, mais je doit maintenant m'y remettre. Je ne sais plus comment m'y prendre en revanche, les quelques efforts que je déploie sont systématiquement infructueux. Mon CV ne semble même plus passer la barrière des RH. C'est un cercle vicieux qui me semble incassable.
Les quelques entretiens que j'avais eu jusque là (et qui remontent à cet été pour les derniers) n'ont pas fonctionné, je me demande si une éventuelle prise de référence auprès de mon ancien employeur pourrait aussi jouer...
Suis-je définitivement inemployable à 30 ans ? Comment ce fait il qu'avec les taux de chômage que nous connaissons, les recruteurs continuent à juger les "trous" sur les CV de façon aussi discriminatoire ?
Merci pour vos avis, vos retours, vos expériences.
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Un an de chômage, ce n'est pas bcp (même si c'est trop long pour vous). Et puis vous n'avez que 30 ans ! Vous êtes un gamin !
Imaginez ceux qui en ont 50 et 4 ans de chômage derrière eux. Ça rassure non ?
Tout dépend aussi de votre formation, de votre parcours professionnel, de votre métier et de vos savoir-faire… Peut-être aussi avez-vous quelque chose à régler avec vous-même (psychologie de comptoir de ma part).
Je ne vous connais pas mais je ne suis pas trop inquiet. Vous vous interrogez ? Rien de plus logique.
Êtes-vous épaulé ? (suite à votre dépression) Êtes-vous entouré ? (famille, amis…) Avez-vous des occupations, des passions ?
Tout cela entre en ligne de compte.
Pour le boulot, dites-vous bien que c'est la grosse galère pour des millions de personnes, sans se chercher d'excuses.
Prenez le temps de mettre les choses à plat dans votre vie. Fixez-vous des objectifs simples et atteignables (comme reprendre un sport, vous investir dans une association, rejoindre un club quelconque, vous mettre au théâtre…).
Surtout ne ruminez pas car, par expérience, c'est quand on y pense le moins que le nœud se dénoue.

Imaginez ceux qui en ont 50 et 4 ans de chômage derrière eux. Ça rassure non ?

Tout dépend aussi de votre formation, de votre parcours professionnel, de votre métier et de vos savoir-faire… Peut-être aussi avez-vous quelque chose à régler avec vous-même (psychologie de comptoir de ma part).
Je ne vous connais pas mais je ne suis pas trop inquiet. Vous vous interrogez ? Rien de plus logique.
Êtes-vous épaulé ? (suite à votre dépression) Êtes-vous entouré ? (famille, amis…) Avez-vous des occupations, des passions ?
Tout cela entre en ligne de compte.
Pour le boulot, dites-vous bien que c'est la grosse galère pour des millions de personnes, sans se chercher d'excuses.
Prenez le temps de mettre les choses à plat dans votre vie. Fixez-vous des objectifs simples et atteignables (comme reprendre un sport, vous investir dans une association, rejoindre un club quelconque, vous mettre au théâtre…).
Surtout ne ruminez pas car, par expérience, c'est quand on y pense le moins que le nœud se dénoue.
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
15 chômeurs de catégorie A par offre d'emploi
30 chômeurs toute catégorie confondue par offre d'emploi
Un employeur qui pose une offre pour un emploi peu qualifié peut avoir entre 100 et 200 candidatures en moins d'une journée et plus de la moitié des gens pourraient convenir au poste.
Dans ces conditions, les retours sont assez faible car cela représente une belle charge de travail pour une petite entreprise.
Très peu de lettre de refus ou de retour même en relançant.
La présentation de votre CV peut jouer, vos expériences, la lettre de motivation, votre attitude et votre état d'esprit naturel à l'entretien, votre apparence, votre profil publique si vous êtes inscrit sur un réseau social ...
Est-ce vous qui êtes trop exigeant ? Est-ce que vous recherchez sur le bon secteur géographique ? Sur les bons support d'annonce ? Quel est l'équilibre du marché du travail par rapport à votre formation ? (voir l'outil "mon marché du travail" dans le site pole emploi)
Qu'est-ce qu'il vous manquerais pour mieux correspondre aux offres d'emploi ? (diplôme à passer, formation spécifique lié aux activités locales ...)
Est-ce que vous avez ciblé les bonnes entreprise ? (si vous êtes objectivement meilleur que la moyenne, chercher du coté des grosses entreprises qui font usage de tests psycho-technique, de recrutement par simulation ou autres car vous aurez plus de chance d'aboutir)
Est-ce que vous avez tenter de démarcher directement les entreprises au lieu de répondre aux offres ? (certains y arrivent donc si vous n'avez pas de problème de timidité)
Pour quelle raison vos entretiens n'aboutissent pas ? Vous manquez de naturel parce que vous essayez d'enjoliver la situation ? Vous en faites trop ? Votre stress se voit énormément (tique, bégaiement, ...) ? Vous avez tendance à vous griller tout seul en présentant des défauts incompatible avec le travail visé ?
Comme le dit Yves, il ne faut pas trop se casser la tête. Il n'y a rien de mieux que de se mettre trop de pression pour tout rater, même si ça n'est pas une raison pour se relâcher totalement et ne plus se remettre en question.
30 chômeurs toute catégorie confondue par offre d'emploi
Un employeur qui pose une offre pour un emploi peu qualifié peut avoir entre 100 et 200 candidatures en moins d'une journée et plus de la moitié des gens pourraient convenir au poste.
Dans ces conditions, les retours sont assez faible car cela représente une belle charge de travail pour une petite entreprise.
Ce qui est déjà pas mal car vous avez des entretiens ce qui signifie que vous avez quand même passer le premier barrage. Tout le monde n'est pas convoqué à un entretien. Personnellement, je suis arrivé à l'entretien une seule fois depuis 4 ans et pourtant, j'ai moins de 30 ans ...breeze a écrit :Les quelques entretiens que j'avais eu jusque là (et qui remontent à cet été pour les derniers) n'ont pas fonctionné
Très peu de lettre de refus ou de retour même en relançant.
Cela peut jouer surtout si votre ancien employeur vous casses du sucre sur le dos parce que vous n'êtes pas parti en très bon terme. Mais ça n'est pas forcement la seule raison et en entretien, la question sortira donc il vaut mieux avoir une réponse prête.breeze a écrit : je me demande si une éventuelle prise de référence auprès de mon ancien employeur pourrait aussi jouer...
La présentation de votre CV peut jouer, vos expériences, la lettre de motivation, votre attitude et votre état d'esprit naturel à l'entretien, votre apparence, votre profil publique si vous êtes inscrit sur un réseau social ...
Personne n'est définitivement inemployable mais il faut s’intéresser aux éventuelles raisons du manque de retour et ça c'est le plus dur. Les employeurs ne prennent que ceux qu'ils pensent être les meilleurs selon tout un tas de critère.breeze a écrit : Suis-je définitivement inemployable à 30 ans ?
Est-ce vous qui êtes trop exigeant ? Est-ce que vous recherchez sur le bon secteur géographique ? Sur les bons support d'annonce ? Quel est l'équilibre du marché du travail par rapport à votre formation ? (voir l'outil "mon marché du travail" dans le site pole emploi)
Qu'est-ce qu'il vous manquerais pour mieux correspondre aux offres d'emploi ? (diplôme à passer, formation spécifique lié aux activités locales ...)
Est-ce que vous avez ciblé les bonnes entreprise ? (si vous êtes objectivement meilleur que la moyenne, chercher du coté des grosses entreprises qui font usage de tests psycho-technique, de recrutement par simulation ou autres car vous aurez plus de chance d'aboutir)
Est-ce que vous avez tenter de démarcher directement les entreprises au lieu de répondre aux offres ? (certains y arrivent donc si vous n'avez pas de problème de timidité)
Pour quelle raison vos entretiens n'aboutissent pas ? Vous manquez de naturel parce que vous essayez d'enjoliver la situation ? Vous en faites trop ? Votre stress se voit énormément (tique, bégaiement, ...) ? Vous avez tendance à vous griller tout seul en présentant des défauts incompatible avec le travail visé ?
Certains jugent la façon dont on répond à la question plus que l'inactivité professionnelle elle-même. Par exemple, "oui cela fait 1 an que je suis sans travail mais je ne reste pas inactif, je continue à me tenir au courant des avancés sur mon domaine d'activité ..."breeze a écrit : Comment ce fait il qu'avec les taux de chômage que nous connaissons, les recruteurs continuent à juger les "trous" sur les CV de façon aussi discriminatoire ?
Comme le dit Yves, il ne faut pas trop se casser la tête. Il n'y a rien de mieux que de se mettre trop de pression pour tout rater, même si ça n'est pas une raison pour se relâcher totalement et ne plus se remettre en question.
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Bonjour Breeze,
Il y a malheureusement une part de chance.
Ce qui est grave c'est qu'on a pas su réagir face à la gravité du problème: la société a évolué mais pas l'Education Nationale. Aujourd'hui il faut inciter les jeunes, non pas à avoir un beau carnet de notes, mais à entreprendre, être mobiles et surtout maitriser une langue étrangère. Nous avons 10 ans de retard.
Les vieilles ficelles des emplois publics et jeunes sont dépassées. Quant au contrat unique (fin du CDD) ce n'est pas qui créera des embauches, cela ne fera que déporter le problème sur une autre classe d'âge qu'on virera quand elle sera trop couteuse. Nous aurons donc des quinquas Rsaistes qui épuiseront leurs économies et ne pourront se soigner qu'avec la CMU.
Gardez néanmoins le moral en gardant à l'esprit que votre situation est difficile à vivre mais que du jour au lendemain vous pouvez retrouver qqch.
A presque 45 ans j'en suis à 3 ans et demi de chômage en cumulé: je suis à nouveau salarié depuis seulement ...moins de 6 mois et je pensais que j'étais fini.
Courage.
Il y a malheureusement une part de chance.
Ce qui est grave c'est qu'on a pas su réagir face à la gravité du problème: la société a évolué mais pas l'Education Nationale. Aujourd'hui il faut inciter les jeunes, non pas à avoir un beau carnet de notes, mais à entreprendre, être mobiles et surtout maitriser une langue étrangère. Nous avons 10 ans de retard.
Les vieilles ficelles des emplois publics et jeunes sont dépassées. Quant au contrat unique (fin du CDD) ce n'est pas qui créera des embauches, cela ne fera que déporter le problème sur une autre classe d'âge qu'on virera quand elle sera trop couteuse. Nous aurons donc des quinquas Rsaistes qui épuiseront leurs économies et ne pourront se soigner qu'avec la CMU.
Gardez néanmoins le moral en gardant à l'esprit que votre situation est difficile à vivre mais que du jour au lendemain vous pouvez retrouver qqch.
A presque 45 ans j'en suis à 3 ans et demi de chômage en cumulé: je suis à nouveau salarié depuis seulement ...moins de 6 mois et je pensais que j'étais fini.
Courage.
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Comment ce fait il qu'avec les taux de chômage que nous connaissons, les recruteurs continuent à juger les "trous" sur les CV de façon aussi discriminatoire ?
DiscrimInatoire ? La loi interdit certaines discriminations....ou plutôt leur expression. Pour les trous dans le CV, ce n'est pas le cas.Les employeurs ne prennent que ceux qu'ils pensent être les meilleurs selon tout un tas de critère.

J'ai utilisé des relations (professionnellement crédibles dans le rôle) pour prendre des informations sur moi auprès d' anciens employeusr; l'avantage ? Ne plus être dans le doute.je me demande si une éventuelle prise de référence auprès de mon ancien employeur pourrait aussi jouer...
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Bonjour,
Les conseils donnés ci-dessus sont intéressants.
Au bout un an de chômage, on est pas inemployable. En un an, il y'a plein de façon de s'occuper dans un autre lieu que le travail. Il est possible de s'investir dans une association, une activité, entreprendre une formation.
Lors d'un entretien d'embauche, vous pourrez mettre toutes ces occupations en avant et cela montre aux recruteurs que vous êtes resté actif.
Il y'a actuellement 3 millions de chômeurs donc toute personne connaît quelqu'un dans son entourage qui est au chômage. Cela permet donc d'être sensibilisé à la question.
La France est en pleine mutation: explosion du chômage, mise en place du contrat de travail unique??, démantèlement de la fonction publique , etc..
Les conseils donnés ci-dessus sont intéressants.
Au bout un an de chômage, on est pas inemployable. En un an, il y'a plein de façon de s'occuper dans un autre lieu que le travail. Il est possible de s'investir dans une association, une activité, entreprendre une formation.
Lors d'un entretien d'embauche, vous pourrez mettre toutes ces occupations en avant et cela montre aux recruteurs que vous êtes resté actif.
Il y'a actuellement 3 millions de chômeurs donc toute personne connaît quelqu'un dans son entourage qui est au chômage. Cela permet donc d'être sensibilisé à la question.
La France est en pleine mutation: explosion du chômage, mise en place du contrat de travail unique??, démantèlement de la fonction publique , etc..
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Ouais, bof...
Pourquoi veux-tu être employé ? Pour être de nouveau au chômage dans trois ou six mois ? Ouvre les yeux...
Trouve toi un plan de vie qui tienne à peu près la route, arrête de croire à ce système qui ne t'apportera rien de bon, tu es jeune... Aujourd'hui, c'est plus facile de trouver un peu de thunes que de trouver un CDI, et c'est moins dévalorisant. Le statut, tu t'en fous...
Pourquoi veux-tu être employé ? Pour être de nouveau au chômage dans trois ou six mois ? Ouvre les yeux...
Trouve toi un plan de vie qui tienne à peu près la route, arrête de croire à ce système qui ne t'apportera rien de bon, tu es jeune... Aujourd'hui, c'est plus facile de trouver un peu de thunes que de trouver un CDI, et c'est moins dévalorisant. Le statut, tu t'en fous...
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Malheureusement dans le systeme actuel : pas de travail = pas d'argent.bebert a écrit : Pourquoi veux-tu être employé ? Pour être de nouveau au chômage dans trois ou six mois ? Ouvre les yeux...
Trouve toi un plan de vie qui tienne à peu près la route, arrête de croire à ce système qui ne t'apportera rien de bon, tu es jeune... Aujourd'hui, c'est plus facile de trouver un peu de thunes que de trouver un CDI, et c'est moins dévalorisant. Le statut, tu t'en fous...
Pas d'argent et il est difficile de faire un projet de vie.
Tu veux devenir propriétaire d'une petite maison délabrée pour réussir à survivre au RSA en faisant ton jardin ? Il faut un peu d'argent
Tu veux te lancer dans une petite entreprise, sans mise de base, ça n'est pas possible.
Tu veux faire dans l'artistique, il faut quand même un peu de matériel.
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Bébert est (très) sympathique et souvent (très) drôle, mais ses avis sont souvent caricaturaux.
Sans doute sait-il très bien se démerder dans son coin, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
À 30 ans, l'âge de Breeze, tu peux espérer autre chose que survivre en plantant des carottes. À 50 ans aussi d'ailleurs… comme à 60 et plus.
Nous sommes (encore) dans un pays immensément riche où la grande majorité des gens travaillent et gagnent correctement leur vie. La survie imposée à certains est donc une INJUSTICE sociale. Ni plus ni moins.
Se mettre en marge du système, c'est quelque part abdiquer, céder sa place aux autres. Je m'y refuse. Je veux partager pas donner !
Ou alors, comme l'écrit Statovore, il faut avoir des sous de côté… et un paquet (ou un-E conjoint-E qui gagne bien sa vie).
Vivre en dehors du système est un luxe, une folie ou un coup de chance (parce qu'on sait très bien se démerder).
Mais je me méfie aussi de ceux qui affirment vivre hors du système (je ne parle pas ici de Bébert !). En grattant un peu, tu te rends compte que celui-ci a touché un bel héritage, celui-là est encore aidé par ses parents et ce dernier est un profiteur qui vit aux crochets de ses amis, de ses petites amies ou autres…

Sans doute sait-il très bien se démerder dans son coin, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
À 30 ans, l'âge de Breeze, tu peux espérer autre chose que survivre en plantant des carottes. À 50 ans aussi d'ailleurs… comme à 60 et plus.
Nous sommes (encore) dans un pays immensément riche où la grande majorité des gens travaillent et gagnent correctement leur vie. La survie imposée à certains est donc une INJUSTICE sociale. Ni plus ni moins.
Se mettre en marge du système, c'est quelque part abdiquer, céder sa place aux autres. Je m'y refuse. Je veux partager pas donner !
Ou alors, comme l'écrit Statovore, il faut avoir des sous de côté… et un paquet (ou un-E conjoint-E qui gagne bien sa vie).
Vivre en dehors du système est un luxe, une folie ou un coup de chance (parce qu'on sait très bien se démerder).
Mais je me méfie aussi de ceux qui affirment vivre hors du système (je ne parle pas ici de Bébert !). En grattant un peu, tu te rends compte que celui-ci a touché un bel héritage, celui-là est encore aidé par ses parents et ce dernier est un profiteur qui vit aux crochets de ses amis, de ses petites amies ou autres…
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Je suis totalement d'accord. Mais pour réparer cette injustice, qui fait quoi ? Avec quelle efficacité ? Avec quelles chances de voir la justice (enfin) triompher ? Alors, en attendant, on vit comment ?La survie imposée à certains est donc une INJUSTICE sociale. Ni plus ni moins.
Je ne conseille pas à Breeze de se mettre en marge du système, mais de ne rien espérer d'un statut d'employé aujourd'hui. Et de trouver, grâce à son savoir-faire, (tout le monde doit en avoir un, du moins c'est souhaitable) les quelques sous nécessaires à sa subsistance. Après, que cela ne l'empêche pas de toucher ses allocs ou son RSA... Qui ne lui permettront pas de vivre. Ainsi, l'injustice est déjà à moitié réparée...Se mettre en marge du système, c'est quelque part abdiquer, céder sa place aux autres.

J'ai la chance d'avoir un peu des trois... Je suis conscient que ce n'est pas donné à tout le monde, mais quand on est dans la merde, on peut au moins essayer, non ? Par ailleurs, je n'affirme jamais vivre en dehors du système, j'ai besoin des autres, pour acheter, pour vendre, parfois pour me donner un coup de main, et surtout parce que je ne suis pas un ermite... J'affirme simplement ne plus avoir de statut, (pour le moment), c'est déjà pas mal, aucun statut (qui me serait accessible) n'étant à mes yeux enviable en ce moment.Vivre en dehors du système est un luxe, une folie ou un coup de chance (parce qu'on sait très bien se démerder).
P.S. : Je serais flatté que l'on croie que je vis aux crochets de mes petites amies, à mon âge...



Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Tout dépend de l'âge des petites amies en question ...P.S. : Je serais flatté que l'on croie que je vis aux crochets de mes petites amies, à mon âge...![]()
![]()

Pardon pardon...

Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Là, c'est de l'humour ? Les revenus étant hélas inversement proportionnels à l'utilité sociale des fonctions exercées pour les obtenir, je crois que le travail n'est plus vraiment rentable... Quant à l'emploi...Malheureusement dans le systeme actuel : pas de travail = pas d'argent.

Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Il a fallu que tu passes par là au mauvais moment ! Je me refuse à être le sex-symbol de la maison de retraite...serabeth a écrit :Tout dépend de l'âge des petites amies en question ...P.S. : Je serais flatté que l'on croie que je vis aux crochets de mes petites amies, à mon âge...![]()
![]()
![]()
Pardon pardon...



Tu n'as pas à t'excuser, elle m'a fait marrer...
Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Ben woui !
On sait encore se marrer sur Actuchomage même en échangeant sérieusement sur des sujets sérieux.
C'est LE point fort de ces forums.
Merci à Tous !
Et merci à toi Bébert !
On sait encore se marrer sur Actuchomage même en échangeant sérieusement sur des sujets sérieux.
C'est LE point fort de ces forums.
Merci à Tous !
Et merci à toi Bébert !

Re: Employabilité au bout d'un an de chomage
Se débrouiller, utiliser ce qu'on sait faire, se sortir les mains des poches, ça me paraît évident mais ce n'est pas possible pour tout le monde. Ça suppose d'avoir une certaine confiance en soi, de supporter d'être remis en question, refusé, d'accepter de refaire un travail mal fait, de savoir demander le juste prix en billets ou en service rendu, ou en produits quelconques.
Beaucoup de gens n'en sont pas capables, ils ont besoin d'être dans une structure, avec un cadre rassurant : des horaires, des tâches distribuées, une hiérarchie et un salaire prévisible au bout du mois. Le travail chiant la moitié du temps, et la consommation du salaire le reste du temps.
L'instruction, la société ne nous préparent pas du tout à avoir confiance en nous, à aller de l'avant, à ne pas ruminer les échecs. Bien au contraire.
Et ça va aller de mal en pis : les enfants aujourd'hui ont des cours de technologie par exemple : est-ce qu'ils apprennent à réparer une prise, à bricoler, à dessiner un projet, à réaliser un truc ou un machin quelconque, mais solide et qui marche ?
Non, on leur met un logiciel et ils apprennent à taper sur les touches d'un clavier, pour s'habituer à obéir à l'ordinateur... Pareil en sciences, en maths, en physique.
Le reste du temps ils le passent à s'envoyer des sms-lol-mdr ou à bêtifier sur facebook.
Vivant en pleine campagne je suis encore entourée de gens qui ont plein de compétences manuelles parce que dans une ferme si tu ne mets pas les mains dans le cambouis pour réparer les pannes bénignes du tracteur, si tu ne sais pas enfoncer des poteaux à la masse, tendre des fils, bricoler l'électricité, maçonner, grimper sur le toit etc... tu ne peux pas t'en sortir. Ça a toujours été comme ça, et ils apprennent ça depuis leur enfance, mais des gens qui savent tout faire comme ça, il y en a de moins en moins.
En ville pour se débrouiller avec des petits boulots je pense que ça devient difficile aussi, tout est de plus en plus codifié, réglementé, accaparé par des entreprises de service.
Beaucoup de gens n'en sont pas capables, ils ont besoin d'être dans une structure, avec un cadre rassurant : des horaires, des tâches distribuées, une hiérarchie et un salaire prévisible au bout du mois. Le travail chiant la moitié du temps, et la consommation du salaire le reste du temps.
L'instruction, la société ne nous préparent pas du tout à avoir confiance en nous, à aller de l'avant, à ne pas ruminer les échecs. Bien au contraire.
Et ça va aller de mal en pis : les enfants aujourd'hui ont des cours de technologie par exemple : est-ce qu'ils apprennent à réparer une prise, à bricoler, à dessiner un projet, à réaliser un truc ou un machin quelconque, mais solide et qui marche ?
Non, on leur met un logiciel et ils apprennent à taper sur les touches d'un clavier, pour s'habituer à obéir à l'ordinateur... Pareil en sciences, en maths, en physique.
Le reste du temps ils le passent à s'envoyer des sms-lol-mdr ou à bêtifier sur facebook.
Vivant en pleine campagne je suis encore entourée de gens qui ont plein de compétences manuelles parce que dans une ferme si tu ne mets pas les mains dans le cambouis pour réparer les pannes bénignes du tracteur, si tu ne sais pas enfoncer des poteaux à la masse, tendre des fils, bricoler l'électricité, maçonner, grimper sur le toit etc... tu ne peux pas t'en sortir. Ça a toujours été comme ça, et ils apprennent ça depuis leur enfance, mais des gens qui savent tout faire comme ça, il y en a de moins en moins.
En ville pour se débrouiller avec des petits boulots je pense que ça devient difficile aussi, tout est de plus en plus codifié, réglementé, accaparé par des entreprises de service.