Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Une simple réflexion qui fait suite à la lecture d'un fil verrouillé par Yves d'où émergeait la question du score aussi faible du Front de Gauche.
Des Français ont encore de la mémoire : Souvenons-nous de ce Front de Gauche qui avait proposé la monétisation de cette "dette" européenne qui nous étouffe, procédé obsolète selon certains économistes.
Un monétisation rendue impossible, pourtant, par le traité de Maastricht, à l'époque ratifiée et défendue par notre... Mélenchon.
Le personnage appellera ensuite à voter Hollande dans une "union de la gauche" virtuelle vis à vis de laquelle on pouvait logiquement se demander ce qu'elle pouvait réellement contenir de commun.
Pourquoi dès lors, s'étonner que des désespérés "qui y ont cru", cocufiés par un parti qui a fait et continue de faire le jeu de la Finance, se sentent partagés entre deux votes en se qualifiant de "pauvres types" ?
Des Français ont encore de la mémoire : Souvenons-nous de ce Front de Gauche qui avait proposé la monétisation de cette "dette" européenne qui nous étouffe, procédé obsolète selon certains économistes.
Un monétisation rendue impossible, pourtant, par le traité de Maastricht, à l'époque ratifiée et défendue par notre... Mélenchon.
Le personnage appellera ensuite à voter Hollande dans une "union de la gauche" virtuelle vis à vis de laquelle on pouvait logiquement se demander ce qu'elle pouvait réellement contenir de commun.
Pourquoi dès lors, s'étonner que des désespérés "qui y ont cru", cocufiés par un parti qui a fait et continue de faire le jeu de la Finance, se sentent partagés entre deux votes en se qualifiant de "pauvres types" ?
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Est-ce qu'il a appelé à voter Hollande ou à barrer la route à Sarkozy? Ou bien les deux? Parce qu'il faudrait se rappeler le contexte: on sortait du règne de 5 ans de Sarkozy. Quand j'écris ce nom cela ne vous rappelle-t-il pas des (mauvais) souvenirs?.Le personnage appellera ensuite à voter Hollande dans une "union de la gauche" virtuelle vis à vis de laquelle on pouvait logiquement se demander ce qu'elle pouvait réellement contenir de commun.
Bien que pronostiquant qu'on n'avait pas grand chose à attendre de Hollande il a voulu s'affirmer non pas comme un opposant direct mais comme un créancier de Hollande : Mélenchon appelant à voter pour lui, Hollande se mettait dans une situation de débiteur vis à vis de lui. Et puis, vous n'imaginez pas comment le réflexe union de la gauche est encore vivant, même aujourd'hui, auprès de militants PCF et autres. Je pense que Mélenchon et d'autres ne s'attendaient pas à ce que le retournement de veste de Hollande soit si rapide et si brutal. Mais je vous rappelle aussi que plus récemment Mélenchon a défendu fermement, sans doute trop agressivement, l'indépendance des listes FDG aux municipales vis à vis du PS. Au second tour, on a vu des listes Front de gauche se maintenir contre l'UMP et le PS. Bien sûr, il y a eu encore des listes communes PS-FdG, on ne casse pas totalement en 2 ans un logiciel électoral qui est utilisé depuis 30 ans.
La position du FdG est difficile à tenir: il ne s'agit pas de mettre en avant la sortie de l'UE et de l'euro, il s'agit de provoquer une crise politique en Europe (si possible en France) par la désobéissance à la troïka pour créer un blocage obligeant les autres pays à refonder l'UE. Bien sûr, cela passe par la création d'un rapport de force: il faut qu'il y ait un effet domino mais il pourrait se produire (surtout si c'était la France qui commence à désobéir) car les peuples verraient que désobéir est possible. Si au final, cela ne marche pas, le FdG se résignera à la sortie de l'UE.
C'est une stratégie un peu complexe au moment où les gens veulent tout de suite maintenant un emploi et un revenu décent.
Un parti leur promet de virer tous les immigrés clandestins pour donner leur travail à des français et de sortir de l'UE fissa, par le principe que: un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras" il ne faut pas s'étonner du vote.
PS:
J'ai voté OUI au traité de Maastricht aussi. Comment pouvais-je savoir comment les choses allaient évoluer? J'ai cru dans la promesse d'une longue paix que devait nous apporter la création de cette Europe-là. (en 2005, j'ai bien sûr voté contre le traité)
PS2:
A la sortie des élections de 2012, personne du Front de gauche n'est devenu ministre d'un gouvernement de Hollande. Drôle de "programme commun" !
PS3:
Je vous invite aussi à lire:
http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/26 ... 92719.html
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... s-plus.phpJosé Bové a écrit :plus je discute avec les cons, plus je les rend intelligent
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Le FDG ne peut pas avoir de "stratégie" (notamment au niveau européen) tant qu'il n'a pas consolidé son ancrage électoral. Tout le reste, c'est du bavardage.
Malheureusement pour le FDG, les Français n'apprécient pas (ou plus) les "grandes gueules". Si Jean-Luc Mélenchon séduit les électeurs qui aiment les tribuns, les "hommes qui n'ont pas leur langue dans leur poche", il en exaspère beaucoup, y compris à Gauche.
Là se trouvent les limites de son aura et de son pouvoir de mobilisation.
Jean-Luc Mélenchon est un homme qui a des idées, un vrai charisme, un tempérament, mais ce n'est certainement pas un "stratège". Il est trop "entier", trop direct.
En politique, il faut savoir faire des concessions, des compromis, sinon on reste à la marge et on ne peut pas peser.
Cet aspect a toujours été le problème de la Gauche bien rouge. En leurs temps, Laguillier et Besancenot ont eux aussi incarné une dynamique, par leur présence, leur tempérament, leur parcours… avant de sombrer dans les oubliettes électorales.
Ce n'étaient pas des "stratèges"… à la différence d'un Mitterrand qui a construit toute sa carrière sur ce savoir-faire, ce pouvoir de manipulation (disons-le) et d'hypocrisie aussi.
Plus globalement, la Gauche de la Gauche souffre toujours d'une atomisation des tendances, des "chapelles" et des structures (à l'image des organisations de Défense des Chômeurs et Précaires).
Pour revenir à Mélenchon, comme on dit en marketing, il est "trop clivant". Soit on l'adore, soit il insupporte. Il est quasiment impossible de mobiliser massivement avec ce profil.
Enfin, pour la petite histoire, vendredi soir j'étais du côté de Belleville (un quartier très populaire de Paris) où une équipe d'une vingtaine de militants du FDG tractait.
Personne (ou pratiquement) ne prenait leurs tracts. C'était assez pathétique. J'étais franchement peiné pour eux.
Mobiliser les électeurs est déjà difficile, mais tenter de mobiliser les électeurs d'origines immigrées l'est plus encore (surtout sur les questions européennes). D'autant que je suis bien certain qu'un tract distribué sur deux finissait entre les mains de personnes qui n'ont pas le droit de vote (car pas de nationalité française).
Le positionnement du FDG proche des classes populaires (donc souvent des populations immigrées) est louable, respectable, je dirais même NOBLE. Mais c'est beaucoup d'énergie dépensée pour un résultat aléatoire, minime, voire nul.
Un peu à l'image des organisations de chômeurs qui placent en tête de leur cortège les "sans-papiers". La cause peut être elle aussi louable mais elle est - au final - contreproductive, tant pour les chômeurs que pour les sans-papiers.
Malheureusement pour le FDG, les Français n'apprécient pas (ou plus) les "grandes gueules". Si Jean-Luc Mélenchon séduit les électeurs qui aiment les tribuns, les "hommes qui n'ont pas leur langue dans leur poche", il en exaspère beaucoup, y compris à Gauche.
Là se trouvent les limites de son aura et de son pouvoir de mobilisation.
Jean-Luc Mélenchon est un homme qui a des idées, un vrai charisme, un tempérament, mais ce n'est certainement pas un "stratège". Il est trop "entier", trop direct.
En politique, il faut savoir faire des concessions, des compromis, sinon on reste à la marge et on ne peut pas peser.
Cet aspect a toujours été le problème de la Gauche bien rouge. En leurs temps, Laguillier et Besancenot ont eux aussi incarné une dynamique, par leur présence, leur tempérament, leur parcours… avant de sombrer dans les oubliettes électorales.
Ce n'étaient pas des "stratèges"… à la différence d'un Mitterrand qui a construit toute sa carrière sur ce savoir-faire, ce pouvoir de manipulation (disons-le) et d'hypocrisie aussi.
Plus globalement, la Gauche de la Gauche souffre toujours d'une atomisation des tendances, des "chapelles" et des structures (à l'image des organisations de Défense des Chômeurs et Précaires).
Pour revenir à Mélenchon, comme on dit en marketing, il est "trop clivant". Soit on l'adore, soit il insupporte. Il est quasiment impossible de mobiliser massivement avec ce profil.
Enfin, pour la petite histoire, vendredi soir j'étais du côté de Belleville (un quartier très populaire de Paris) où une équipe d'une vingtaine de militants du FDG tractait.
Personne (ou pratiquement) ne prenait leurs tracts. C'était assez pathétique. J'étais franchement peiné pour eux.
Mobiliser les électeurs est déjà difficile, mais tenter de mobiliser les électeurs d'origines immigrées l'est plus encore (surtout sur les questions européennes). D'autant que je suis bien certain qu'un tract distribué sur deux finissait entre les mains de personnes qui n'ont pas le droit de vote (car pas de nationalité française).
Le positionnement du FDG proche des classes populaires (donc souvent des populations immigrées) est louable, respectable, je dirais même NOBLE. Mais c'est beaucoup d'énergie dépensée pour un résultat aléatoire, minime, voire nul.
Un peu à l'image des organisations de chômeurs qui placent en tête de leur cortège les "sans-papiers". La cause peut être elle aussi louable mais elle est - au final - contreproductive, tant pour les chômeurs que pour les sans-papiers.
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Une réponse de Mélenchon à Bové (qui fût, vous en rappelez-vous, l'espoir d'une certaine gauche en 2007, la "candidature unique". Le bonhomme a mal vieilli et c'est peu dire, ou il nous a bien roulé dans la farine depuis des années, ce qui m'est difficile de considérer)
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/0 ... /#article4
Un article critique sur Bové:
http://www.regards.fr/web/bove-la-pma-e ... e-une,7705
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/0 ... /#article4
Un article critique sur Bové:
http://www.regards.fr/web/bove-la-pma-e ... e-une,7705
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Un autre article sur le FdG à la suite des européennes (à lire aussi les commentaires qui suivent)
http://www.regards.fr/web/europeennes-2 ... on-du,7762
http://www.regards.fr/web/europeennes-2 ... on-du,7762
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
tristesir a écrit :Est-ce qu'il a appelé à voter Hollande ou à barrer la route à Sarkozy? Ou bien les deux? Parce qu'il faudrait se rappeler le contexte: on sortait du règne de 5 ans de Sarkozy. Quand j'écris ce nom cela ne vous rappelle-t-il pas des (mauvais) souvenirs?.Le personnage appellera ensuite à voter Hollande dans une "union de la gauche" virtuelle vis à vis de laquelle on pouvait logiquement se demander ce qu'elle pouvait réellement contenir de commun.
Bien que pronostiquant qu'on n'avait pas grand chose à attendre de Hollande il a voulu s'affirmer non pas comme un opposant direct mais comme un créancier de Hollande : Mélenchon appelant à voter pour lui, Hollande se mettait dans une situation de débiteur vis à vis de lui. Et puis, vous n'imaginez pas comment le réflexe union de la gauche est encore vivant, même aujourd'hui, auprès de militants PCF et autres. Je pense que Mélenchon et d'autres ne s'attendaient pas à ce que le retournement de veste de Hollande soit si rapide et si brutal. Mais je vous rappelle aussi que plus récemment Mélenchon a défendu fermement, sans doute trop agressivement, l'indépendance des listes FDG aux municipales vis à vis du PS. Au second tour, on a vu des listes Front de gauche se maintenir contre l'UMP et le PS. Bien sûr, il y a eu encore des listes communes PS-FdG, on ne casse pas totalement en 2 ans un logiciel électoral qui est utilisé depuis 30 ans.
La position du FdG est difficile à tenir: il ne s'agit pas de mettre en avant la sortie de l'UE et de l'euro, il s'agit de provoquer une crise politique en Europe (si possible en France) par la désobéissance à la troïka pour créer un blocage obligeant les autres pays à refonder l'UE. Bien sûr, cela passe par la création d'un rapport de force: il faut qu'il y ait un effet domino mais il pourrait se produire (surtout si c'était la France qui commence à désobéir) car les peuples verraient que désobéir est possible. Si au final, cela ne marche pas, le FdG se résignera à la sortie de l'UE.
C'est une stratégie un peu complexe au moment où les gens veulent tout de suite maintenant un emploi et un revenu décent.
Un parti leur promet de virer tous les immigrés clandestins pour donner leur travail à des français et de sortir de l'UE fissa, par le principe que: un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras" il ne faut pas s'étonner du vote.
PS:
J'ai voté OUI au traité de Maastricht aussi. Comment pouvais-je savoir comment les choses allaient évoluer? J'ai cru dans la promesse d'une longue paix que devait nous apporter la création de cette Europe-là. (en 2005, j'ai bien sûr voté contre le traité)
PS2:
A la sortie des élections de 2012, personne du Front de gauche n'est devenu ministre d'un gouvernement de Hollande. Drôle de "programme commun" !
PS3:
Je vous invite aussi à lire:
http://www.huffingtonpost.fr/2014/05/26 ... 92719.html
Bonjour,
Connaissant Hollande puisqu'il le fréquentait depuis un petit moment, croire que celui-ci allait lui réserver quelques places en politique est un manque total de discernement. Et le manque de discernement est un gros défaut en politique.
Et il en a bien d'autres :
- Son racisme : il ne supporterait pas de n'être entouré que de blonds aux yeux bleus. Si, en France aujourd'hui, un homme politique prétendait qu'il ne pourrait supporter de ne vivre qu'entouré de noirs aux yeux noirs, il serait médiatiquement grillé.
Son mépris du peuple justement : une vidéo concernant l'ordre donné d'un ton sec de descendre d'une estrade à une personne qui voulait intervenir à côté de lui, comme on s'adresserait à un chien, a fait le tour de la blogosphère.
Insultant, par ailleurs, les paysans normands d'arriérés et d'alcooliques.
Et comme le rouge n'est pas très loin du brun : Il a regretté que la France ait repoussé les Musulmans à Poitier, celle-ci aurait bénéficié selon lui des "lumières" Arabo-andalouses. Ce qui relève du plus profond mépris pour les luttes historiques du passé comme d'une inculture crasse. Pour en arriver au brun : Hitler n'a pas dit autre chose à son époque.
Comme il a indiqué que Cuba n'était pas un régime autoritaire et que le communisme français n'avait pas de sang sur les mains. Ben voyons.
Il ne cesse de vanter une immigration dont on ne sait plus que faire à l'heure où les emplois se font rares.
Quand une partie de cette immigration ne menace pas, par sa non-assimilation, notre civilisation.
Cet homme est stupide, n'a aucune envergure, aucune culture, surtout pas Française, faisant le jeu de la Finance au travers de ladite immigration citée plus haut afin de faire crouler les salaires, créer des replis communautaires en affaiblissant les structures fédéralistes d'un état.
L'ouvrier moyen, coincé entre le marteau "en haut" (la finance) et l'enclume (une immigration de masse, la première de l'histoire de l'hexagone, destructrice d'emplois stables et correctement rémunérés), ne risque pas de voter pour un faux-cul qui a l'imbécilité d'expliquer en vidéo comment il joue son petit cinéma face aux médias.
J'ai voté "non" à l'Europe économique. Issue d'une famille de douaniers, j'ai vite compris ce qu'allait rapporter la disparition des frontières et la fusion européenne au profit de quelques-uns.
J'estime, personnellement, qu'il faut sortir de cette Europe de la Finance et de l'Euro, monnaie applaudie par le gouvernement américain à sa sortie et on comprend pourquoi maintenant.
Les moins surpris son ceux qui n'ont pas oublié qu'un certain De Gaulle disait à peu près :" nous sommes en guerre avec les Etats-Unis, une guerre terrible, non physique, mais économique et qui fera encore plus de morts".
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Vous croyez sérieusement que Mélenchon a pensé que Hollande l'appellerait comme premier ministre?Connaissant Hollande puisqu'il le fréquentait depuis un petit moment, croire que celui-ci allait lui réserver quelques places en politique est un manque total de discernement. Et le manque de discernement est un gros défaut en politique.

Quand on ouvre les vannes voilà ce que cela donneSon racisme : il ne supporterait pas de n'être entouré que de blonds aux yeux bleus.

Pour vous suivre dans les sous-sols, je ne connais qu'une seule personne qui ait les yeux bleus,parce que ce n'est pas très fréquent savez vous, si vous faites attention à la couleur des yeux des gens (ce qui n'est pas aisé à faire, regarder les gens fixement est jugé agressif) vous vous rendrez compte que c'est la couleur marron qui l'emporte haut la main.

Le reste de votre message mériterait des précisions parce que tout ceci me semble bien approximatif mais je n'ai pas l'envie de démonter ou préciser point par point votre propos. Je ne suis pas un proche de cet homme et je ne milite pas dans "son" parti.
Ben voilà, on a une idée d'où vous parlez...quand on ouvre les vannes...Il ne cesse de vanter une immigration dont on ne sait plus que faire à l'heure où les emplois se font rares.
Quand une partie de cette immigration ne menace pas, par sa non-assimilation, notre civilisation.
Là, permettez moi de vous le dire, vous racontez n'importe quoi.
Je vous invite à regarder l'émission "des paroles et des actes" dans laquelle, bien sûr par soucis de faire la courte-échelle au FN (qui s'est bien lâché dans cette émission), surtout la fin, où les journalistes demandent à l'ensemble des représentants des partis (représentés à cette émission) leur avis sur l'entrée de la Turquie dans l'U.E (question que je n'avais plus entendue depuis quelque temps, une sorte de dédicace au FN en quelque sorte).
Ecoutez la réponse faite par Mélenchon.
C'est que la faute des méchants immigrés qui ne font que "voler" le travail des bons français. Pourquoi ils ne restent pas entre eux dans leur misère à crever loin de nos yeux et de nos narines. Pourquoi on leur laisse le droit de décider dans quelle entreprise ils vont travailler et à quel poste, je vous le demande. 60 millions de français et des milliards d'étrangers on va être submergéL'ouvrier moyen, coincé entre le marteau "en haut" (la finance) et l'enclume (une immigration de masse, la première de l'histoire de l'hexagone, destructrice d'emplois stables et correctement rémunérés)

( Ben oais le vote FN n'est surtout pas un vote d'adhésion n'est-ce pas.

Vous ne savez pas que dans le cadre des institutions et des traités c'est impossible?J'estime, personnellement, qu'il faut sortir de cette Europe de la Finance et de l'Euro, monnaie applaudie par le gouvernement américain à sa sortie et on comprend pourquoi maintenant.
Parmi les opposants politiques à la politique du gouvernement, pas certains que beaucoup soient prêts à désobéir à la troïka.
Le FN entretient l'illusion qu'on pourrait revenir à un capitalisme bien français, où des français exploiteraient d'autres français (la majorité) ce monde "merveilleux" ne reviendra pas.
D'ailleurs, je pense que le FN se montrera souple sur cette question si un jour il vient aux manettes du pouvoir (ils n'aspirent qu'à être cornaqués par les forces de l'argent dont ils ont besoin pour terminer de se hisser au pouvoir)
La finance et les grandes fortunes ont internationalisé leur intérêts, il me semble difficile qu'il y ait un retour en arrière sur ce point-là.
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Vous croyez votre copain assez intelligent pour ne pas avoir espéré les faveurs de Hollande ? Ministre ? Même le plus insipide des chefs d'état comme Hollande ne serait pas descendu jusque-là...D'autres l'espèrent cependant. Comprennent qui pourra.
Les propos de Mélanchon vis à vis de l'histoire du communisme et de l'état cubain ne semble pas avoir retenu votre attention. Pour un homme comme vous qui ne souffre pas la violence économique comme physique...comprenne qui pourra.
Je ne me fais aucune illusion concernant la politique en général, de quelque bord que ce soit...mais encore moins celle du front de gauche....et des médias. Que votre copain "se lâche", c'est normal, il est de gauche, "comprenne qui pourra".
Qu'il joue le même cinéma que ses copains, et le bougre l'avoue, ne dérange pas...comprenne qui pourra.
J'ai l'habitude de regarder les gens en face, et croyez bien qu'il y a presque autant de yeux bleus que de bruns...mais si votre âme de gauche estime qu'une minorité doit être méprisée parce que minorité, et qu'on doit jouer du second degré à son encontre, lequel des deux racle franchement les bas-fonds ?
Je remarque, à l'image de vos copains de gauche, ce paternalisme "post-colonial" qui prend tous les éléments de l'immigration comme de "pauvres-choses-qui-crèvent-loin-de-notre-regard-puissant-et-cruel-de-sale-blanc".
Ah le FN, cache-sexe de la Finance et de ses idiots utiles de la gauche.
Les propos de Mélanchon vis à vis de l'histoire du communisme et de l'état cubain ne semble pas avoir retenu votre attention. Pour un homme comme vous qui ne souffre pas la violence économique comme physique...comprenne qui pourra.
Je ne me fais aucune illusion concernant la politique en général, de quelque bord que ce soit...mais encore moins celle du front de gauche....et des médias. Que votre copain "se lâche", c'est normal, il est de gauche, "comprenne qui pourra".
Qu'il joue le même cinéma que ses copains, et le bougre l'avoue, ne dérange pas...comprenne qui pourra.
J'ai l'habitude de regarder les gens en face, et croyez bien qu'il y a presque autant de yeux bleus que de bruns...mais si votre âme de gauche estime qu'une minorité doit être méprisée parce que minorité, et qu'on doit jouer du second degré à son encontre, lequel des deux racle franchement les bas-fonds ?
Je remarque, à l'image de vos copains de gauche, ce paternalisme "post-colonial" qui prend tous les éléments de l'immigration comme de "pauvres-choses-qui-crèvent-loin-de-notre-regard-puissant-et-cruel-de-sale-blanc".
Ah le FN, cache-sexe de la Finance et de ses idiots utiles de la gauche.
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Bonjour Mado,
Merci de ne pas reproduire systématiquement les écrits de votre contradicteur en introduction de vos interventions (ce qui a pour effet de surcharger inutilement la discussion).
J'ai supprimé ceux qui introduisent votre dernière réponse. Évitez-moi ce nettoyage.
Yves
Merci de ne pas reproduire systématiquement les écrits de votre contradicteur en introduction de vos interventions (ce qui a pour effet de surcharger inutilement la discussion).
J'ai supprimé ceux qui introduisent votre dernière réponse. Évitez-moi ce nettoyage.
Yves
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Pour rebondir sur la discussion, justement, je pense que Mélenchon a atteint les limites de ses capacités de mobilisation, comme je l'évoquais plus haut.
Ce qui pénalise l'émergence d'un puissant mouvement de gauche bien à gauche en France, c'est l'éparpillement, les tendances et les (querelles) de chapelles. Je me répète…
Cette incapacité à s'unir, à se fondre dans une même structure de "combat politique", caractérise depuis des décennies la Gauche rouge, quand le PC, LO, LCR et quelques autres officines se partageaient 14 à 16% de suffrages : 7% pour toi, 5% pour lui, 4,5% pour l'autre… Le problème n'est pas résolu.
Dans un pays comme la France, l'électorat de Gauche rouge n'est pas extensible à l'infini. Il faut donc composer avec un potentiel électoral limité qui ne peut peser qu'à UNE CONDITION : s'unir. Et ça n'a jamais vraiment été le cas, même si Mélenchon a cru, un moment, incarner cette unité.
Faute de pouvoir passer à la vitesse supérieure, il a cherché à "l'extérieur du mouvement" un ciment. Mélenchon l'a trouvé dans son combat frontal avec le FN. Mais cette stratégie simpliste ne fonctionne pas.
On constatera d'ailleurs que, dans le "camp adverse", on se désintéresse complètement du FDG. On ne compte que sur ses propres capacités à convaincre.
Voilà où se situe le problème. On ne fonde pas une stratégie sur celle de son adverse… surtout quand celui-ci est plus puissant que soi.
Le moudjahidin (face à l'Armée Rouge) et le Viet Minh (face aux GI's) l'avaient bien compris, eux !
L'affrontement direct, le face à face, aboutit toujours à un perdant et un vainqueur. C'est généralement le plus fort qui l'emporte. Depuis les élections présidentielles, le FDG perd dans le conflit qui a lui-même ouvert avec le FN.
Il faut donc revoir la stratégie. Mais comme je l'écrivais plus haut, Mélenchon n'est pas un stratège. Il cherche l'affrontement direct, le corps à corps qui est son terrain de prédilection.
Ce qui revient à dire que le FDG doit se trouver la femme ou l'homme qui incarnera une nouvelle stratégie.
Ce qui pénalise l'émergence d'un puissant mouvement de gauche bien à gauche en France, c'est l'éparpillement, les tendances et les (querelles) de chapelles. Je me répète…
Cette incapacité à s'unir, à se fondre dans une même structure de "combat politique", caractérise depuis des décennies la Gauche rouge, quand le PC, LO, LCR et quelques autres officines se partageaient 14 à 16% de suffrages : 7% pour toi, 5% pour lui, 4,5% pour l'autre… Le problème n'est pas résolu.
Dans un pays comme la France, l'électorat de Gauche rouge n'est pas extensible à l'infini. Il faut donc composer avec un potentiel électoral limité qui ne peut peser qu'à UNE CONDITION : s'unir. Et ça n'a jamais vraiment été le cas, même si Mélenchon a cru, un moment, incarner cette unité.
Faute de pouvoir passer à la vitesse supérieure, il a cherché à "l'extérieur du mouvement" un ciment. Mélenchon l'a trouvé dans son combat frontal avec le FN. Mais cette stratégie simpliste ne fonctionne pas.
On constatera d'ailleurs que, dans le "camp adverse", on se désintéresse complètement du FDG. On ne compte que sur ses propres capacités à convaincre.
Voilà où se situe le problème. On ne fonde pas une stratégie sur celle de son adverse… surtout quand celui-ci est plus puissant que soi.
Le moudjahidin (face à l'Armée Rouge) et le Viet Minh (face aux GI's) l'avaient bien compris, eux !

L'affrontement direct, le face à face, aboutit toujours à un perdant et un vainqueur. C'est généralement le plus fort qui l'emporte. Depuis les élections présidentielles, le FDG perd dans le conflit qui a lui-même ouvert avec le FN.
Il faut donc revoir la stratégie. Mais comme je l'écrivais plus haut, Mélenchon n'est pas un stratège. Il cherche l'affrontement direct, le corps à corps qui est son terrain de prédilection.
Ce qui revient à dire que le FDG doit se trouver la femme ou l'homme qui incarnera une nouvelle stratégie.
Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Mélenchon n'est pas mon copain, je n'ai aucun lien personnel avec lui.Vous croyez votre copain assez intelligent pour ne pas avoir espéré les faveurs de Hollande ? Ministre ?
Je crois que ce vous racontez sur ce point est absurde.
Je vous ai invité, indirectement, à préciser ce point vous ne le faites pas. Que voulez vous que je réponde à cela, si l'envie m'en prenait, ne sachant pas ce dont vous parlez.Les propos de Mélanchon vis à vis de l'histoire du communisme et de l'état cubain ne semble pas avoir retenu votre attention.
Je ne suis pas chargé de la communication de cet homme et comme je vous l'ai déjà écrit je ne suis pas membre du Parti de gauche (à ne pas confondre avec Front de gauche)
J'avais essayé ,maladroitement visiblement, de vous expliquer que cette affaire d'yeux bleus pas bleus était une obsession que je ne partageais pas avec vous.mais si votre âme de gauche estime qu'une minorité doit être méprisée parce que minorité, et qu'on doit jouer du second degré à son encontre, lequel des deux racle franchement les bas-fonds ?
Je ne devrais pas entretenir votre obsession mais rien que pour vos yeux (ou presque):

Vous pouvez constater qu'il est possible qu'un étranger aux yeux bleus viennent "voler le travail d'un bon français" souchien puisque il semble que ce soit une autre de vos obsessions

Re: Mélenchon, la réalité c'est simplement ça
Y'a vraiment plus moyen d'échanger sur le fond ici.
À chaque fois, on verse dans des duels sur des points de détail, comme dirait l'autre. Mais des VRAIS cette fois !

À chaque fois, on verse dans des duels sur des points de détail, comme dirait l'autre. Mais des VRAIS cette fois !