Encerclés devant le siège de leur syndicat, chargés, embarqués dans des véhicules de police, dispersés dans plusieurs commissariats parisiens, humiliés, fouillés, dévêtus, retenus une dizaine d’heures derrière un grillage… c’est ainsi que l’on traite des militants syndicaux sous le règne de Nicolas Sarkozy. Les témoignages que nous ont confiés ces travailleurs du gaz, encore sous le choc, sont édifiants. L’incompréhension domine chez ces hommes qui étaient à mille lieues d’imaginer qu’un État de droit puisse les considérer comme des malfaiteurs parce qu’ils s’impatientent devant le refus opposé par leur direction à toute négociation sur les salaires. Certes, l’odieuse mascarade a tourné à la confusion des autorités. Les policiers ne savaient que taper sur leur clavier lorsqu’ils apprenaient que les dégradations qui étaient reprochées à ceux qu’ils interrogeaient, se réduisaient à une chaise renversée, à un badge syndical collé sur un bureau, à quelques feuilles de papier jonchant le sol… Ces messieurs du patronat du gaz sont vraiment très pointilleux sur l’ordre dans leur immeuble de la rue de Courcelles, mais à qui fera-t-on croire que leur plainte ait entraîné un tel déploiement policier et un tel dispositif répressif sans qu’en haut lieu une décision ait été prise ?
PS:
Certains ont eu la fouille intégrale: on vérifie que les hommes ne cachent rien dans leur anus on peut imaginer le traitement réservé aux femmes s'il y en avait dans ceux qui ont été arrêtés et si on a voulu leur faire subir la fouille intégrale.
on peut imaginer le traitement réservé aux femmes s'il y en avait dans ceux qui ont été arrêtés et si on a voulu leur faire subir la fouille intégrale.
La fouille intégrale d'une femme (hors coup d'oeil dans l'anus comme pour les hommes) ne peut se faire que par un médecin.
Certes, l’odieuse mascarade a tourné à la confusion des autorités. Les policiers ne savaient que taper sur leur clavier lorsqu’ils apprenaient que les dégradations qui étaient reprochées à ceux qu’ils interrogeaient, se réduisaient à une chaise renversée, à un badge syndical collé sur un bureau, à quelques feuilles de papier jonchant le sol
Inouï ! A quand la signature du procès-verbal avec une empreinte encrée du contrevenant, imposée de force s'entend
Que les flics ou les gendarmes se prêtent à de tels mensonges est en soi une infamie et pas respectable, pour garder leur boulot, prêts à tout "j'obéis aux ordres" cela ne vous rappelle rien ? Aucune dignité !
Je comprends de mieux en mieux pourquoi ils veulent museler internet...
maguy a écrit :
Que les flics ou les gendarmes se prêtent à de tels mensonges est en soi une infamie et pas respectable, pour garder leur boulot, prêts à tout "j'obéis aux ordres" cela ne vous rappelle rien ? Aucune dignité !
Les flics et les gendarmes ou tout autre corps servant l'autorité et le pouvoir est, de part sa fonction même, au service des tenants et de l'ordre établit. Partant, ils doivent se contenter d'éxecuter les ordres si certains ont des états d'âme ou problèmes de conscience, ils n'ont pas d'autre solutions que de quitter la fonction. Tenter de faire croîre le contraire c'est berner les gens...
À partir du moment ou ces corps de métiers sont là pour protéger les intérêts des puissants leur fonction même est incompatible avec toute forme de dignité !