RECESSION ANNONCEE: ON Y EST!
Publié : 15 mai 2009
La France en récession, le recul du PIB pourrait atteindre 3% en 2009
La France est officiellement entrée en récession après avoir enregistré plusieurs trimestres de baisse du produit intérieur brut (PIB), notamment une chute 1,2% au premier trimestre 2009, selon les chiffres publiés vendredi par l'Insee.
Au vu de ces évolutions", la ministre de l'Economie, Christine Lagarde estime désormais que la chute du PIB devrait se situer "autour de 3,0%" sur l'ensemble de 2009, une prévision qui rejoint celles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne.
Jusqu'à présent, le gouvernement tablait officiellement sur une baisse du PIB de 1,5%.
Toutefois, le gouvernement compte toujours sur "une reprise graduelle en 2010", réaffirme Mme Lagarde
La récession, qui se définit communément par deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, aurait en réalité commencé au deuxième trimestre 2008, selon les nouvelles estimations dévoilées vendredi par l'Institut national de la Statistique.
La France a en effet vu son PIB reculer de 0,4% au deuxième trimestre 2008 puis de 0,2% au troisième trimestre, pour lequel l'Insee donnait jusqu'alors une progression de 0,1%.
Le quatrième trimestre, au cours duquel la France a encaissé de plein fouet l'impact de la crise internationale, s'est soldé par un plongeon du PIB de 1,5%.
Au total, la croissance française en 2008 s'établit donc à seulement 0,3%, contre une précédente estimation de 0,7%.
"La France a subi en début d'année, comme nos principaux partenaires économiques, les effets défavorables de la crise financière, puis économique internationale qui a éclaté en septembre dernier", dit Mme Lagarde.
Malgré ces mauvais résultats, la ministre souligne que les principaux partenaires de la France accusent une baisse encore plus marquée de leur économie, ce qui montre que notre pays résiste mieux que ses principaux partenaires dans un contexte qui reste très défavorable".
Le recul du PIB de 1,2% au premier trimestre "est énorme dans l?absolu, mais, au regard des standards internationaux, cette baisse est relativement limitée", reconnaît l'économiste Nicolas Bouzou (Asterès). Il note que "le PIB allemand a chuté de 3,8% sur la même période."
http://actu.orange.fr/articles/a-la-une ... -2009.html
La France est officiellement entrée en récession après avoir enregistré plusieurs trimestres de baisse du produit intérieur brut (PIB), notamment une chute 1,2% au premier trimestre 2009, selon les chiffres publiés vendredi par l'Insee.
Au vu de ces évolutions", la ministre de l'Economie, Christine Lagarde estime désormais que la chute du PIB devrait se situer "autour de 3,0%" sur l'ensemble de 2009, une prévision qui rejoint celles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne.
Jusqu'à présent, le gouvernement tablait officiellement sur une baisse du PIB de 1,5%.
Toutefois, le gouvernement compte toujours sur "une reprise graduelle en 2010", réaffirme Mme Lagarde
La récession, qui se définit communément par deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, aurait en réalité commencé au deuxième trimestre 2008, selon les nouvelles estimations dévoilées vendredi par l'Institut national de la Statistique.
La France a en effet vu son PIB reculer de 0,4% au deuxième trimestre 2008 puis de 0,2% au troisième trimestre, pour lequel l'Insee donnait jusqu'alors une progression de 0,1%.
Le quatrième trimestre, au cours duquel la France a encaissé de plein fouet l'impact de la crise internationale, s'est soldé par un plongeon du PIB de 1,5%.
Au total, la croissance française en 2008 s'établit donc à seulement 0,3%, contre une précédente estimation de 0,7%.
"La France a subi en début d'année, comme nos principaux partenaires économiques, les effets défavorables de la crise financière, puis économique internationale qui a éclaté en septembre dernier", dit Mme Lagarde.
Malgré ces mauvais résultats, la ministre souligne que les principaux partenaires de la France accusent une baisse encore plus marquée de leur économie, ce qui montre que notre pays résiste mieux que ses principaux partenaires dans un contexte qui reste très défavorable".
Le recul du PIB de 1,2% au premier trimestre "est énorme dans l?absolu, mais, au regard des standards internationaux, cette baisse est relativement limitée", reconnaît l'économiste Nicolas Bouzou (Asterès). Il note que "le PIB allemand a chuté de 3,8% sur la même période."
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